Rendez-vous forcé ✦ w/ Kim aka GD

Depuis que tu as confié tes sacs de shopping, ainsi que sans oublier, ta fameuse robe à un sale inconnu dont tu connais juste son impolitesse et son comportement repoussant. Tu ne cesses de penser à ça, et contrairement à ce que tu pouvais imaginer, tu n'as pas oublier cet individu répugnant dès que tu as atteint ton chez toi. Évidemment, tu pensais seulement à lui dans le seul but de te demander s'il s'occupe bien de tes sacs, et il en a bien intérêt ! Puis s'il compte réellement de te les rendre au point de rendez-vous que tu lui as donné rapidement avant de monter dans ton taxi. Un rendez-vous dans l'unique objectif de récupérer tes affaires dans la plus grande discrétion. Même si dans un sens cela ne sera pas bien grave s'il te pose un lapin et ne te donne plus aucune nouvelle. À tes yeux, ce sont simplement des vêtements que tu peux racheter tout les jours si tu le souhaitais, mais dans ta conscience, tu n'accepterais pas qu'il te roule comme une bleue et qu'indirectement, il ait profiter de la situation avec ton père pour te voler. Tu en restes persuadée qu'il en serait capable, car pour toi, c'est juste un malfrat voyou avec aucune dignité. Si c'est le cas, tu seras presque capable de le retrouver par tes propres moyens pour lui donner une bonne leçon. Et lui donner des leçons, ce n'est pas l'envie qui te manque après les quelques heures que tu as vu ce personnage de bas étage lors de cette journée à oublier pour toi. Malgré tout, même si tu refuses de l'admettre, c'est bien grâce à lui que tu as pu rentrer en toute sécurité, et même d'avoir aucun souci avec ton père, parce que tu es bien rentrer toute rayonnante, propre et sans aucune charge sur tes épaules. De ce fait, tu as pu prendre ton traitement, et prendre par la suite un bon bain chaud et relaxant afin de terminer sur un bon point le déroulement de cette journée. Après l'habituel dîner en famille, le pire moment de ta journée.

Ce soi-disant rendez-vous, ce n'est pas vraiment le terme que tu utiliserais pour déterminer tes retrouvailles que tu n'attends pas avec joie avec ce plouc. Non, plus un simple service ni plus, ni moins où tu comptes simplement récupérer tes affaires comme un coup de vent et c'est tout. Du moins, s'il se présente, sinon tu iras le chercher dans tout Londres pour le débusquer et lui flanquer une leçon. Ce rendez-vous n'a pas lieu dès le lendemain de ta rencontre avec ce voyou. Pour la simple et bonne raison que tu étais trop occupé au conservatoire privée de Londres, et notamment tu as dû être en représentation avec à la baguette, un soliste classique au violon. Sous les yeux de ton père, avant que celui-ci parte en voyage d'affaires au Japon pour son travail, ou ses magouilles financiers, tu n'en sais trop rien et tu t'en fiches en réalité. Dès le lendemain de ta représentation, tu étais bien libre comme l'air, soit deux jours plus tard à ta rencontre hasardeuse avec le délinquant qui est en possession de tes sacs. Deux jours plus tard ? C'est évidemment que tes sacs sont paumés à tout jamais, mais néanmoins, tu comptes tout de même te rendre à ce rendez vous. En profitant ainsi de l'absence de ton père, et de cette journée off où tu n'as aucun cours, ni aucune représentation, ni performance à présenter pour t'y rendre secrètement. Lorsque tu lui as donné ce rendez-vous, tu savais tous ces détails. Que dès le lendemain, cela ne serait pas possible, mais que deux jours plus tard, tu aurais été assez libre pour te rendre à un rendez-vous forcé. Un rendez-vous forcé qui restera d'une manière sûr secrète, étant donné qu'aujourd'hui ton père est au Japon pour affaire professionnel, et que ton chauffeur familial te conduit en tout sécurité à destination de ce rendez-vous.

En te levant ce matin, tu n'as pensé qu'à ce point de rendez-vous, et tu en es même devenue malade rien qu'à l'idée que tu allais le revoir et être suffisamment proche de lui pour te donner des envies de vomir. Tu te demandes si tu ferais pas mieux d'y aller avec une combinaison anti-infection et radiation, ou encore un insecticide, comme la considération que tu as de lui d'un vulgaire cafard, synonyme de la crasse poisseuse dont il doit venir. Tu n'as pas choisi un lieu public et populaire aléatoirement et par hasard, un lieu où il y a suffisamment de monde, de touristes, et de circulation pour te sentir dans une certaine sécurité avec un voyou dont tu n'as aucun confiance lorsque tu as toutes tes capacités de penser, et non dans la précipitation et la crainte. Tout simplement à la place du rond point, près du palais royal de la capitale anglaise, où en autre ce côté royal de cet endroit te fait en quelque sorte rêver et te met naturellement à l'aise. Cette structure majestueuse, la fontaine en or qui domine le rond-point de la place, ces gardes royales qui ne bougent pas d'un cil, et le moindre cube de béton luxueux et soignée que représente ce bâtiment. Cette atmosphère importante et imposante, historique, et presque d'anciens temps, te rendent apaisée et à l'aise dans ta peau. Loin notamment de cette rue miteuse et de cette ruelle crade et humide que tu as malencontreusement connue il y a deux jours. Ainsi, tu lui as donner l'heure du rendez-vous, à treize heure précis, sur un banc précis pile face au rond point de la place, et ainsi avec de la bonne circulation. Tu as mis comme à ton habitude un long moment pour te préparer, mais rien de bien d'extraordinaire. Tu ne vas pas non plus à une soirée de bourgeoisie et luxueuse, ou bien à un bal ou encore à une représentation musicale. Une simple jupe élégante qui arrive jusqu'à tes genoux avec des collants chauds, avec au bout de beaux talons à prix d'or. Néanmoins, tu ne sors pas sans te parfumer d'un fabuleux parfum qu'on trouve que dans les plus grandes parfumeries, accompagné bien sûr de ton masque sanitaire que tu ne quittes pas pour le moindre du monde, surtout lorsque tu te rapproches d'un déchet marcheur, en la personne de ce voyou. Tu prends quand même la peine de t'aérer un peu le visage, en t'attachant ta longue chevelure en queue-de-cheval avec un chouchou rouge fraise, et même si quelques mèches se baladent par-ci et par là. Ça t'anime tout même un peu plus le visage malgré ton masque qui couvre la moitié de ton visage.

En ce début d'après-midi, où même ton frère n'est pas présent, et qu'il y a que votre majordome qui s'occupe un peu de vous, et effectue ses tâches ménagères, tu quittes ainsi la demeure. Néanmoins, tu ne n'informes pas la majordome de ton départ, et tu prends même la peine de fermer à clé la propriétaire enfermant ainsi la majordome, vu qu'elle n'a pas les clés pour sortir et entrer à sa guise. Une règle mise par ton père car te concernant, tu lui confierais au moins une clé du portail... juste du portail. Pas grave en autre, tu préfères éviter de subir un cambriolage en l'absence de membre de la famille dans la propriété, même si ton quartier est très calme et aucun acte criminel est connu dans ce lieu pour riches. Néanmoins, tu préfères prendre tes précautions. Ainsi, tu files à la belle voiture noire, t'installant sur la banquette arrière, une fois celle-ci prête. À l'intérieur, le chauffeur est évidemment au volant, prêt à prendre la route. << Évidemment, vous ne dites rien à mon père de ce petit trajet de rien du tout.... Vous le connaissez mmh ? Il risque de mal le prendre, et c'est votre salaire qui en sera diminuer. >> Ton sac à main sur tes genoux, tu fouilles celui-ci après avoir mis ta ceinture, puis tu sors ton soyeux porte monnaie où tu y sors un billet d'une valeur honorable. Tu te redresses un peu, et tu glisses avec sûreté le billet par-dessus l'épaule du chauffeur. << Tenez, cela est pour votre silence tout de fois. Prenez cela comme.... un pourboire. >> Tu es certaines que le chauffeur ne va rien dire à ton père, tu as toujours pu lui faire confiance, comme pour la majordome, qui est une femme qui peut garder certains secrets. De toute manière, le chauffeur est de nature pas vraiment bavarde, et il est dans l'optique que tant qu'il est payé, les affaires familiales de la famille Tsukanji, il ne s'en mêle pas. Sans dire un mot, démontrant qu'il n'a aucune langue pour pouvoir parler, il attrape le billet tendu par toi-même entre ses doigts. Et le glisse directement dans la poche de son costume. Tu te contentes de sourire soulagée dans un sens, puis tu t'adosses bien à ton siège l'esprit tranquille, alors que le chauffeur prend la route, direction la place touristique du palais royal de la Reine d'Angleterre.

Même si la route a dû prendre quelques minutes seulement pour arriver à destination. Tu n'as pas cessé de penser si ton déplacement sera finalement inutile, car tu restes persuadée jusqu'à la dernière minute qu'il n'arrivera pas avec un sourire jusqu'aux oreilles avec tes sacs tout propres en mains. Il ne doit pas être comme ça, tu en es certaine. Dans le pire des cas, il t'annoncera qu'il a perdu l'un de tes deux sacs, ou alors tu vas retrouver tes vêtements dans un sale états et en pagailles. Il a dû fouiller à l'intérieur pour en voir le contenu, c'est une certitude pour toi. En tout cas, c'est certain que tu ne le referas pas deux fois de confier tes joyeux sacs à un inconnu dans son genre. Tu arrives sur place avec une poignée de minutes d'avances à l'heure prévu, toujours ponctuelle, il t'arrive même parfois d'arriver avec quelques minutes d'avance, même si par exemple, tu mets des heures à te préparer. Néanmoins, tu es du genre à te coucher bien tôt, et à te lever de la même façon, bien tôt, à peine en compagnie de rayons du soleil à l'aube. Le véhicule s'est garé près du Big Ben pour te déposer. << Vous pouvez vous en allez. Je ne vous rappellerez pas non plus. Je regagnerai le logement en taxi. >> Tu précises à ton chauffeur qu'il n'est pas nécessaire qu'il t'attende dans la voiture, ni qu'il continue à t'accompagner, tu ne veux pas qu'il te voit en compagnie d'un voyou. Puis tu es une grande fille maintenant, et tu es capable de te débrouiller toute seule, même si ton père refuse d'ouvrir les yeux là-dessus. En tout cas, tu quittes le véhicule et comme prévu, le chauffeur s'en va dès que tu as posé pieds sur le trottoir. Tu as quelques minutes d'avance, mais cela te donne le temps de rejoindre le rond-point majestueux de la place, qui est le point de rendez-vous. Cela te prend seulement quelques petits mètres, car ce n'est pas bien loin du Big Ben où ce monument est tout de fois impressionnant. Il est bien rare que tu puisses te retrouver aussi près du monument anglais étant donné que tu n'as jamais réellement pris la peine de visiter la ville et ses divers lieux touristiques. Ça a beau être sympathique à première vue, visiter et faire la touriste ne t'intéresse pas vraiment. Ça t'épuise simplement, et même si tu adores faire du shopping, ta chambre est sans doute le seul endroit où tu te sens suffisamment à l'aise et en sécurité.

Tu arrives au rond-point, où de nombreux passants, et de touristes passent par là. Tu arrives une minute avant les treize heures prévu au rond-point, et avant même de t'asseoir sur l'un des bancs qui entourent la place, tu as observer un peu autour de toi pour constater si il n'était pas déjà arriver. Évidemment, tu ne l'aperçois pas, ni de loin, ni de près, cela t'aurais étonner si il aurait déjà été là. Tu verras bien s'il va arriver, mais tu affirmeras qu'à treize heures et une minute, il ne viendras pas. Tu n'es pas spécialement patiente, et lorsque tu donnes une heure précise, tu aimes que cela soit ponctuel. Peu importe les circonstances, même une minute de retard, tu trouves cela abusif. Tu t'assois ainsi sur un banc après avoir vérifié qu'il était un minimum propre avant de poser tes fesses sur un dossier public. Au moins, il a l'air plus propre que le banc où tu as attendu le taxi il y a deux jours. Tu croises tes jambes et tu jettes un autre rapide regard pour essayer de voir s'il arrive. Avec beaucoup d'espoir, il se fait déjà désirer, enfin plutôt tes sacs se font désirer, à l'intérieur il y a des vêtements que tu aimerais bien essayer, et ta robe est l'une de tes préférer. Tu poses ton sac à main à côté de toi, et tu y sors une magnifique lime à ongles. Tu regardes tes ongles brièvement, tu n'as pas mis de vernis pour aujourd'hui, mais étant très soignée et coquette, tu prends soin de ton corps, jusqu'au bout des ongles. Alors avec beaucoup de précision et avec un grand soin, tu te limes délicatement le bout de tes ongles pour patienter la minute qui reste. Par cette simple activité, tu en oublies tout de fois presque l'heure qui déroule, tellement tu es focus sur tes ongles.   
 

Tu as passé une nuit dehors. Comme souvent tu bosses la nuit, c'est l'heure à laquelle tu sors pour faire régner la terreur dans la capitale. Il y a toujours de quoi faire, des rivaux à re-cabrer, des dealers a aider. Cette nuit tu avais une mission d'extorsion, un patron d'une boite de nuit n'avait pas réglé sa commission mensuelle. Tu as donc joué de la batte dans son bureau, le menaçant de se lui refaire la mâchoire s'il refuse de payer. Tu as même augmenté la somme, histoire de te faire un peu d'argent de poche. Malgré tout ce que tu dis, l'argent est essentiel et tu n'hésites pas à t'en procurer quand tu as l'occasion. Ensuite tu es rentré dormir quelques heures, car tu as rendez-vous en plein milieu de la journée. C'est assez rare, mais là tu n'as pas envie de rater cette entrevue. Tu vas revoir la jeune Tsukanji. Tu en as appris un peu plus sur elle, sa famille, particulièrement son père et son frère. C'est toi qui a été chargé de le tabasser lorsque son père vous a fait un coup dans le dos. Tu ne savais pas qu'il avait une fille et tu n'es pas surpris que celle-ci soit aussi sauvage et arrogante. Tu gardes un bon souvenir de ta première rencontre avec elle. Cette dernière était en difficulté mais cela ne l'a pas empêché de te traiter comme un chien. Enfin elle t'a finalement fait un peu confiance puisque cela fait deux jours que tu as ses sacs de shopings sous ton lit. Ton meilleur ami a bien essayé de mettre la main dessus, mais tu ne l'as pas laissé faire. Toi-même tu n'as pas touché aux vêtements, aucun intérêt à tes yeux. La seule chose que tu as fait est de laver sa robe de princesse. Tu ne sais même pas pourquoi tu as fait ça. Ton frère de cœur s'est largement moqué de toi en voyant ça étendu entre tes t-shirts. Décidément tu es trop gentil avec tout le monde, tu aurais dû coller une droite à son colocataire, revendre les affaires ou simplement les jeter et dormir toute la journée.

Seulement voilà, elle a titillé ta curiosité. Alors tu as mis un réveil et tu t'es préparé. Elle t'a donné rendez-vous en plein centre de Londres, en face du palais royal ce qui n'arrange pas tes affaires. Tu ne peux pas te trimbaler en ville avec ta veste en cuir, affichant les couleurs de ton gang, pas à une heure pareille, pas sur une place aussi fréquentée par la police et surveillée. Tu dois te faire discret et cela ne t'enchante pas. En prenant ta douche, tu as réfléchi à quels vêtements passé. Tu dois cacher une partie de tes tatouages pour éviter t'attirer les regards, tu dois éviter d'afficher tes bottes cloutées et surtout ne pas prendre de drogue avec toi. Pour une fois tu vas devoir passer pour un mec lambda. Enfin qu'importe tes fringues, ta tête est connue des services, tu vas devoir la jouer fine pour lui rendre ses foutu vêtements. Pourquoi est-ce que t'y va déjà ? Humm, tu préfères te dire que c'est un investissement sur le long terme. Cette fille pourrait être un pion utile la prochaine fois que le gang à un problème avec son père. Si tu l'as dans la poche tu auras un avantage sur les autres.

Bref, une fois propre, tu as pris un jean sans trous, mais toujours noirs. Tu as passé un t-shirt gris, ajoutant une chemise pour couper le froid et une veste légère basique. Tu soupires en t'observant le miroir. Tu sors rarement comme ça, sauf que là, la prudence est de mise. Tu as ajouté une casquette noire et un masque pour cacher une grande partie de ton visage. Tu veux réellement éviter d'attirer les regards. T'as franchement pas envie de finir au poste de police suite à un contrôle de routine. Une fois prêt, tu as tiré une ligne de blanche, histoire d'être bien réveillé. Tu n'as rien avalé depuis hier, mais ce n'est pas la première fois. Tu ne peux pas prendre de joins avec toi, tu t'es contente d'un paquet de clope et d'un peu de liquide dans une sacoche que tu as sous ta veste.

Tout cela t'a pris un plus de temps que prévu. Tu n'as pas l'habitude de prendre autant de temps pour te préparer. Tu pestes en voyant que tu es déjà en retard. Tu as finalement pris les sacs à la main, cela ne sera pas pratique en moto mais tu as fait pire. Tu as transporté un sac en bandoulière rempli d'armes, alors deux sacs ne vont pas trop t'encombrer. Tu as mis ton casque, encore une fois histoire de ne pas être arrêté pour infraction. Déjà que tu n'as aucun permis à présente en cas de contrôle, tu n'as pas envie d'avoir des problèmes. Ils viennent d'eux même sans que tu les provoques. Tu n'as pas fait réellement attention à l'heure. Lorsque tu montes sur ta moto il est déjà treize heures et tu es déjà en retard. Tant pis si elle veut ses maudis vêtements elle attendra.

Il ne t'a pas fallu longtemps pour rejoindre le point de rendez-vous. Tu as fait un tour de rond-point pour analyser les environs. Tu as bien vu une patrouille dans le parc derrière la place, des gardes devant le palais et bien entendu, tu as vu celle qui t'attend, se limant les ongles avec désinvolture, assise sur un banc. Tu ne peux pas t'arrêter devant elle, mais tu peux par contre t'avancer jusqu'au banc et te poster derrière, ce que tu décides de faire. Le bruit de la moto devrait la tirer de ses pensées et si ce n'est pas le cas, tu as bien une idée pour l'aborder.

Tu sais que c'est interdit, mais tu sais aussi que si tu ne restes pas longtemps à cette place, les autorités n'interviendront pas. Tu seras surement regardé de traverse par les gardes royaux un peu plus loin, mais ils n'ont pas le droit d'intervenir. La patrouille que tu as vu dans le parc est à pied et se dirige vers de l'autre côté. Tu es tranquille pour un moment, le temps qu'ils traversent et qu'ils reviennent. Une fois derrière le banc, tu as coupé le moteur, enlevé ton casque et tu t'es penché au-dessus de son épaule pour la saluer.

« Bouh ! Tu m'attends depuis longtemps princesse ? »

Tu sais que ça fait au moins dix minutes qu'elle attend, peut-être un peu plus selon si elle était en avance ou pas. Tu as mis sur cale ta moto et tu t'es assis sur le banc, contrairement à elle, tu as mis ton cul sur le dossier de celui-ci, la dominant par la même occasion. Tu as souri en voyant sa tenue, mais elle ne peut pas le voir derrière ton masque. Tu as déposé les sacs à côté d'elle tout en la détaillant. Contrairement à l'autre jour, elle a l'air en forme, bien habillée comme toujours, tirée à quatre épingles.

« Y manque rien, tu peux vérifier. »

Tu n'as rien mentionné sur la robe que tu as lavée. Tu l'as même plié dans un des sacs. Les autres vêtements n'ont surement pas bougé. Ils doivent être encore pliés comme la vendeuse les a laissé. Tu t'es assuré que le gamin que tu considères comme ton frère n'a pas mis ses sales pattes dessus. Tu es assez fier de ton apparition, tu espères que cela a eu son petit effet sur elle. Tu sais qu'elle va surement vérifier le contenu et partir. Pour l'instant tu attends simplement un "merci", il ne viendra peut-être jamais et si c'est le cas tu ne te privera pas pour lui faire remarquer. Ce n'est pas parce que tu as changé de tenue que tu es différent. Sur ce point elle avait raison lors de votre dernière rencontre, l'habit ne fait pas le moine. Enfin dans cette situation tu ne ressens pas le besoin d'être quelqu'un d'autres. Elle n'est pas assez importante pour que tu te donnes un genre. De toute façon, tu fais rarement d'effort sauf quand tu dois évoluer dans un milieu select. Tu as bien envie de commencer à la taquiner, mais tu n'as pas envie de la faire fuir tout de suite. Après tout tu as levé ton cul pour son minois alors tu vas éviter de l'agresser dès le début. Quoi que tu as déjà bien commencé en essayant de lui faire peur à ton arrivée.

Par cette simple activité banale, tu t'occupes l'esprit comme tu le peux et cela marche à merveille. Tu soignes tellement avec précision et une telle finesse chaque parcelle de tes ongles avec ta fine lime, que t'en oublies réellement l'heure qui défile sous ton nez. Tu es un peu dans ta bulle, réellement perdue dans tes pensées dans une activité que tu apprécies et ça peu importe l'endroit où tu te trouves, même sur un banc dans une place importante au cœur de Londres. Par ces simples détails, tu es une jeune fille qui adore prendre soin de toi, tu es très soignée, et ces activités de soin et la source du proprement font intégralement partie de ta vie. Pas seulement par le biais de l'environnement où tu évolues, mais également par le biais de ta propre personne, de la tête jusqu'aux pieds. Ta santé est suffisamment fragile, alors même si être coquette et soignée est tout simplement naturel chez toi, tu estimes que ta coquille extérieur doit véritablement être soignée avec soin, pour camoufler ta blessure dans ton sombre intérieur et tes symptômes, synonyme de ta maladie. Tu aimerais beaucoup à cet instant te faire une manucure, et une fois que tu auras récupérée tes sacs, tu imagines que cette envie soudaine, tu le feras avec joie aujourd'hui. Où alors tout simplement te colorer du vernis sur tes ongles dans un agréable bain de soin pour ta peau. C'est ça, aujourd'hui, tu as envie de te détendre et alléger ta peau et tes muscles, alors tu aimerais régler cette improbable scénario avec ce voyou dans les plus brève délai afin de retourner à tes occupations. Tu as presque fait tout les ongles de ta main droite, mais en tout cas tu recommences justement à penser à lui, s'il va arriver et ayant l'impression d'avoir passer des heures à faire tes ongles, tu sens comme un courant d'air frais te glacer le sang comme pour te rappeler pourquoi tu es ici, et le temps qui cours.

Il ne faut pas être un génie pour constater qu'il n'est pas encore arrivé, alors que tu as eu le temps quand même de prendre un peu soin de tes ongles sans que tu sois perturber par son arrivée, qui ne donnera tout de fois pas une joie dans tes yeux. Tu peux te demander sérieusement si tu tiens autant à tes sacs, pour qu''en contre partie tu dois revoir ce voyou répugnant pour les récupérer. Étonnement, tu pourrais te passer de tes sacs, et te racheter de nouveaux vêtements, tout simplement. Ça serait un peu le choix de la facilité. Tu n'as pas vraiment envie de revoir un type comme lui, et devoir subir son humour à deux balles et son comportement d'adolescent et vulgaire, tu préfères éviter d'être au contact de ce genre de personnes. Tu serais presque à te demander rapidement si tu ferais mieux de ne pas partir finalement, et oublier une bonne fois pour toute cette histoire et passer vite à autre chose. Tu ne vas pas faire un caprice pour quelques vêtements perdus non ? Enfin, tu en serais bien capable, mais vu les circonstances, tu seras aussi capable de t'y retenir pour une fois. Tu t'apprêtes simplement à regarder l'heure, n'ayant pas vu le temps passé, mais tu penses fortement que les treize heures sont belle et bien passés, et vu qu'aucun retard n'est acceptable par toi, tu concluras qu'il ne viendra pas. En t'y attendant, tu remarques bien que la perte de tes sacs ne te rendrait finalement pas si furieuse, ou encore chagrinée, simplement déshonorer d'avoir été voler par un type comme lui, mais c'est déjà suffisant pour quand même lui couper les mains pour qu'il ne vole plus dans sa misérable vie. C'est subitement qu'une voix qui t'effleure l'oreille, t'interrompt, à t'en faire sursauter comme un tremblement de feuille rapide qui te traverse le corps. Tu ne t'y attendais vraiment pas, et tu n'aimes pas spécialement qu'on te prenne par surprise comme ça par-derrière. En tout cas, tu as reconnu sa voix entre mille lieux, tu ne l'as pas entendu arriver, tellement tu étais dans les étoiles, mais tout de même, tu te retournes légèrement vers lui d'un air surpris, mais furieuse à la fois. Tu as même été à deux doigts de faire tomber ta lime à ongles à tes pieds, mais fort heureusement, ce n'est pas le cas. Tu remarques rapidement sa moto, garé juste derrière ton banc, enfin garé…. Tu te demandes juste si tu ne deviens pas sourd pour ne pas avoir entendu cet engin arrivé. Faut dire que les alentours du lieu sont assez bruyant quand même. En tout cas, tu vérifies d'un simple geste de la main ton masque à ton visage, pour t'assurer que celui-ci te protège bien. Une moto ça pollue, et tu veux éviter de respirer un air pollué atroce, même si en général, tu considères que la pollution rode dans chaque rue, et bien d'autres mauvaises odeurs toxiques. Enfin, évidemment qu'il a une moto… le propriétaire de cette moto pollue autant l'air que cet engin, tu le sais bien ça.

Rapidement, tu jettes immédiatement un coup d'œil vers ta montre luxueuse à ton poignée, pour constater l'heure comme tu devais faire avant qu'il t'interrompt. C'est encore plus surprise lorsque tu constates que les treize heures sont bien passées, et qu'il est en retard de bonnes minutes. Tu n'en reviens pas que tu n'y as pas fait attention parce que tu n'as pas vu le temps passé. Tu es un peu sous le choc, et il a une chance de te trouver encore sur ce banc, car en temps normal, tu serais déjà partie depuis un moment, ou en train de le traquer. << Vous avez vu l'heure ? Vous vous foutez de moi ? >> Evidemment, tu préfères l'engueuler, et faire ton emmerdeuse plutôt que t'admettre que son retard n'est finalement pas si grave car tu n'as pas vu le temps d'attente passé. Tu ranges d'ailleurs rapidement ta lime à ongles dans ton sac, le plus discrètement possible, et tu donnes l'impression qu'il t'a donner une terrible impatience qui t'a ronger les ongles. Tu remarques par la même occasion, d'un simple coup d'œil, qu'il est plutôt…. bien habillé aujourd'hui. Ce n'est pas non plus rayonnant comme tenue, mais c'est différent de sa tenue atroce qu'il avait il y a deux jours, tellement horrible que tu n'appellerais pas ça une tenue, mais plus un sac poubelle. Tu aimes à penser qu'il s'est surement remis en question, ou alors qu'il n'était pas fier de se présenter telle qu'il est dans un endroit comme celui-là. De toute manière, tu n'y porte pas plus d'attention, tu ne fais ni aucun commentaire, il peut avoir n'importe quel vêtement sur le dos, à tes yeux il restera qu'un pouilleux idiot et repoussant. En tout cas, à travers tes yeux, tu montres que son retard te dérange.

Maintenant qu'il est là malgré son retard, tu vas évidemment rester ici, puisque tu as bien remarqué qu'il avait tes deux sacs et rien qu'à cette nouvelle, cela t'étonne beaucoup de sa part. Tu ne pensais vraiment pas qu'il puisse honorer une telle confiance, et honnêteté dans ce qu'il t'a dit il y a deux jours. Comme organiser, il a bien gardé tes sacs et te les a rapporter. Tu prends cela comme une promesse qui t'a fait, et qu'il l'a tenu avec soin. Tu serais presque à apprécier ce geste, mais tu gardes tes expressions pour toi-même, n'étant pas vraiment expressive, enfin juste pour être prétentieuse, arrogante, égocentrique, désagréable et peste. D'un côté, tu penses qu'à tes sacs, et de savoir si tout le contenu est rester comme tu les as quittés il y a deux jours. Une fois qu'il s'est assis sur ce banc, où une nouvelle fois, tu t'es un peu décalé de lui en hallucinant dans la manière dont il s'assoit sur ce banc. Tu as littéralement honte d'être près de lui, à ton sens, il se fait juste remarquer, mais vraiment d'une mauvaise manière. Dois-tu lui apprendre comment s'asseoir avec politesse sur un banc ? Décidément, tu meurs d'envie de lui faire la remarque, mais la seule chose qui t'intéresse, ce sont tes sacs. Pour cette raison, qu'immédiatement, tu as attrapé tes sacs pour les rapprocher de toi, d'un coup sec et rapide, comme-ci que tu ne voulais plus qu'ils soient en possession encore plus longtemps de ce voyou, et que tu as besoin d'avoir le cœur net que tout soit en bonne états. Tu décroisses tes jambes, et tu te dresses en étant bien mystérieusement silencieuse, afin de fouiller rapidement dans l'un des deux sacs. Évidemment, que tu comptes vérifier, et dans ce premier sac que tu fouilles rapidement, seulement pour avoir une première impression. Ce sont les nouveaux vêtements que tu as eus il y a deux jours, et ils sont encore parfaitement pliés, et d'une propreté vraiment neufs. Tu les as touchés du bout des doigts, et la douceur du toucher t'a transporté sur une plume. Tu n'as pas l'ombre d'un doute qu'il n'a pas touché un seul bout de tissu à tes vêtements. Tu refermes le sac, et le garde bien à tes pieds, tu jettes un rapide regard en sa direction vraiment relaxant, montrant une certaine satisfaction et étonnement dans ton regard. Tu regardes cette fois-ci dans le second sac, où tu attends avec certitude ta robe, dans le même état que tu l'as quittée, c’est-à-dire sale et fripée. Néanmoins, tu laisses ton regard soutenu à l'intérieur du sac, et la curiosité te gagne. Sans déplier la robe, tu la sors du sac pour être certaine que tu n'as pas eu d'hallucinations en découvrant ta robe ainsi. << Je rêve où ma robe a été laver et plier ? >> Tu remets délicatement ta robe à l'intérieur du sac, puis comme pour le précèdent sac, tu le refermes, et le place bien à tes pieds.

Tu restes droite comme une règle sur le banc, tu ne t'adosses pas contre le dossier du banc, et tu ne jettes plus un seul regard en sa direction. Vu sa manière dont il est assis, tu veux éviter de te faire un torticolis en le regardant, ainsi tu donnes l'impression de ne plus le calculer un court instant. Tu positionnes tes mains sur ton genou après avoir croisé de nouveau tes jambes, en tirant un peu ta jupe jusqu'à tes genoux, du moins presque. Soudainement, tu reprends la parole, en étant pas contente de ce que tu viens de découvrir. << Vous avez oser mettre vos sales pattes poisseuses sur ma robe ? >> Au fond, tu aurais préféré retrouver ta robe toujours aussi sale car au moins tu aurais été certaine qu'il n'aurait pas fouillé dans ce sac, et mis ses mains répugnantes sur ton beau tissu de ta belle robe luxueuse. Tu penses qu'à ça, et tu ne penses pas une seule seconde à ce que cela vient d'une bonne intention. Comment a t-il fait pour laver ta robe ? Avec quels produits ? Puis surtout, même après le lavage, il a dû reposer ses mains sur ta robe pour le remettre dans le sac. Raah, ça te répugne. Une telle robe ne se lave pas n'importe comment, et surtout un tel beau tissu ! Tu finis par rouler des yeux légèrement, et étonnement, tu reviens à la raison, du moins tu es assez pensive pour constater qu'il a certainement voulu bien faire, puis au moins, il a ramené tes sacs. << Bon, je ne vais pas faire un drame, mais la prochaine fois, laissez moi laver mes propres vêtements. Surtout une telle robe, ce n'est pas comme vos vulgaires t-shirt ou votre blouson miteux que vous aviez l'autre jour. >> Tu lèves subitement interrogative un sourcil, et rapidement, tu rectifies ta phrase sur un certain point. << Enfin, évident qu'il n'y aura pas de "prochaine fois" >> Tu regardes droit devant toi, sans dire un mot de plus, en restant dans la même position. Tu finis par sortir ton téléphone portable, car désormais, tu n'as plus aucune raison de rester, et tu t'apprêtes simplement à appeler un taxi.  .  
 

Tu as bien vu son air surpris et furieux. Elle porte toujours son masque mais ses yeux parlent pour elle et cela te fait sourire. Elle n'a pas changé et le regard qu'elle jette à ton engin de malheureux ne t'étonne même pas. Tu la vois observer l'heure et tu pouffes de rire. Tu as quelques minutes de retard, tout au plus dix minutes pourtant elle t'engueule comme si elle avait patienté une heure. Tu as bien envie de lui dire que tu l'as vu attendre, elle avait l'air plutôt occupé, assez pour ne pas voir passer le temps visiblement. Enfin, tu ne veux pas commencer trop fort. Tu sais qu'elle pourrait mal le prendre. Non tu es certain qu'elle le prendrait mal, si tu lui sors un truc du genre : Te la raconte pas princesse, je t'ai vu te limer les ongles t'avait pas l'air d'être contrariée. Non tu as préféré garder cette réplique pour toi, tu t'es contente de déposer ses sacs à côté d'elle, alors que tu t'es assis sur le banc.

Encore une fois elle se décale, réellement gêné par ton attitude provocatrice. Tu n'as pas soupiré, cela ne te touche même plus. Tu sais qu'elle te prend pour un clochard. Tu as beau avoir des vêtent propres, sans trou, sans tache de sang, une moto et un casque, tu sais que rien ne la fera changer d'avis sur toi. Et dans un sens ce n'est pas ce que tu cherches. Tu es toi, avec tes défauts et tes qualités. Tu ne t'es jamais caché, tu n'as jamais joué un jeu avec elle. Tu es le genre honnête. Ok pas dans tous les sens tu termes, tu ne gagnes pas ta vie de façon légale, tu es loin d'être un bon garçon qui se faire de l'argent avec un boulot honnête. En tout cas tu n'es pas du genre à mentir, tu es même trop franc. Tu parles souvent sans réfléchir, sauf qu'aujourd'hui, tu te tiens un peu. Comme cette réplique que tu n'as pas sorti. Tu veux la taquiner et tu as bien envie de la voir s'énerver contre toi. Tu ne sais pas pourquoi mais tu adores les regards méchants qu'elle te jette. C'est une façon comme une autre d'attirer son attention, de marquer son esprit et finalement d'être quelqu'un à part à ses yeux. En réalité tu n'en a rien à faire de l'avis qu'elle a sur toi, ni de l'importance qu'elle te donne. Cependant une petit partie de toi est fier lors qu'elle attrape ses sacs. Tu pouffe de rire en voyant sa première réaction . Si tu ne lui as pas volé l'autre jour et tu lui ramènes maintenant ce n'est pas pour lui faire une fausse joie aujourd'hui. Décidément tu la trouves drôle à être sur la défensive. Tu ne lui en veux, tu ne le prend même pas mal. Elle a bien raison, tu n'es pas quelqu'un de fréquentable et elle fait bien de se méfier de toi.

Enfin tu la laisse vérifier en ramenant ton cul à une place correcte sur le banc. Non pas que le regard qu'elle a sur toi te préoccupe, c'est surtout les gardes qui te regardent te travers qui t'inquiète. Ta moto n'est clairement pas sur un emplacement prévu à cette effet et tu vas devoir la bouger. Pour l'instant personne ne dit rien, mais tu n'as pas envie de provoquer la malchance.  Tu vois bien qu'elle est gêné en tirant sur sa robe. Enfin c'est ce que tu crois quand elle s'installe pour vérifier le contenu de la marchandise. Tu l'as donc observé faire du coin de l'œil, préférant garder ton regard sur les alentours. Tu as même jeté un coup d'œil derrière vous pour vérifier. Tu as pas mal d'ennemis, des gangs rivaux notamment. Ce n'est pas un lieu d'altercations, mais si jamais une bande passe par là, tu n'es pas à l'abri de devoir jouer de tes poings. Enfin tu supportes qu'ils vont plutôt te suivre, la répéter, elle, et s'occuper de vous dans un coin plus tranquille. Heureusement ta tenue te permet d'être direct, tu as la visière de ta casquette plutôt basse pour qu'on ne voit ni tes cheveux, ni tes yeux. Ton marque cache le reste de ton visage mais tu sais que certains peuvent connaitre ta moto.

Elle te sort de ton observation en réagissant à la robe que tu as lavé. Tu aurais dû t'en douter qu'elle n'aurait pas apprécié. Tu aurais peut-être dû payer un pressing, mais tu n'en connais pas, tu n'as pas eu le temps et qu'elle s'estime déjà heureuse du geste que tu as fait. Bon c'est vrai que tu en as pris soin. Tu l'as passé à froid avec des t-shirt banc à toi, pas très sale. Tu ne l'as pas mis dans ta machine de noir, celle que tu lances à chaud pour faire partir le sang et encore certaines tâches sont bien incrustées.

Elle ne te regarde même pas, préférant simplement émettre une question. Tu n'es pas certain qu'elle attende une réponse. En réalité tu es sûr qu'elle n'en a rien à faire. Encore une fois tu as envie d'ouvrir ta bouche, de réplique, sans être méchant. Tu hésites une seconde et finalement tu prends la parole, t'adossant au banc avec désinvolture, contrairement à elle.

« Estime toi heureuse que je t'ai ramené tes fringues princesse. c'est déjà pas si mal non ? »

Tu lèves les yeux au ciel sans la regarder non plus. Tu n'as pas dit cela sur un ton méchant, simplement une phrase lâché pour lui faire  comprendre qu'elle n'a pas intérêt à te faire une scène pour ça. Tu serais bien capable de récupérer le torchon qu'elle appelle "robe" et le mettre en lambeau devant elle. Tu as fait un effort, c'est assez rare et tu n'as pas envie qu'elle se fasse des idées. Tu as déjà trop fait pour elle, la sauver de pickpockets stupides, l'aider à rentrer chez elle, garder ses sacs de shoping et lui ramener, avec en prix un habit propre. Tu te trouves déjà assez généreux et tu n'es clairement pas d'humeur à subir le moindre commentaire. En plus jusque-là tu as été plutôt correcte, tu lui as fait peur en arrivant mais c'était pour marquer le coup, depuis tu ne l'as pas taquiner, enfin pas trop.

Elle reprend t'assurant qu'elle ne va pas te faire un procès mais quand même. Elle ajoute que tu n'aurais pas dû, cette robe est unique et ne mérite pas un tel traitement. Lorsqu'elle mentionne la prochaine fois, tu tournes un regard surpris vers elle. Visiblement elle se rend compte de son lapsus et se reprend ce qui te fait rire.

« Ahah c'est clair qu'il n'y aura pas de prochaine fois princesse, tu m'as pris pour un pressing ou quoi ! »

Tu secoues la tête en souriant. Malgré ta réplique tu ris, comme toujours elle te fait rire. Ce n'est pas pour te moquer, enfin à cet instant tu ne te moques pas d'elle. Simplement sa phrase est amusante et cela dénote peut être un certain intérêt de sa part, malgré toutes les mimiques repoussantes qu'elle a à ton égard. C'est peut être ça qui te donne une idée. En effet tu n'as plus rien à faire avec elle. Tu te doutes qu'elle doit avoir envie de partir, d'ailleurs elle a déjà sorti son téléphone. Tu te penches en avant, sans te rapproché d'elle,. Tu cherches juste son regard et quand tu l'as trouvé tu souris. Elle ne peut clairement pas le voir derrière ton masque, comme tous les rictus que tu fais depuis le début. Tu reprends donc.

« Hey princesse, je t'invite à manger un bout. C'est moi qui régale, j'ai vu un salon de thé plutôt chic, je suis sûr que tu n'as pas visiter tous les cafés de Londres, pas vrai ? »

Tu sous-entend qu'elle ne sort pas beaucoup. Tu te le permet parce que c'est que tu as compris avec la conversation que tu as entendu avec son père. Tu es plutôt observateur et tu n'es pas si con. Tu as saisi qu'elle a un vie bien organisé et l'autre jour elle a profité pour prendre un peu de bon temps. Cela ne doit pas arriver souvent vu la panique lorsque son père l'a appris et le mensonge qu'elle a inventé. Alors oui tu juges sa vie avec les éléments que tu as. Après tout elle te juge aussi et c'est comme ça pour tout le monde. Celui qui ne juge pas au premier regard est un menteur et c'est pire que tout, toi au moins tu es franc et tu ne caches pas l'avis que tu as. Pourquoi tu l'invites ? C'est une façon d'occuper ton temps et profiter de sa compagnie. Malgré son arrogance évidente, son air supérieur, elle te fait rire. C'est peut être son côté peste que tu adores, elle n'a pas froid aux yeux et c'est comme ça que tu aimes la compagnie, avec de la répartie et du punch.

Le fait qu'il ait mis ses mains atroces sur ta robe, te dérange réellement. Mais à première vue, et au toucher de tes fins doigts, ta robe a l'air tout de fois en très bon état, ni abîmée, et ne rejette pas de mauvaise odeur provenant de ce voyou, ou du lieu qu'il habite, ou peu importe. Alors, tu as dû prendre ton calme avec nervosité, et mettre ta colère au placard. Tu prends simplement en compte que tout se termine sans problème, tu retrouves tes vêtements, ainsi que ta robe et une fois que tu auras rangé tes vêtements dans ta garde-robe. Tu pourras enfin fermer cette histoire une bonne fois pour toute. Tu restes juste dans la conclusion, et neutre dans ton jugement sur lui. Tu étais prête à émettre un caprice sur le fait qu'il a touché à ta robe et à laver sans l'ombre d'un doute d'une mauvaise manière celle-ci. Tu te retiens de piquer une petite crise, car tu as conscience que malgré que ça soit qu'un simple voyou, il a quand même fait beaucoup pour toi, et a tenu parole sur tes sacs. Ce que tu ne comprends toujours pas pour qu'il réagit ainsi avec toi depuis le début. En temps normal, même lorsqu'on te rend service par n'importe quel moyen, tu es toujours terriblement peste et méchante, sans aucun cœur et aucune reconnaissante et considération à revendre. Mais avec lui, tu sens que c'est différent, car tu es un peu pris au dépourvue pour ses actions et aussi que t'as besoin qu'au cours de ta vie cela devienne différent de ce que tu connais. Du moins peut-être. Tu apprécies peut-être son côté tout relax et bien détente, il n'a pas l'air de se prendre la tête par la vie, et vit sa vie pleinement en toute liberté. Tu as juste l'impression, qu'il peut être heureux même en vivant dans un carton. Tu ne sais pas vraiment comment il fait, il doit lui suffi de certains détails dans sa vie pour être joyeux. Cette fameuse liberté, c'est sans doute la chose que tu recherches le plus dans la vie, en dehors de l'argent bien entendu.

En tout cas, oui tu t'estimes heureuse qu'il ait pris la peine de te ramener tes sacs et tes fringues. Tu ne connais pas sa vie, ni ce qu'il fait dans la vie et encore moins comment est vitrer sa vie. Néanmoins, tu juges toujours à la première impression, et venant de lui, vu son comportement indiscipliné, ses attitudes insolentes et sa manière d'être repoussante et répugnante, tu peux le juger facilement. Comme depuis le début, depuis qu'il t'a secouru dans cette ruelle miteuse. Alors, tu aimes à penser qu'il n'a pas une vie bien charger, et pas intéressante. Ce qui l'a permis sans forcer de te rejoindre au point de rendez-vous en plein milieu d'une journée. Contrairement à toi, tu as dû attendre d'avoir une journée off, et que ton père soit en voyage d'affaires. Etant donné qu'en journée, tu es assez occuper par tes occupations, tes études et ton art musical, et que le soir, tu es littéralement interdit de sortir dehors, au moment où la nuit tombe, peu importe l'heure. Enfin, quand ton père est présent à la demeure, mais de nature, tu es loin d'être une fille qui aime sortir, surtout le soir. Pour toi, lorsque la nuit tombe, c'est synonyme de pourriture, de danger, de crasses et de déchets encore plus grands ! Pour toi la nuit, c'est la sortie des bas-de-gamme, des moins que rien dans ce monde, des sous-merdes à éviter, et à brûler comme des cafards. Au fond, même sans l'autorité de ton père, tu ne sortirais jamais de ton confort une fois que la lune commence à chasser le soleil dans le ciel.

Tu préfères ne pas le regarder dans ce que tu vas lui répondre, malgré tout, tu ne te sens pas toi-même à cet instant. Devoir sans le montrer, admettre qu'un pouilleux comme lui t'a filer un magnifique coup de main au point que ton si petit cœur en soit reconnaissant, ça te donne littéralement la bouche sèche de haine. << Oui c'est pas si mal. Cela m'a vraiment étonnée de vous. Mais estimez vous heureux de ne pas avoir eu de mauvaises intentions envers moi. Sinon, vous l'auriez regretté. >> Précises-tu avec fermeté sans aucune retenue. Tu restes sérieuse dans ton attitude, démontrant que tu ne rigole pas sur le sujet et garde un sérieux en béton armé. Malgré tout, il peut jouer les gros dur, ou l'humoriste idiot. Il a montré tout de fois une certaine gentillesse étonnante dans cette aide qu'il t'apporte alors qu'il ne te connait même pas. Le genre de pacifique amicale dont personnelle, tu es incapable de donner n'étant pas faite comme ce bois, et encore moins pour un inconnu.

En tout cas, c'est sans douter de quoi que ce soit, tu es certaine que tu ne veux plus le revoir. Peu importe ce qu'il pourra faire, il te répugnera et te dégoûtera de toute manière. Il ne vient pas de ton monde, et tu préfères qu'il reste loin de toi et de tes habitudes pour le bien de l'équilibre du système. Tu veux vite le renvoyer dans l'obscurité et dans sa misérable vie dont tu ne veux connaître aucun détail. Tu ne connais même pas son prénom par exemple, et il est évident que ce n'est pas dans tes manières de demander le prénom d'une personne inférieur à la tienne. Cela ne t'intéresse pas du tout. Lorsque tu as dit "prochaine fois", cela est venu tout naturellement et sans réfléchir. Tu t'es senti gênée de honte, et tu as évidemment voulu rectifier le tir pour corriger cette erreur inconnue. Tu hausses légèrement les épaules d'ignorance à sa réplique, en observant en douceur la fontaine en or au milieu du Rond Point. << Non bien sûr, je vous prends pour un cafard idiot pollueur et sans intérêt. >> Tu es même à deux doigts d'ajouter qu'il ferait mieux de retourner dans son trou pourri. Son rire n'est pas du tout à ton goût, comme sa phrase d'ailleurs. Qu'est-ce qu'il peut automatiquement t'énerver lorsqu'il se met à rire. Heureusement qu'il porte un masque cet idiot. Tu ne vas certainement pas le prendre pour ton pressing. Pourtant, vu ta réaction lorsque que tu as découvert ta robe, il devrait pourtant se douter que tu ne lui donnerais pas ce rôle sur un plateau d'or. Tu es un peu fatiguée, notamment par sa présence et de son comportement qui finit toujours par te gonfler. Néanmoins, tu restes perplexe sur le fait que tu dois appeler dès maintenant un taxi. Malgré que tu prends ton téléphone en main, il y a un côté de ta personne qui aimerait rester un peu ici. Du moins profiter de la journée et du soleil, et surtout, profiter que ton père soit absent pour être un peu… libre. Tu n'as pas oublié que des soins et de la manucure t'attentent chez toi. En pensant à ça, tu allonges doucement tes doigts sur ta cuisse, et tu baisses les yeux afin d'analyser tes beaux ongles, et imaginer diverses couleurs sur la surface de tes ongles.

C'est là que survient une proposition totalement absurde et irréalisable de sa part. Tu crois rêvée lorsqu'il t'invite à manger, ou du moins à aller dans un salon de thé, et chic en plus. Tu hésites sincèrement entre rire de moquerie ou l'envoyer littéralement boulet pour qu'il se calme dans ses ardeurs. Tu as énormément envie de dégonfler son assurance, il croit quand même pas qu'il y ait une chance que t'accepte une telle proposition ? Avec quelqu'un comme lui ? C'est tellement pas compatible, et même avec aucune personne dans ce bas monde ! Tu vas certainement lui rappeler qui tu es, et ce que lui, il est, pour qu'il comprenne bien certains points. Comme par exemple qu'il est impossible qu'une fille si majestueuse et gracieuse que toi aille avec un homme aussi vulgaire et indiscipliné que lui, et ça dans n'importe quel endroit. << Ai-je bien entendue ? Vous… vous m'invitez à aller siroter un thé ? Vous ? Voyons, soyez un peu sérieux, il n'y a aucun espoir que je sorte avec quelqu'un de votre espèce dans un quelconque lieu. Réveillez-vous, et arrêtez de rêver. >> tu émets même un petit rire discret et doux, mais en retenu, représentant toute ta droiture, et que tu n'as pas réellement l'habitude de rire. Même pour se moquer, car en temps normal, tu es tout le temps directe et froide dans les plus grandes largeurs peu importe la situation, et ça sans émotion et expression. Après avoir vérifié rapidement l'emplacement de ton masque sanitaire à travers un doux geste de la main, suite à ton faible rire. Tu reprends rapidement la parole. << En sois, il est vrai que je n'ai pas visité tout les cafés, ni tout les salons de thé. J'adore particulièrement le thé, j'en sirote souvent le soir chez moi. >> C'est bien la première fois que tu parles ouvertement de toi, où tu en fais un peu découvrir sur toi. Du moins, dans ce que tu peux aimée par le biais d'un simple détail sur une boisson que tu adores, et que tu partages ainsi en toute sérénité. Néanmoins, venant de ta part, cela est déjà beaucoup trop ouvert, surtout face à une personne comme lui. C'est pour cette raison qui tu t'es arrêté subitement, réalisant que tu en disais déjà bien trop, en quelques mots seulement. L'envie de sortir dans une enceinte avec lui ne t'enchante vraiment pas, et accepter son invitation ne te traverse pas l'esprit. Ça parait totalement évident.

D'une manière totalement en retenue, tu te dérouilles à l'observer du coin de l'œil, vraiment hésitante pour plonger ton regard dans le sien. Comme-ci que tu n'osais pas. Il est dorénavant assit correctement sur le banc, et tu l'as bien remarquer. Comme une vague inattendue, tu deviens pensive. Il est vrai que tu n'as que trop rarement l'occasion de pouvoir sortir comme ça en toute liberté, sans avoir la crainte que ton père prenne connaissance que tu traînes un peu trop dehors. Il refuse que tu sortes pour faire des activités simplement pour te protéger, toi et ta santé, mais aussi l'étendue faiblesse que peut représenter une jeune femme de ton âge. Selon ton père. Néanmoins, en refusant catégoriquement son invitation osée, tu as comme une sensation amer qui te surnage soudainement. L'absence de ton père te donne l'envie étrange de profiter de ça, afin de sortir un minimum en journée, où du moins faire du shopping dans les boutiques les plus chics, ou alors dans des endroits chics et classes comme des salons de soin ou relaxant, ou encore même, un salon de thé. Avoir une fine liberté, sans avoir la crainte de voir "père" s'afficher sur l'écran de ton téléphone, car il te trouve pas à la villa, dans une heure où tu devrais y être. << La princesse aimerait tout d'abord connaître votre prénom. Et vous de connaître le mien. Avant de penser à m'inviter quelque part, la moindre des choses, c'est de connaître l'intitulé de chacun, vous ne croyez pas ? À moins que vous préférez que je vous nomme par des surnoms que vous définirai à merveille à mon avis. Genre… serviteur… Et personnellement, vous pouvez continuer à m'appeler "princesse", ce n'est pas comme-ci que cela me déranger. >> En ce qui concerne le serviteur, tu fais référence d'il y a deux jours, où il pensait que tu le prenais pour son serviteur lorsque tu as voulu qu'il porte tes sacs dans le hall de l'immeuble. En autre, tu as bien remarqué qu'il t'appelait "princesse" depuis le début. Tu ne l'as pas soulignée, car tu le prends évidemment pas mal, te considérer réellement comme une princesse, voir même une déesse. Alors tu adores qu'un type comme lui t'appelle princesse. Tu estimes que cela démontre ta supériorité en sois. En dehors de ça, tu doutes réellement que son soi-disant salon de thé soit vraiment chic. Tu imagines qu'il est loin d'être l'homme à se rendre dans ce genre d'endroit, et à pouvoir se payer un prix comme bon lui semble. Sa proposition a été osée, frôlant presque le ridicule tellement que cette invitation pourrait venir d'un cauchemar, mais cela t'a bien étonnée de sa part. Il doit certainement avoir confiance en lui, mais à ce point, il n'a même pas froid aux yeux. Un autre problème, c'est qu'en réalité ça te dérange également de te trimbaler avec tes sacs. Cela va te charger inutilement. Si au moins il avait un véhicule, tu aurais pu les mettre dans le coffre de l'engin. Mais non, il a une vulgaire moto. D'ailleurs, tu espères qu'il ne compte pas te faire monter sur cet enfin. Tu n'as jamais grimpée sur une moto, et il est hors de question que cela change aujourd'hui. Sa moto doit être crade et huileuse. Beurk, tu ne veux pas y mettre même le bout de ton index sur son métal. << Cela va de soi, je veux bien tenter l'expérience, je suis bien curieuse de connaître le salon de thé chic que vous avez en tête. À mon avis, c'est un bobard de votre part. >> Derrière ton masque, tu abordes un léger sourire amusé et souciant au coin de tes lèvres. Tu finis par accepter sa proposition, mais dans le but de profiter de cette journée, et de l'absence de ton père. Tu ne te vois pas rater cette occasion, alors tu profites tout simplement. Si ton frère remarque ton absence, cela est beaucoup moins grave, et il peut comprendre que tu as voulu prendre ta journée pour sortir un peu pour profiter du soleil. La réelle crainte que tu peux avoir, c'est que tu croises une personne que tu connais, et qu'elle te voit avec lui ! Ça serait le pire des scénarios, alors tu vas faire en sorte de rester discrète, et garder ton masque sanitaire avec soin, évidemment.  
 

Tu souris derrière ton masque à sa réplique. Tu te demandes si elle a conscience de l'importance de ce qu'elle dit. Tu connais son nom de famille et donc tu en sais un peu plus elle. Tu sais que son père trempe dans des affaires louches. Certaines rumeurs courent aussi sa mère et la triade. Avec sa réflexion tu te demandes si elle si innocente que ça. A moins qu'elle ne fasse mentionne que du pouvoir de son père et celui de ses avocats. En réalité tu n'en as rien à faire, une bande d'avocat ou la mafia, rien ne te fait réellement peur. Tu dois bien mourir un jour et tu sais que tu n'es pas le plus fort et surtout pas immortel. Enfin tu ne risques rien puisque tu ne lui veux aucun mal, pour le moment. Un jour viendra tu auras peut être besoin de te servir d'elle. Au fond c'est pour ça que tu lui as ramené ses sacs, tu veux la garder comme un as dans ta manche. C'est vrai que tu le trouves drôle et que tu apprécies son sale caractère. Elle te fait rire plus qu'elle ne te vexe. Tu imagines qu'elle doit en froisser plus d'un avec son regard froid, sa répartie cinglante, mais toi tu adores ce côté-là de sa personnalité, car tu sais répondre à ce genre d'attaque et surtout parce que cela ne te touche pas. Tu sais ce que tu vaux et tu n'as rien à prouver à personne. Tu te considères comme libre de toutes obligations, même envers le clan, tu n'as pas de compte à rendre. Tu ne sais pas rester à ta place de toute façon et ils ont bien compris qu'il était inutile d'essayer de te faire quoi que ce soit de toi. Tu fais ce qu'il te plait, quand ça te plait.

« Oh je vous ai étonné, vous m'en voyez ravi ma belle. »

Tu pouffes de rire en ayant pris une voix condescendante. Oui tu la taquines à nouveau mais ce n'est pas méchant. Tu entres même un peu dans son jeu en la vouvoyant, ce que tu n'as jamais fait depuis le début. Tu as compris que dans son monde le tutoiement est un signe d'irrespect, pourtant tu ne vas pas te mettre à la vouvoyer constamment. Cette fois ci c'est uniquement dans le but de la faire rire. Alors que tu lui répliques que tu n'es pas son pressing, elle s'en presse de t'insulter de cafard. Tu la regards du coin de l'œil en acquiesçant. Elle ne sait pas à quel point elle a raison. Le gang a bien essayé à plusieurs reprises de te faire éliminer. Tu n'es pas un élément stable et fiable. Tu fais bien ton travail lorsque tu le veux bien. Tu n'es pas fait pour rentrer dans les rangs, mais ils ne sont pas arrivés à te faire sortir les pieds devant.

« Je suis pire qu'un cafard ma belle. Je serais plutôt un virus. »

Tu t'adosses confortable au banc en imaginant une maladie à ton nom. Le terme n'est peut-être pas bien choisi. Un virus a besoin d'un hôte pour s'exprimer, ce qui n'est pas ton cas. Tu serais plus un organise vivant autonome avec une capacité de contamination. Tu serais plus une bactérie, enfin tes connaissances en biologie sont inexistantes et tu as dit ça comme ça, sans réfléchir. Comme la proposition que tu lui as fait, tu as bien envie de passer un peu de temps avec elle. Tu sais qu'elle peut encore te faire rire et dans un sens tu apprécies sa compagnie. Ce n'est pas tous les jours que tu fais de nouvelles rencontres et elle vient bousculer un peu ton quotidien. Alors c'est vrai, tu as envie de sa compagnie. Tu te doutes qu'elle risque de refuser, mais après tout, elle aussi à peut-être envie de mettre un peu de piment dans sa vie et si c'est le cas, tu es celui qu'il lui faut.

Ton sourire est caché par ton masque, mais tu adore sa réplique et son rire retenu. Tu ne l'as encore jamais entendu rire, ou alors juste pouffé de rire à quelques réflexions à toi. C'est la première fois qu'elle se moque ouvertement de toi et tu adores ça. Tu ne perds pas une minette de ses mimiques et de sa posture alors qu'elle te remballe correctement. Cela ne te perturbe pas, tu t'attendais à ce genre de réactions. L'inverse t'aurais réellement étonné. Elle n'a pas l'air du genre à fréquenter des gens comme toi, qu'elle doit trouver inférieur et repoussant. Pour seule réponse tu hausses les épaules, signe qu'en effet tu n'avais pas grand espoir qu'elle accepte, mais qui ne tente rien n'a rien. Tu soulignes les termes qu'elle utilise "sortir avec quelqu'un de votre espèce" Tu as encore envie de rire devant tant de considération. Dans un sens même si c'est négatif à ses yeux, tu prends ça comme un compliment. Tu n'es pas comme la plupart des gens. Tu n'es pas un mec banal qui se tue au travail, persécuté par la société et ces contraintes. Tu n'es pas un banquier riche qui se joue avec l'argent des autres et tu n'es pas non plus un sans-abri qui crève la faim. Tu es assez fier de la vie que tu as, elle n'est pas parfaite mais c'est la tienne et tu ne la changerais pour rien au monde. Enfin si peut être…seulement tu ne connais que ça et ça te convient.

Tu n'as pas répliqué, préférant lui laisser un temps de réflexion. Elle te surprend quand elle répond indirectement à ta question sur ses sorties. Tu te permets de l'observe du coin de l'oeil, ravi d'en apprendre un peu plus elle. Après réplique tu crois son regard que tu soutiens un instant avant de détourner les yeux pour lui répondre.

« Ça ne m'étonne même pas, c'est bien le genre de trucs que tu dois aimer. Je t'avoue que je prends rarement de café, ni de thé. On va dire que je bois rarement de boissons chaudes. »

Tu as gardé ton regard dans le vague, te souvenant de ton enfance, quand tu aurais tué pour un chocolat chaud pendant les longues nuits d'hiver. A cette époque tu te démenais pour survivre et arriver à avaler quelques choses de solide était déjà un exploit. Tu n'as pas de souvenir comme d'autres enfants, soit d'un noël au coin du feu avec des biscuits et une boisson chaude. Toi tu as souvent passé les fêtes dans la rue. Tu as plus fréquenté les soupes populaires que les salons confortables. Et encore tu as rapidement compris que ces endroits étaient aussi dangereux. En effet avant de rencontrer ton frère de cœur, tu étais seul et cela attirait les regards. Certaines personnes ont essayé de profiter de toi, ou de t'aider, dans un cas comme dans l'autre tu as toujours fuit, refusant de faire confiance à qui que ce soit.

Tu t'es un peu dans tes pensées et sa voix te ramène à la réalité actuelle. Tu écarquilles les yeux quand elle te demande ton prénom. Alors là tu n'aurais jamais cru qu'elle s'intéresse autant à toi pour avoir envie de mettre un nom sur ton visage. Tu es presque flatté mais, tu n'en montres rien. Tu ne veux pas lui donner la satisfaction de voir une lueur de fierté dans ton regard. Tu ris doucement pendant sa réplique. En effet tu étais persuadé qu'elle allait te trouver un surnom ridicule, comme clochard ou pouilleux. Elle mentionne "serviteur" et tu fronces les sourcils signe qu'il faut qu'elle trouve mieux. Tu n'as clairement pas l'allure d'un serveur, quoi qu'avec elle tu dois bien admettre que tu as plus fait le chevalier servant qu'autre chose. Au fond tu n'es pas un connard, tu n'es pas réellement méchant. Tu portes juste ta carapace de dur pour éviter de souffrir et te protéger. Seulement face à elle, tu lui as laissé voir autre chose de toi par une légère fente de gentillesse.

« Waou t'as raison je dois rêver...Tu peux m'appeler GD. Si ça te va je vais garder princesse Tzukanji…A moins que sa majesté préfère princesse Kitana, princesse Kitty, ah ça te va si bien ! »

Oui tu connais son prénom, une fois que tu as eu son nom de famille il n'a pas été difficile pour toi d'en apprendre plus. Tu as l'impression qu'elle ne va pas apprécier. Tu sais que ça va surement la conforté dans l'idée que tu es un sale pervers qui s'est renseigné sur elle. Dans un sens elle n'aurait pas tort. Tu aimes savoir à qui tu as affaire. Tu n'aimes pas être pris au dépourvu. Tu dois connaitre tes ennemis et le nerf de la guerre est l'information. Ce n'est pas le tout de savoir jouer des poings, tu dois être capable d'appuyer la ou ça fait mal. Tu fais souvent dans l'extorsion et dans le domaine tu dois connaitre l'entourage d'une personne pour pouvoir menacer les bonnes personnes, mentionner les bons noms et avoir des points de pressions.

Tu as bonne espoir qu'elle accepte vu la tirade qu'elle vient de te lancer, alors tu attends avant de relancer ta proposition. Car oui tu n'as pas l'intention d'accepter un refus. Tu sais qu'elle ne sort pas souvent et qu'elle doit avoir envie de profiter. Bon elle n'a peut-être pas envie d'en profiter en ta compagnie, mais visiblement elle est un peu moins répugné par ta présence, enfin c'est l'impression que tu as vu son comportement. Est-ce que c'est ta tenue ou le fait que tu portes toi aussi un masque, ça évite que tu pollues son air. Dans un cas comme dans l'autre, tu t'en fiches, elle te fait passer le temps et c'est agréable pour une fois de ne pas avoir à jouer des poings et de ne pas être obligé de jouer les gros bras

« Pince moi, je rêve vraiment ! Je te jure que j'plaisante pas, je t'invite princesse. Tu pourras prendre tout ce qui te chante, c'est moi qui régale. Rejoins moi sur l'avenue, histoire que je trouve une place convenable pour mon bolide. »

Tu as haussé un sourcil à ta réplique. Tu es certaine qu'elle te croit pauvre, sans un souci pour te payer un repas décent. Tu es avide de lui prouver le contraire, parce que tu sais que l'argent ne fait pas tout. Tu as bien d'autres méthodes pour parvenir à tes fins et tu comptes bien lui faire découvrir l'étendue de ta palette d'action. Tu as bien vu un salon de thé qui avait l'air plutôt chic. C'est vrai que ce n'est peut-être pas à la hauteur de ce qu'elle connait mais à tes yeux, il était déjà très snob. Un logo épuré en devanture, quelques tables assez éloigné les unes des autres et de l'extérieur le tout avait l'air assez propre, trop à ton gout, mais surement pas assez au sien. Tu te lèves et tu sautes par-dessus le banc pour grimper sur ta moto. Tu as la décence de t'éloigner d'elle pour démarrer et partir. Tu ne sais pas si elle va réellement venir sur l'avenu. Tu as peut être titillé sa curiosité avec ton invitation en tout cas tu l'étonnes.

Tu ne te prends pas la tête pour garer ta moto. Tu as trouvé une ruelle dégagée et tu l'as laissé là. Tu n'es pas du genre à fréquenter les parkings, sauf pour des réunions de gang et ce n'est généralement pas en pleine journée. Une fois cela fait, tu as pris ton casque avec toi et tu as rejoint l'avenue principale. Dans celle-ci tu es loin des gardes royaux, mais la police peut toujours faire des patrouilles. Tu as donc gardé ton masque et ta casquette bien enfoncé sur ta tête. Tu l'as rapidement vu et tu t'es approché, lui indiquant un établissement un peu plus bas sur la rue.

« Si tu veux bien te donner la peine de me suivre, je t'amènerais au paradis princesse….»

C'est la dernière fois que tu vas te perdre dans une rue louche dans les tréfonds de Londres. Afin d'éviter de te retrouver dans une situation aussi délicate qu'une feuille en automne sur une branche. Même si au fond, te faire agresser par deux voyous ne te fait réellement pas peur, tu sais que tu es capable de te défendre toute seule sans utiliser la moindre force physique, car évidemment, c'est bien loin d'être ton point fort. Mais tu as bien d'autres tours dans ton sac pour contre-attaquer et souvent, cela fait bien plus mal et est bien plus utile qu'un simple coup de poing sans importance ou encore qu'un vulgaire coup de couteau. Ces gestes qui n'ont aucun effet sur la durée, sont pour toi pour les faibles qui n'ont aucune ressources valables pour contre-attaquer et exister dans ce Monde. Avoir que la violence physique est bien synonyme qu'une personne vient du bas étage de ce Monde, et n'est pas pour importance. Alors qu'il est simple pour toi de le pulvériser, et de détruire sa vie misérable. C'est sans retour, que par exemple, tu n'hésites pas à élaborer une vengeance à coup de poker, et tranchante où tu as toujours toutes les cartes en main pour pouvoir émettre ce type de plan sans aucun crainte que des répercutions se retournent contre toi. Tu as conscience que tu as beaucoup de pouvoir grâce aux gens qui t'entourent, comme ton père principalement, et tu sais que tu as une carte secrète au fond de ta manche, avec la Triade. Même si tu préfères éviter de trop t'approcher d'eux, car le système mafieuse n'est pas du tout fait pour toi. Malgré tout, tu cherches à rester honnête dans la vie, du moins, à respecter la loi le plus possible. Tu as également, beaucoup d'argent, prêt à donner de sa valeur, pour combler, ou même soudoyer si cela est nécessaire. Et tu ne t'en caches pas du tout de ces gros détails. Alors pour toi, aucune personne et encore loin des personnes comme lui, peuvent te faire "tomber" et foutre en l'air ta vie. Toi, tu peux devenir la Némésis sans scrupule et donner un châtiment pour beaucoup de bas monde sur cette planète. Mais cela fait partie des nombreuses armes dont tu disposes, et tu serais prête à t'en servir sur n'importe quelle personne qui aurait oser réveiller ta colère en t'embêtant d'une manière un peu trop brutale. Avec lui, cela n'aurait rien changer si jamais il aurait eu des mauvaises intentions envers toi. Peu importe la manière dont il se serait prit. De toute façon, tu es assez rancunière et tu pardonnes jamais ! Peu importe s'il t'a bien aidé, et t'a tirer d'un vole de deux voyous. L'infime espoir d'avoir une reconnaissance envers lui se serait envolé d'un claquement de doigts. En tout cas, il te répond en te vouvoyant dans un premier temps, mais évident tu imagines bien qu'il fait ça pour se foutre de toi, ou bien pour te taquiner. Tu fronces un peu les sourcils, étant donné que tu es bien loin de la fille qu'on peut taquiner gratuitement comme ça. Tu n'es spécialement le genre de personne avec qui on peut plaisanter et rire à tout bout de champ. Néanmoins, tu n'as rien à répliquer là-dessus. Tu le laisses dans son délire. Si tu ne soulignes plus sur le fait qu'il te tutoie, et même si tu te sens toujours autant insulter par cette manière irrespect. Tu as finalement contre ton gré pris cette habitude même si ça continue à te gêner. Mais bon, tu as bien remarqué qu'il est habitué à avoir cette manière et rien ne le fera changer. Tu pourrais piquer des crises chaque fois qu'il te tutoie, mais à force ça risque de devenir long et tu te prendras la tête plus qu'autre chose.

En tout cas, ça ne t'a pas fait rire, et tu restes sérieuse, et presque glaciale sur ce moment. N'ayant aucune réaction. Pour toi, il est juste un cafard répugnant, et bien inférieur à ta personne. Tu ne te gênes pas pour lui signaler cela, même si à ton avis, il a dû avoir compris depuis le début ton fond de pensée. Toi, tu dis ces choses pas pour le taquiner, mais bien parce que tu le penses sincèrement. Tu n'as pas ta langue dans ta poche, et ça se fait remarquer tout naturellement. Visiblement, il a bien conscience de cela, tu ne sais pas vraiment dans quel sens il s'auto proclame encore pire qu'un cafard. Mais peu importe, tu finis par ne plus réellement prendre au sérieux tout ce qu'il dit. Même si au fond, tu ne l'as jamais pris au sérieux et encore mois les mots qui sortent de sa bouche. Cela t'étonnerait fortement que le terme virus soit approprié pour lui. Un virus ça contamine autour de sois, et tu ne penses pas du tout que des personnes souhaitent devenir comme lui. Du moins toi, c'est comme ça que tu vois les choses, car évidemment, pour toi le terme virus tu le penses plus niveau médical et biologie. Voilà, il raconte encore des conneries. Alors tu n'es pas convaincue, et tu vas rester sur le cafard répugnant et idiot pour le décrire. << Oui oui, c'est ça. Par contre, je ne suis pas, "votre belle". Même si le terme belle me désigne à la perfection. Mais le déterminant possessif n'est pas du tout nécessaire. >> Dans sa phrase, c'est bien la façon dont il t'a appelé que tu soulignes en priorité. Évidemment, tu te trouves belle comme un diamant brut, mais c'est le mot "ma" qui vient avant qui te dérange comme un frisson dérangeant qui te traverse le corps.

Sa proposition a aller siroter un thé te survient comme un mur en pleine face. Tu étais loin d'imaginer que cela pouvait tourner ainsi entre vous. Tu étais bien dans l'optique qu'une fois tes sacs en main, ça aurait été un mince au revoir et tu l'aurais oubliée une bonne fois pour toute. En même temps, pour qu'il t'aide comme ça sans te connaître depuis votre rencontre, tu te demandes dans un coin de la tête si tu ne lui as finalement pas taper dans l'œil. Ce qui ne serait pas étonnant, car tout les hommes sont à tes pieds et sont hypnotisés par ta beauté naturelle. Evidemment, tu le remballes sans aucune hésitation. Toi sortir avec un type comme lui ? Même dans les rêves les plus fous cela est impossible. Mais tu as fini par te dire plusieurs choses dans tes pensées. Tu voudrais profiter de l'absence de ton père et de ta journée pour être libre comme le vent qui caresse tes cheveux. L'hésitation te survient, car tu peux profiter de cette journée toute seule après tout. Mais, et si tu te repaumeras encore dans une rue miteuses que tu connais pas ? Cela est fort possible car tu n'as pas un sens d'orientation exceptionnel, et même médiocre. Tu connais pas non plus Londres par cœur, même pas du tout. A part les quelques rues qui sont proches de ta demeure. Plus loin dans l'horizon tu connais rien, à part cette place évidemment. L'envie de déguster un thé et son appel de découvrir un salon de thé te donnent également bien envie. Même si tu doutes que son salon de thé soit aussi chic comme il le prétends si bien. Le meilleur moyen de le savoir et de vérifié par tes propres yeux. Mais tu te jures qui si son lieu ne te plait pas, tu t'en iras tout simplement sans plus attendre.

Emballée par le thé, tu en dis un peu plus sur toi en dévoilant que tu adores ça, et que ça t'arrive d'en siroter chez toi, en lisant quelques romans par exemple. Jusqu'à que tu t'arrêtes subitement, réalisant que tu commençais à parler d'une magnifique personne, toi, à un pauvre type comme lui. Quel intérêt ? Aucun. Il te répond que cela ne l'étonne pas que tu aimes ça, et que lui boit rarement de boissons. Pouaa, tu hausses les épaules en étant désintéressée de ce qu'il raconte. << Je m'en fiche complètement de votre vie vous savez ? >> Au moins, ça c'est clair, et tu préfères être précise avec lui. Tu n'as pas besoin de savoir qu'il ne boit pas de boissons chaudes, car tu t'en fiches complètement, et même les plus fins détails de sa vie. La seule chose qui t'intéresse de lui, c'est son prénom. Du moins, parce que c'est simplement la moindre des choses de connaître son prénom avant d'aller à un endroit avec lui. Tu ne vas pas non plus sortir avec un inconnu, sans connaître son prénom. C'est simplement respectueux, et même prudent. En tout cas, tu as croisé son regard lors de cette échange. Un peu trop même, alors tu as immédiatement changée de champ de vision, comme-ci que tu ne voulais pas plonger tes yeux dans les siens. Sans réelle raison.

En tout cas, tu finis bien par lui demander son prénom, du moins tu sous-entends cela. Néanmoins, au fond de toi, cela ne t'aurait pas dérangé de continuer à le surnommer par des surnoms qui lui vont comme un gant. Et vu ta Vision du Monde, cela n'aurait certainement pas été joli. Alors autant connaître son prénom, mais comme dit, c'est simplement par principe. GD ? Tu n'es pas stupide, ce n'est pas vraiment un prénom, évidemment. Est-ce un surnom qu'il a eu au cours de sa vie ? Peut-être des initiaux, ou alors un pseudonyme ou encore un qualificatif. Mais bon, tu ne cherches pas à comprendre plus, s'il veut que tu l'appelles GD, tu vas donc l'appelée ainsi. Même si te connaissant, il ne sera pas rare que tu lui donnes des surnoms que tu as toi-même approprié pour lui. Ce qui te choque là-dedans, c'est que lui, connaisse déjà ton prénom, et ton nom d'autant plus. Alors, tu ne t'y attendais pas, et limite, ça te fait peur. Tu te poses de nombreuses questions dans la tête sur le pourquoi et le comment il connaît déjà tout ça. Pourtant, tu ne lui as évidemment rien dit à ce sujet. Immédiatement, tu t'es tournée un peu vers lui, où tu le regardes en soutenue sans détourner une seule fois ton regard. Tu as l'air surprise, et cela se lit dans tes yeux. << Je crois également rêver. Vous connaissez mon prénom et mon nom ? Comment cela se fait-il ? Enfin, vous ne prononciez pas vraiment bien mon nom. Mais il me semble que vous me devez des explications. J'ai juste l'impression, que vous vous êtes renseigner sur moi comme un vulgaire… Prédateur. >> Ça te dégoûte rien que d'y penser. Tu espères que cela n'est qu'une illusion, et que rien n'est concret. En dehors de ça, il peut t'appelé par n'importe quel surnoms, tu t'en fiches complètement. Car cela te fait ni chaud ni froid venant de lui, même si "princesse", ça te fait plaisir. Tu attends des réponses de sa part le plus rapidement possible. Tu as une crainte de la nature de sa connaissance, mais ta curiosité peut devenir bien lourde avec toi et il semblerait qu'une réponse de sa part semble impérative pour te sentir bien mieux. En tout cas, il a bien mal prononcé ton nom, puisque ce n'est pas Tzukanji, mais Tsukanji. Il faut bien dire la première syllabe avec une douceur, comme une caresse. L'inquiétude te submerge, et tu n'es plus vraiment certaine d'aller avec lui quelque part. Au final, tu sais absolument rien de lui, et peut-être, c'est un dangereux criminel, mais qu'un simple plouc délinquant. Si ça se trouve, il sort tout juste de taule, ou quelque chose comme ça.

Allez, trop tard, tu vas quand même y aller avec lui. Peu importe, tu vas pas te laisser impressionnée par une crapule. S'il tente quoi que ce soit avec toi. Tu lui feras regretter et il retournera vite dans son trou, ou dans sa cellule. Puis de toute manière, un salon de thé, c'est bien un lieu public ? Évidemment. Alors s'il le faut, et que tu sens que quelque chose cloche. Tu feras la victime parfaite pour t'en débarrasser. Jouée ce rôle, tu le fais à merveille tellement tu as un jeu d'actrice exceptionnel. Tu pourrais faire les plus grands films avec les plus grands réalisateurs. En sois, tu fais déjà du théâtre, et de l'art dramatique. Même si clairement, tu préfères la musique et la danse. T'as besoin de changer d'air, de bouger de ce banc et tu verras bien comment tout va se dérouler. Tu penses juste à l'opportunité que tu as de profiter de ta journée, et à te vider la tête dans le bon sens. Tu te vides la tête, sans dire un mot. Tu respires un bon coup, alors que lui s'éloigne avec sa moto. De toute manière, peu importe sa vie de criminel, peu importe son cassier justicière. Il est bien loin de te faire peur.

Heureusement, il n'a pas démarré son engin polluant devant toi. Sinon il est certain que tu aurais piqué une crise. En tout cas, son invitation, tu finis par le trouver étrange. Ça doit cacher quelque chose, car tu restes persuadée qu'il n'a pas les moyens pour aller dans un bâtiment chic. Il a dit que tu pourras prendre tout ce qui te chante ? Quelle blague. Si c'est le cas, tu vas juste le ruiner encore plus ce qu'il est déjà. C'est une certitude. Mais bon, vu qu'il a dit ça, tu ne vas te gêner. Après tout, s'il est fauché, ce n'est pas ton problème. En tout cas, tu te lèves à ton tour, et tu attrapes tes sacs en main. Tu vérifies rapidement ton chouchou rouge fraise qui tient ta queue-de-cheval. Tu la un peu regarder s'éloigné avec sa moto, l'a démarré et allé à l'avenue en question. Tu suis cette direction, afin de te diriger vers l'avenue. Mais il aurait pu être plus précis. De quelle avenue parle t-il ? Tu aurais pu préciser que tu peux te perdre tellement facilement que tu serais capable de te perdre dans ta propre villa. Tu imagines, qu'il devrait le savoir ce détail. Mais bon, finalement, tu as capté de quelle avenue il s'agissait, car elle n'est pas bien loin. Tu as juste à marcher un peu pour arriver à l'entrée de cette avenue. Tu l'aperçois rapidement un peu plus loin, grâce à son look. Tu essayes de voir où se trouve ce salon de thé, mais il finit t'indiquer sa direction, et immédiatement, tu remarques difficilement l'étendue de la structure. << Ça va ça va, n'en faites pas trop non plus. >> "Je t'amènerais au paradis princesse". A-t-il vraiment sorti une telle phrase à t'en faire saigner les oreilles ? Cela n'étonnerait fortement si tu allais au paradis en sa compagnie. Et même si tu adores le thé, il s'agit que d'un salon de thé. Ce n'est pas non plus exceptionnel. D'autant plus que tu as l'impression qu'en voyant le bâtiment s'approcher de toi, ce salon de thé n'a pas l'air vraiment à ton standing. Il a l'air sympathique à première vue, mais ça ne serait pas un salon où tu irais tous les jours. Il pourrait au moins être gentil et faire son serveur bon sang. Tu portes tes sacs depuis tout à l'heure, tu as dû marcher pour venir jusqu'ici, alors que lui, il est venu sur son engin. Il est pas du tout galant, ni gentleman, c'est fou. Il n'a vraiment aucune manière et tu as l'impression qu'il ne sait pas du tout se comporter avec la gente féminine. Tu n'arrives pas à croire que tu fais ça simplement pour un vulgaire salon de thé. Près du salon, tu soupires de fatigue derrière ton masque, avant de te tourner vers lui. << Avant d'entrer à l'intérieur. J'aimerais être certaine que vous avez de quoi payer. >> Tu l'observes soutenue et avec précision. Tu tiens à être rassurée, car au final, tu doutes même qu'il ait même une pièce dans sa poche. Tu ne tiens pas à payer non plus, car ce salon aussi sympa soit-il, ne te dit vraiment rien. Evidemment, tu ne veux rien payer pour lui. Et tu ne veux pas te faire rouler ou q'une fois l'addition arrivée, c'est toi qui doit payer et qu'il s'est juste servi de toi pour se faire plaisir. Enfin, même si c'est le cas, tu imagines qu'il choisirait un endroit plus à son style. Mais il est clair rien que par ça, tu le ferais regretter. Avec lui, tu as juste l'impression qu'il cherche à te rouler constamment. Alors tu préfères prendre tes précautions, avant de faire quoi que ce soit.  
 

Tu n'as rien répliqué lorsqu'elle mentionne qu'elle n'est pas "ta" belle. Tu pouffes même de rire quand elle se complimente elle-même. Pour sûr elle sait qu'elle est belle et doit surement savoir en jouer. Il est clair qu'elle n'a usé d'aucune charme face à toi. Elle n'en a pas besoin, mais tu te demandes quand même quel sourire elle peut avoir. Cela t'intrigue un peu, comme toute sa personne en réalité. Elle ne t'attire pas comme toutes les filles que tu croises. En général tu ne t'intéresses pas aux filles, sauf pour avoir de la compagnie pour une nuit. Tu n'es pas du genre à draguer la première venue, sauf les soirs où tu te sens seul, où tu veux t'amuser et prendre du plaisir. Seulement avec elle c'est différent, son côté fougueux a réussis à titiller ta curiosité, d'autant plus en sachant qu'elle pourrait bien t'être utile un jour. Enfin ce n'est pas ça qui fait que tu es là avec elle et que tu as été gentil. Non au départ tu ne connaissais même pas son nom, c'est bien son caractère qui t'a intrigué et encore une fois son air sauvage te faire sourire derrière ton masque.

Lorsqu'elle se confie à toi, tu fais de même. Pas spécialement pour lui raconter ta vie, simplement pour combler le blanc de sa surprise. Tu n'as pas fait attention à sa réponse, un peu perdu dans tes pensées. Tu ne parles pas souvent de toi, c'est sorti tout seul, comme une réplique sans importance. Pourtant cela te ramène bien à ta vie, celle-là même qu'elle croit merdique et pathétique. Au fond c'est un peu le cas. Tu ne manges pas à ta faim, tu ne dors pas assez, tu te drogues, tu bois jusqu'à oublier avec qui tu couches. Oui ta vie n'est pas fantastique mais c'est la tienne. Au moins tu es encore là, sur tes deux jambes. Tu aurais pu y rester, tellement de fois, d'abord quand tu étais enfant, ensuite avec le gang et aujourd'hui encore à cause des rivaux et d'autres menaces. Alors oui c'est vrai que tu n'as jamais eu l'occasion de boire du thé. C'est peut-être pour ça que tu veux essayer aujourd'hui. Après tout c'est LA boisson anglaise par excellence, il faudrait peut-être que tu t'y mettes.

Tu as haussé les épaules alors qu'elle t'a demandé comment tu connaissais son nom. Tu te doutais qu'elle aurait ce genre de réaction. En même temps, tu n'aurais surement pas apprécié qu'un inconnu te sort ton prénom. D'autant plus que dans ton cas c'est une information que tu ne donnes pas facilement. Tu n'as pas de carte d'identité, tu as du en avoir une, comme un acte de naissance, seulement tu n'es pas en leur possession. La police a eu du mal à t'identifier pour t'inculper, parce que bien entendu tu ne leur as rien dit. Tu n'allais pas leur mâcher le travail. Finalement après de nombreuses recherches, ils ont réussi à mettre un nom sur toi, seulement ils se sont trompés, pour eux tu n'es pas Kim, tu ne te souviens même plus quel prénom ils ont trouvé. En réalité tu te fais appeler GD car tu ne te souviens pas de ton nom de famille. Tu pourrais donner Kim, c'est assez répandu mais rapidement le gang t'a donné un surnom et c'est celui qui te définit le mieux. GD, ces initiales peuvent avoir plusieurs significations, selon qui te demande tu donnes des réponses différentes. Heureusement Kitana ne s'en préoccupe pas, elle préfère savoir comment et pourquoi tu connais son nom et son prénom. Tu as envie de lui rappeler l'erreur du taxis qui est venu la chercher, soit de mentionner son nom de famille. La suite est simple, il n'y a pas beaucoup de famille Tsukanji à Londres. Il n'a pas été compliqué pour toi t'en apprendre plus, surtout sachant que ton gang a des liens avec son père. Certes des liens éloignés et pas forcément amicaux d'ailleurs, il faut dire qu'il est comme sa fille, voir pire, il ne supporte pas la vermine. C'est toi qui a été obligé de lui rappeler que la vermine peut faire mal parfois en tabassant son fils. Aujourd'hui c'est sa fille que tu as devant toi et cette fois tu n'as aucune mauvaise intention, enfin pas pour l'instant du moins.

« Oh ça va princesse, t'emballe pas. Le taxis l'autre jour m'a mis sur la piste. Pour le reste, j'ai des contacts, faut dire que ton père trempe dans quelques affaires louches alors forcément il est connu dans le milieu. »

Tu es franc, tu n'as rien à cacher, ce n'est pas ton genre de mentir. Enfin tu ne mens pas en règle général tu ne dis pas toute la vérité où tu énonces des sous-entendus, ce n'est pas réellement des mensonges si ? Quoi qu'il en soit, tu ne souhaites pas lui en dire plus. Tu ne veux même pas savoir comment se prononce son nom. Tu t'en moques, il est déjà assez compliqué pour un pauvre anglais comme toi. Elle ne doit pas être étonné que tu ne saches pas la bonne consonance et cela ne t'intéresse pas de l'apprendre, puisque tu comptes continuer à l'appeler princesse pour encore un bon moment. Tu ne lui laisses pas le temps de répondre, préférant éviter d'avoir plus de questions. Si elle est au courant pour son père, elle ne sera pas étonnée, sinon elle ne voudra pas te croire. Dans les deux cas, tu n'as pas envie qu'elle te hurle dessus que tu es un menteur. Tu risques de t'énerver et ce n'est pas ce que tu souhaites. Bizarrement avec elle tu fais preuve d'un calme olympien, ce qui est surprenant pour toi.

Une fois ta moto garée, tu l'as trouvé sans mal. Il faut dire qu'elle ne passe pas inaperçu. Tu lui as indiqué le salon de thé dont tu parles en mentionne, non sans un certain sous-entendu, que tu pourrais l'amener au paradis. En réalité tu n'es pas intéressé par son cul, même s'il est plutôt sympathique à regarder dans sa petite jupe moulante. Non tu as bien compris que le sujet la dérange, mais tu as voulu faire de l'humour. Bien entendu elle n'a pas le même que toi, mais ce n'est pas grave. Elle essaye de calme tes ardeurs et tu n'y prêts pas attention, préférant emboîter le pas vers le salon de thé. Tu ne t'es pas proposé de porter ses sacs, d'abord parce que tu n'es pas si galant. Tu es persuadé qu'elle va encore croire que tu veux lui voler. Ensuite parce que tu n'as aucune envie de jouer au serviteur. Tu as été assez galant avec elle l'autre jour, pour la sauver, l'éloigner du danger, surveiller lorsqu'elle se change, lui tenir la porte et surtout l'aider à trouver une solution au problème qu'elle avait. Tu en as assez fait et dans un sens elle peut bien porter le poids de ses achats.

Une fois à la hauteur du salon, elle t'arrête avec un soupire, attirant ton attention. Tu t'es tourné vers elle avec un regard curieux. Lorsqu'elle te demande de lui confirmer que tu as de l'argent, tu pouffes de rire. Tu t'approches d'elle d'un pas, histoire de lui montrer l'intérieur de la sacoche que tu portes sous ta veste. Tu n'as pas envie d'étaler ton fric mais tu veux la rassurer. A l'intérieur elle peut voir des billets. Elle ne doit pas pouvoir les compter mais tu passes un doigt dessus pour lui prouver que tu peux régler la note. Bon certainement pas toute la note et de toute façon tu n'en as pas l'intention. Tu ne risques pas de laisser un centime pour la moindre consommation ici. Non ce n'est pas ton genre de faire dans la charité.

« Tu me prends vraiment pour un plouc et un menteur, pfff..»

Tu lèves les yeux au ciel avant de te reculer. Tu t'es dirigé vers la porte pour l'ouvrir et lui lancer un regard rempli de défis, signifiant tout simplement : alors tu viens ? Tu n'as pas eu besoin de mots pour lui dire. Tu sais qu'elle peut très bien comprendre, même si elle ne voit pas tout ton visage. Tu attends patiemment qu'elle puisse s'avancer. Si jamais elle décide de refuser, tu iras seul, pas par plaisir mais plus par défis. Peut-être que tu as trouvé un nouvel établissement à extorquer

Tu es littéralement tombé sur le cul lorsqu'il t'a sorti ton prénom et ton nom comme dans une pochette-surprise, ou un kinder surprise. Tu ne t'attendais vraiment pas à ce qu'il connaisse ton identité. Tu te demandes s'il sait qui tu es exactement, et si tu viens d'une famille puissante. Néanmoins, tu as peur, du moins une crainte précise te submerge pendant quelques secondes. Car la pensée dont il est un envoyé de la Triade t'a bien traversé l'esprit. Il est venu pour te kidnapper et te remettre à la Triade sans l'accord de ton père, que celui-ci refuse désormais tout contact avec la puissante mafia chinoise, dont ta mère faisait partie, ainsi que quelques membres de ta famille que tu n'as jamais connue. C'est ça, il est venu pour t'observer, te trouver, et te kidnapper. Ce n'est pas contre ta mère, tu aurais voulu la connaître du plus profond de ton cœur, et tu t'en veux vraiment, en prenant la responsabilité de sa mort. Étant morte lors de ton accouchement, qui était devenu un calvaire pour tous, tu en es même ressortie mort-née après une césarienne. Tu es au courant du déroulement dramatique de ta naissance, car étant qu'une enfant, ton père t'en voulait à mort, car aussi cruel qu'il est, il était amoureux de sa femme. Avec le temps, son chagrin s'est un peu évaporé, mais au fond, il t'en veut toujours un peu d'être venue au monde, d'autant plus que lui ne voulait pas une fille. C'était simplement de la volonté de ta mère. Tu penses parfois à elle, et cela te chagrine terriblement, toi qui n'es pas émotionnelle et ne pleures jamais. Il y a que ta mère qui peut te faire lâcher des larmes de tristesse le long de tes joues, dans ton coin. Néanmoins, la Triade dont elle faisait partie, tu n'acceptes pas cette organisation malhonnête, tu es certaine qu'une organisation mafieuse doit avoir des méthodes louches et des activités vraiment dérangeantes. Ce n'est pas pour rien que les autorités cherchent constamment à mettre fin à leurs activités et à leur organisation. Peu importe l'origine de la mafia, et l'identité de celui qui est à la tête de l'organisation. Néanmoins, la Triade chinoise est tellement puissante, que les forces de l'ordre sont comme sans force, et sont parfois obliger de subir la réalité des choses, ou alors ils sont soudoyer, alors ils laissent la Triade pratiquer leurs petites sectes de dingues en quête de fortune et de pouvoir. Tu sais que la Triade peut mettre la pression sur les autorités ou sur la population. Le quartier général est répertorié en Chine, et plus précisément à Shanghai. Mais lorsque tu étais encore au Japon, la Triade était évidemment là, en train de rôder dans l'ombre et l'obscurité, telle son influence dans toute l'Asie.... C'est ça, comme des rats dans les égouts. En Europe, et ainsi en Angleterre, la Triade est certainement moins présente que sur le continent asiatique, mais tu n'es pas dupe, tu sais bien qu'il doit avoir un quartier même à Londres, ou encore des membres quelque part en Europe. Leurs marchandises de drogues, d'armes, d'argents, de contrefaçons, de pouvoir, de bâtiments, d'entreprises, et même de femmes et de prostituées, se font bien à travers d'un système mondial.

C'est tellement un monde différent de ce que tu connais, même si cela doit rapporter beauuuuucoup d'argents. Tu refuses de suivre les traces de ta mère et d'être un pion là-dedans. Tu ne veux pas devenir une "criminelle", car c'est bien le terme que tu donnes pour ces mafieux. Évidemment, ils sont recherchés, et tu ne veux pas être "recherchée". Tu veux pouvoir vivre de tes passions en paix et en toute sérénité, comme le violon et la danse. Sans que tu dois constamment surveiller tes arrières, sans que tu dois faire attention pour éviter de te faire coincer, sans que tu dois sans cesse changer d'identité. Du moins, c'est que tu penses être, la vie de mafieuse au sein d'une organisation puissante et connue que la Triade. Elle émet la terreur, mais tu n'as pas besoin de ça pour donner de la peur et de la terreur dans les yeux des gens. C'est vrai que tu aimes ça, mais tu veux éviter de te retrouver derrière les barreaux et ainsi gâcher ta vie. Tu peux avoir de l'argent et de la puissance sans ça. Tu es douée pour ça, alors tu ne vas pas changer de méthodes. Tu te demandes vraiment comment ta mère a pu se retrouver dans une telle organisation. Si c'était par envie, ou par obligation, comme toi tu pourrais l'être. Alors ce GD, tu doutes de lui, s'il ne fait pas partie de la Triade, et qu'il a été envoyer par ton oncle ou ton grand-père pour te chopper dans ses filets comme un poisson qui est désirer au sein de la Triade, comme ton frère d'ailleurs. La Triade serait capable d'assassiner ton père et de vous kidnapper toi et ton frère. Tu aimerais préférer que ta mère soit qu'une vulgaire femme de ménage, mais tu l'aimes quand même malgré qu'elle ne soit plus de ce monde. Tu imagines que si elle serait toujours là, parmi vous, ta vie serait différente. Enfin, tu te sens un peu rassurée lorsqu'il mentionne ton père, à moins qu'il te mente sur toute la ligne, et cela, tu pourrais y croire. Au fond, tu ne fais pas facilement confiance, et ta prudence est de mise. Alors avec lui, ça ne change pas, tu n'as aucune confiance en lui, même si tu as suffisamment été aveugle pour lui confier tes sacs. Rassurée ? Pas exactement, tu trouves ça louche qu'il te parle de ton père comme-ci qu'il le connaissait. Enfin, ton père est assez populaire en Asie, et même à travers le monde. Il est un grand PDG, et un homme d'affaires renommé. Il a même été chef privé pour des gens politiciens comme l'Empereur du Japon lorsque vous étiez encore à Tokyo. Il a également travaillé pour la NASA. Il en a fait des choses ton père pour qu'il soit limite célèbre... dans le milieu. Mais de quel milieu parle t-il exactement ? Enfin, voilà, il n'est pas vraiment clair dans ses propos.

Aujourd'hui, ton père se concentre principalement sur son rôle de PDG, et de son entreprise aéronautique, ainsi que d'homme d'affaires. Mais tu n'es pas idiote, tu sais bien que ton père trafique toujours dans des affaires louches, du moins, seulement des petites magouilles ou tricheries afin de gagner encore plus d'argent. Mais cela t'étonnerait fortement qu'il fasse des affaires louches avec des types comme ce GD. Non impossible, GD n'est pas assez huppé ou important pour pouvoir faire affaire avec ton père. Ton père reste seulement au contact avec des personnes imposantes et importantes, voir puissantes. Des contacts, il dit ? De quel contact parle t-il. C'est peut-être un détective, ou alors un flic infiltrer. Le genre qui s'habille en civil lambda pour passer inaperçu. Pourquoi se fait-il appeler GD aussi ? Tout cela t'intrigue, finalement, tu as juste l'impression qu'il n'est pas un plouc lambda, et que tu es loin d'imaginer ce qu'il est réellement. Évidemment, tu te fais des tonnes de films à son sujet, comme par exemple qu'il est un envoyé de la Triade. Mais pour éviter de te torturer l'esprit, tu préfères ne pas venir à des conclusions précipitamment. Car au final, tu t'en fiches complètement ce que peut faire ton père, c'est pour ça que tu n'y portes pas plus une attention à son travail. De toute manière, il m'est que dans la confidence, ton frère, et toi te laisse de côté un peu. Pour seule raison que tu es une femme malade et que tu n'as pas les épaules assez larges. En tout cas, tu préfères rester silencieuse et tu refuses de le croire sur parole, tu imagines qu'il cache quelque chose derrière tout ça, ou bien qu'il ne dit pas vraiment la vérité. De toute manière, il ne te laisse pas répondre, et tu as la sensation que c'est mieux comme ça. Tu ne veux pas apprendre des choses sur lui, et encore moins sur ton père. Ça t'est égale. Tant que toi, tu vis ta vie, de tes passions, et que tu gagnes beaucoup de l'argent. Ce qui t'entoure ne t'importe pas.

Au fond, avec ce qu'il vient de te dire, tu n'es plus certaine de vouloir aller boire un thé en sa compagnie, néanmoins, tu te dis que tu fais ça simplement pour profiter de la journée et de l'absence de ton père. Peu importe comment ça va se dérouler. Tu restes dans l'idée qu'après ça, tu l'oublierais enfin. Pour le moment, tu remarques le fameux salon de thé qu'il connaît. Pas suffisamment chic pour toi, mais tu t'en contenteras, car ce salon a l'air tout de même sympathique. Après, cela dépends de la qualité du produit que propose l'établissement. Tu es assez difficile pour aimer et apprécier quelque chose, et tu as la critique facile. Alors il suffit d'un arrière-goût désagréable pour que tu radines. Tu serais même capable d'inventer pour donner des bâtons dans les roues et ainsi obtenir les meilleurs produits sans aucun défaut de l'établissement. Avant d'entrer à l'intérieur de l'établissement, il est hors de question que tu te fasses avoir par lui. Il est déjà assez mystérieux comme personnage, alors tu ne veux pas non plus te jeter dans la gueule du loup imprudemment. Pour le moment, tu veux simplement t'assurer qu'il a bien de l'argent en sa possession. Il s'approche de toi pour te montrer le contenu de sa sacoche. Effectivement, tu aperçois quelques billets à l'intérieur de celle-ci. Tu ne sais pas combien exactement, mais cela semble suffisant. Toi qui pensait qu'il n'avait pas un sous dans sa poche. Du moins, qu'il n'était pas capable de se balader comme ça avec de l'argent liquide sur lui. Enfin avec des billets comme tu viens de voir. << Bien sûr que oui. >> Tu réponds à son interlocution, il a l'air de se plaindre, mais toi, tu réponds dans le plus grand des calmes et le plus honnêtement possible. Comme-ci que c'était naturel chez toi. Néanmoins, tu penses de moins en moins qu'il s'agit d'un simple plouc, avec ce qu'il t'a annoncé sur le fait de comment il connaît ton prénom et ton nom. Tu refuses d'y croire, et ni d'y mettre le doigt dessus, mais tu es vraiment curieuse de découvrir la vérité par toi-même. Tu serais même capable de demander à ton père s'il connaît un certain GD. Et s'il te demande comment tu connais ce pseudonyme…. Bah tiens, tu répondrais comme GD. "Tu as tes contacts" Ettt ouaiiiis. Ça serait le moment de ramener ta science un peu auprès de ton père, lui faire croire que tu as ton propre réseau, et que bientôt, tu serais la Tsukanji qui porterait la famille vers le haut. Et une femme fière représentante de la famille Tsukanji, ça te plairait bien.

En tout cas, tu l'aperçois ouvrir la porte, en captant bien son regard et la signification de celui-ci. Qu'est-ce qu'il croit ? Que tu as peur d'entrer dans ce salon avec lui ? Bien sûr que non. Tu espères juste que tu ne connais personne à l'intérieur. Alors tu t'avances la tête haute pour entrer à l'intérieur de l'établissement, passant devant lui fièrement. Tu peux enfin voir l'intérieur de cet établissement, et à première vue, la décoration de celle-ci est tellement moche que tu serais presque en train de fuir. Tu lèves un sourcil en te demandant encore une fois s'il se fout de toi. Il y a-t-il une réception ? Tant pis, tu vois simplement le comptoir un peu plus loin avec quelques personnes à celle-ci. Sans demander l'avis à GD, car il doit évidemment se contenter de ce que tu souhaites. Tu choisis la table à laquelle tu vas t'asseoir. Tu pourrais aller à la petite terrasse derrière, mais tu préfères rester à l'intérieur. Au moins, il fait plus chaud ici. Tu choisis avec soin, une petite table près de la porte d'entrée, à sa gauche, et libre évidemment. Tu t'assois sur la chaise en bois, en déposant tes sacs à tes pieds avec soin. Ce détail de la chaise en bois, prouve que cet établissement n'est pas spécialement chic, car ton salon de thé que tu connais, lui contient des sièges ! C'est-à-dire des petites fauteuil en cuir, où il est confortable de s'y adosser pour siroter différents thés. Tu serais presque à lui dire pour qu'il s'installe ailleurs, loin de toi. Mais tu n'en dis pas un mot, tu te contentes avec le bout de ton index, de le passer sur la surface de la table, pour voir si c'est propre et qu'il n'y a aucune poussière. Bon apparemment, l'hygiène et le ménage a l'air d'être fait régulièrement. C'est déjà ça. Tu laisses ton doigt un peu en l'air, et tu attrapes ton sac à main afin de sortir un mouchoir fin. Presque le même que tu avais déposé sur l'épaule de GD il y a deux jours. Parfumer et doux. En tout cas, tu essuies évidemment le bout de ton doigt avec le mouchoir. Même s'il n'y a pas de poussière, tu préfères évidemment qu'il y ait des saletés sur ton doigt si soyeux. Evidemment, que tu n'es pas vraiment bavarde avec lui, et tu le zappes presque instantanément. Tu as l'air tellement occuper, même par le simple propreté du bout de ton doigt. Tu donnes l'air que cela est plus important que la présence de GD.   
 

Tu vois qu'elle se pose des questions à ton sujet. Pourtant elle ne te ment pas et t'affirme que oui elle te prend bien pour une sous merde. Tu lèves les yeux au ciel, réellement las de son comportement. Enfin tu n'en as que faire de ce qu'elle pense de toi, un sans-abris, un mafieux dangereux, un psychopathe dégénéré, peu importe son avis, toi tu sais ce que tu vaux. Tu n'as pas ses manières, son argent, ni son éducation et encore moins son langage. Tu es toi, avec tous tes défauts et tes rares qualités. Tu n'es pas un menteur c'est clair. Tu es plutôt qu'un de franc, tant pis si tes paroles sont déplacées, insultantes ou totalement impolies. Cela ne t'a jamais arrêté, devant personne, ni tes collègues de travail, ni tes supérieurs. Quand tu as quelques choses à dire tu t'exprimes, le souci c'est ce que tu ne mets pas souvent les formes. Même ton meilleur ami te le reproche souvent, tu es vulgaire et cinglant. Enfin tu te recules d'elle, remarquant qu'elle n'a pas tiqué à ton approche près d'elle. Lors de votre première rencontre elle reculait souvent d'un pas quand tu étais à côté d'elle, tu as remarqué qu'aujourd'hui ce n'était pas le cas. Tu souris discrètement derrière ton masque en ouvrant la porte et en l'invitant à entrer.

La princesse ne s'est pas fait prier. Elle s'est avancé, le porte de tête droit et fier. Tu as souri, encore une fois c'est caché par ton masque, mais tu n'as rien raté de son entrée pompeuse. Elle a attiré les regards des clients et des serveurs qui l'ont détaillé de haut en bas. Il est clair qu'elle est charmante et vu sa démarche féline, elle provoque surement la jalousie chez la plupart des femmes. Tu as eu ton lot de regard, toi le mec qui l'accompagne elle. Tu n'as pas la même classe pourtant ton allure reste celle d'un homme sûr de lui, avec ou sans elle, tu passes rarement inaperçu. Même dans tes fringues banales, tu as le dos droit, les épaules ouvertes et ton regard balaye la salle. Il ne te faut pas longtemps pour détailler l'intérieur. Si Kitana s'attarde surement sur la déco, toi tu as repéré l'accès à l'arrière-boutique, surement les cuisines. Tu as vu les toilettes et une sortie de secours. Il ne t'a fallu que quelques secondes pour comprendre le nombre d'employés, le rôle de chacun, soit un responsable et deux serveurs. Tu as même vu une personne en cuisine lorsqu'un serveur est entré là-bas. Pendant ton analyse, tu n'as pas lâché du coin de l'œil la princesse qui t'accompagne, la suivant vers une table. Tu approuves grandement son choix, une table près de la porte et proche de la vitrine. Pour sûr elle doit aimer se fait voir vu son choix. Tu ne fais aucune remarque puisque ce choix t'arrange. Tu t'assois aussi sur les chaises en bois, prenant soin d'avoir derrière toi un mur, en visuel l'entrée et la cuisine. Tu n'aimes pas faire dos à la sortie. En la voyant vérifier la propre tu pouffes de rire.

« Tu t'arrêtes vraiment jamais ? D'où te vient cette mani' de propreté, c'est à force de vivre dans un château entièrement stérilisé. »

Tu ôtes ton masque alors qu'elle s'essuie le doigt avec un mouchoir, du même style que celui qu'elle t'a donné lors de votre première rencontre. Tu as encore ce mouchoir, tu ne l'as pas utilisé, refusant de le salir. Tu l'as plié et mis entre deux t-shirt. Pourquoi ? Tu n'en sais rien, c'était comme si c'était quelque chose de précieux. Tu as voulu garder un souvenir d'elle, peut-être pour te rappeler qu'une femme comme elle existe. Tu l'observes faire alors qu'un serveur vous apporte la carte. Tu l'as remercié d'un simple signe de tête, tu es presque sûr que Kitana n'a même pas vu, trop occupé à se nettoyer les mains. Tu t'es mis à parcourir la carte en soupirant. Tu n'as aucune idée de quoi prendre, tu n'aimes pas vraiment le thé, enfin tu n'as jamais goûté pour être exacte. Tu ne risques pas de l'avouer alors tu scrutes les différentes compositions. Entre les fruits rouges, les agrumes et les épices, il y a du choix. Sans parler des pâtisseries et autres mets et boissons.


« Prend ce qui te fait envie princesse. »

Tu t'es décidé de prendre un thé, accompagné d'une boisson alcoolisée. Tu risques de faire un mélange un peu étrange, mais tu es certain qu'un thé passera mieux si tu ajoutes une goutte de whisky. Pour ce qui est du grignotage, tu espères qu'elle puisse passer commande en premier. Tu as hâte de voir si elle va se lâcher ou non. Dans un sens comme dans l'autre, cela ne te surprendrait pas. Elle pourrait être capable de commander la carte entière juste pour te défis et se faire remarquer. Tu sais qu'elle pourrait aussi hésiter en se demandant l'origine des ingrédients. Aussi quand le serveur revient, tu t'empresses de prendre un air hautin avec un sourire amusé.


« Bonsoir monsieur. Nous nous sommes arrêté là par pur hasard et j'espère que la qualité de vos prestations sont plus confortables que vos chaises…Enfin nous ferons avec... D'où provienne vos produits ? J'espère au moins que les pâtisseries sont faites maison, vous n'allez pas nous servir des atrocités réchauffées au moins. »

Tu as regardé le serveur avec un air dur et un sourire courtois. Tu sais jouer de tes talents d'acteur et tu sais aussi te monter hypocrite lorsque c'est nécessaire. En réalité cela t'amuse beaucoup de mimer les attitudes que pourrait avoir la princesse en face de toi. Tu sais que c'est totalement stupide vu le standing de l'établissement. A tout moment le serveur te dit qu'il y a d'autres salons de thé qui pourrait vous convenir. Il aurait raison, mais tu sais qu'il n'en fera rien, car c'est un simple employé et il n'a surement pas la consigne d'envoyer les clients promener. Tu souris intérieur alors qu'il s'excuse du confort, vous proposant de vous offrir une pâtisserie de bienvenue. Il vous explique que les produits sont locaux. Pour les feuilles de thé, il mentionne que certaines sont de petits producteurs d'Angleterre alors que d'autres sont exportées directement d'Asie. Tu l'écoutes sans réellement grande attention, préférant reporter ton attention sur Kitana avec un sourire en coin. Tu n'as rien mentionné mais par ce geste tu lui fais comprendre qu'elle peut commander ce qu'elle veut, si le serveur l'a convaincu avec son monologue.

L'hygiène et la propreté sont des choses qui font partie de ta vie intégralement, tu as été éduquer ainsi depuis tout jeune, pour vivre dans un environnement sain et propre. D'autant plus depuis que tu es malade, tu dois dorénavant faire attention à l'environnement autour de toi, et à ton hygiène. Cela serait un déshonore si ta maladie devenait grave, car tu n'aurais pas fait attention à ton hygiène, et à ce qui t'entoure. Si tu te balades constamment avec ton masque sanitaire, ce n'est pas pour rien, si tu fais attention d'où tu poses tes doigts ce n'est pas pour rien. Même si en soi, tu avais déjà toutes ces mimiques avant même d'être malade, évidemment. Ce n'est pas à cause de ton éducation que tu es ainsi, mais car tu es comme ça tout simplement. La propreté est limite une obsession chez toi. Depuis toute petite, tu es soignée et cela en est devenu inévitable avec toi, d'autant plus important. En tout cas, tu as choisi une table près de la porte d'entrée et d'une vitre, c'est pour bien voir ce qui se passe à l'extérieur du bâtiment, et surtout voir si le soleil domine toujours le ciel et qu'un nuage noir ne menace pas le ciel. Tu sais que le climat anglais peut être capricieux par des moments, et qu'une averse arrive souvent au coin du nez, même en été. Enfin, le climat anglais est à ton image. D'un autre côté, tu veux éviter de trop d'aventurer dans un lieu que tu ne connais pas, et ce salon de thé, tu ne le connais pas du tout, et en voyant l'étendu de la décoration et de ces chaises inconfortables, cela ne t'étonnes guère. Tu ne fais pas attention à GD, qui s'assoit avec toi à la même table, bien trop occuper à essuyer avec soin ton petit doigt avec ton mouchoir doux et soyeux. Tu lèves un coup d'œil rapide en sa direction lorsque qu'il te demande d'où vient cette mani' de propreté. Tu plies avec soin et précision ton mouchoir, pour le ranger ensuite correctement dans ton sac à main qui en tout ordre. << J'ai eu une éducation assez formelle sous toutes les formes. Je suis habituée à vivre dans la netteté et la propreté absolument, aucun grain de poussière n'est accepté chez moi. Enfin, voilà, vous ne devez pas connaître ça vous. Je suis certaine que des chaussettes sales traînent chez vous. >> C'est avec dérision que tu le critiques une nouvelle fois. Son état habituel, si il en a un, doit vraiment être sale et répugnant à souhait. Tu n'imagines pas, et tu ne dis pas cela parce que tu le considères exclusivement comme un plouc étrange, mais dans ton monde, sous ta société, tu mets tout le monde dans le même sac par arrogance.

Tu lèves légèrement un sourcil amusé, est-ce qu'il a bien dit que c'est à force de vivre dans ton château ? Il croit vraiment que tu vis dans un château ? C'est vrai que c'est assez drôle comme image, et vivre dans un gigantesque château cela te plairait beaucoup. Mais bon, vous êtes au XXIe siècle, et dans le temps moderne, vivre dans un château tu ne sais même pas si c'est encore possible à part d'être président, reine ou empereur d'un pays. En tout cas, ton père a beau être bourgeois, pleins aux as, il a toujours vécu dans des grandes maisons modernes. Et donc, tu vis actuellement dans une immense villa moderne. Certes aussi grande qu'un château, mais les murs ne sont pas fait en pierre ou en vieilles briques. Il est vrai que la villa dans laquelle tu vis se rapproche très fortement de l'époque des Rois. Par exemple, à l'intérieur il n'y a pas grands choses à part des objets de valeurs comme des vases, des tableaux de grands peintres, des tapis royales, des statues, des meubles et des couverts. Il n'y a aucune technologie moderne dans ta villa. Pas de télévisions, pas d'internet, ni d'ordinateur et encore moins de console de jeux vidéo. Les seules machines à dispositions, c'est pour faire le linge et le réfrigérateur, mais il n'y a pas pour la vaisselle par exemple. Comme à l'ancienne, ta majordome ou même toi-même, vous le faites à la main avec des gants. << C'est ça, mon immense château est stérilisé. Des personnes comme vous sont par exemple interdit d'accès, pour éviter une contamination inconnue. >> Tu aimerais lui faire croire que tu vis dans un château, enfin même si tu sais pas si s'il mentionne cela pour plaisanter. Mais peu importe. Il saura de toute manière jamais où tu vis.

Un serveur arrive vous apportez la carte, la toute petite carte minuscule d'un salon de thé. Tu ne le calcules pas dans un premier temps, et même si on t'a appris les bonnes manières, tu as un petit côté rebelle, même c'est surtout ton côté capricieuse. Alors lorsque tu le remarques à votre table, ce n'est même pas un bonjour, ni un signe de la tête que tu lui accordes. Pourquoi ? Pour la seule raison que tu trouves la décoration horrible, et que les chaises ne sont pas confortables. Alors cet employé, qui travaille ici, ne mérite même pas un simple signe de ta part. Aussitôt fait, tu récupères la carte afin de constater les différents produits. Pendant que le serveur s'est absenté, il te dit de prendre ce qui te fait envie. Tu ne réponds pas, car tu ne l'as pas écouté. Tu as juste l'intention de prendre un simple thé. Tu n'es pas spécialement gourmande, même pas du tout. En général, tu manges seulement le strict minimum lors de tes repas, et niveau boisson, même si tu aimes prendre le thé, c'est seulement une petite tasse. Mais bon, là tu as quand même envie de profiter, ou du moins prendre le thé le plus cher de la carte juste pour l'emmerder. Pendant que tu observes la carte, tu retires ton masque sanitaire, et tu le laisses simplement pendouiller à ton cou. C'est bien la première fois que tu es à visage découvert face à lui. Et ton visage d'ange illumine ton charisme naturel et anime tes douces lèvres. Évidemment, tu retires ton masque, car tu comptes boire, et avec un masque, c'est difficile de porter une tasse à tes lèvres? C'est la seule raison.

Il est vrai qu'il est plus agréable de prendre quelque chose qui accompagne le thé, comme un biscuit ou autre. Mais bon, tu n'as pas spécialement envie, et ton estomac est bien trop étroit pour manger à n'importe quel moment de la journée. Surtout en début d'après-midi. Tu ne sais pas trop quoi prendre, tu reconnais des thés, et il y a en a qui ont l'air agréable à goûter. Mais tu ne sais pas. Tu vas juste prendre le plus cher et c'est tout. D'ailleurs, le serveur revient, mais encore une fois, tu ne le remarques pas. Tu as les yeux rivés sur le plan de ta carte entre tes mains. À réfléchir quoi choisir en analysant chaque composant de chaque produit mis à disposition sur la carte. Soudainement, tu lèves les yeux étonnée en ayant entendu GD prendre la parole d'une manière hautaine. Sa façon de s'adresser au serveur ici présent, oui, tu viens de le remarquer maintenant, est assez amusante et inattendue de sa part. Mais tu aimes bien son petit numéro, car c'est le genre de réaction que tu pourrais avoir. D'autant plus qu'il a raison dans ce qu'il dit…. Pour une fois, que tu sembles d'accord avec lui. Tellement drôle et inattendue, un petit doux sourire illumine ton sourire d'ange. C'est d'une rareté inouïe que tu puisses sourire aussi amusé qu'adorablement. << Ce sans-abri a raison. Et vous avez intérêt à l'écouter et à répondre à ses questions sinon il vous casse la bouche… Je l'ai déjà vu faire. >> C'est limite sous un ton sarcastique que tu as répliquée suite aux propos de GD. Tu jettes un regard vers GD. Ce sans-abri mentionné, fait bien référence à lui. Tu hausses légèrement les épaules en penchant la tête légèrement sur le côté d'un petit sourire fier et des yeux limite doux et de brebis. Comme-ci que tu te foutais ouvertement de sa tronche en te payant sa tête avec fierté.

En tout cas, ta chaise a l'air bancale et tu reprends ton sérieux froid et direct, en étant assise d'une façon élégante et droite sur cette chaise. Même si elle donne mal au dos. Si le serveur a présenter ses excuses au sujet du confort de la chaise, tu t'en fiches royalement. Et leurs pâtisseries de bienvenue, encore plus. Tu n'as pas besoin d'une vulgaire pâtisserie gratuite de bienvenue ! Et encore moins venant de cet établissement où tu es certaine de ne plus remettre les pieds une fois que tu auras quittée ce lieu. Tu déposes la carte sur la table, car tu as fait ton choix, finalement. Après cette petite parenthèse forte amusante. << J'ai vu qu'il y avait quelques thés chinois. J'aimerais bien y goûter. Alors je vais prendre un Thé Oolong. >> C'est un mélange entre un thé vert et un thé noir, qui coûte plus cher que les autres thés. Tu es curieuse de goûter à ce thé, n'espérant ne pas être déçu. Mais cela n'est pas la première fois que tu vas déguster un Oolong. Chez toi-même, tu as toutes sortes de thés chinois, anglais ou autres, dont l'Oolong. Toi qui n'étais pas spécialement enthousiasmée à l'idée de prendre une pâtisserie, mais bon, c'est le moment de manger du sucre, car il faut après tout que tu gardes un taux normal de sucre dans ton sang… et toi qui ne manges pas des masses… tu en subis les conséquences avec des symptômes élevés. << Finalement, je vais prendre quelques pâtisseries.. Une charlotte aux fruits rouges. Compter comme pâtisserie de bienvenue. Avec ça… un flan au chocolat et un muffin aux myrtilles. >> Tu te comportes comme une princesse qui ne sait pas ce qu'elle veut, mais surtout pour que GD paye plus. Après tout, il dit de prendre ce qui te fait envie. C'est certitude, tu ne vas tout manger, mais au pire, lui il mangera ce que tu n'auras pas toucher. Tu es certaine que lui, est un goinfre, et avale tout et n'importe quoi.       
 

Tu souries à sa réplique sur la propreté. En effet tu l'imagines assez bien avec une armée de domestiques qui s'occupe de son château. Bien entendu tu sais qu'elle ne vit pas dans un château, surement une belle demeure, un domaine ou peut être une luxueuse villa. Dans tous les cas elle ne squatte pas un sous-sol d'immeuble comme toi. Il est clair que tu n'as pas le même mode de vie, si elle doit faire laver ses affaires par une servante, toi tu vas à la laverie du coin. Quand elle a de l'eau chaude toi tu as de l'eau froide. Tu es déjà content de pouvoir prendre une douche et tu t'es habitué à la température glaciale, même en hiver, tout comme le chauffage c'est un luxe que tu n'as pas. Alors autant dire que le ménage ce n'est pas ton passe temp favori. Le squat que tu partages est propre, il n'y a pas d'affaire qui traine, enfin pas toujours. Pour ce qui est de la cage d'escalier ce n'est pas entretenu et ce n'est clairement pas ton problème. Tu préfères avoir un lieu de sain et tant pis si les abords sont poussiéreux et c'est fait expert. Cela permet d'éviter à des fouineurs de venir, l'aspect lugubre de l'extérieur est un point important. A côté de ça, ton meilleur ami et toi, vous avez investi beaucoup de temps et d'énergie à faire un endroit confortable et accueillant. Tu es certain que cela n'a rien à voir avec ce qu'elle peut connaitre et pourtant c'est ton chez toi, c'est le seul endroit où tu te sens à l'abri du monde et en sécurité. Enfin tu hausses les épaules à sa réflexion. Tu n'as pas à justifier de ton hygiène, tu prends une douche tous les jours ce qui n'était pas le cas il y a quelques années alors pour toi c'est déjà beaucoup.

Son air surpris te faire rire alors que tu optes ton masque et ta casquette, te mettant un peu plus à l'aise. Tu ris un peu plus lorsqu'elle te dit que l'accès à son palace est interdit à des gens comme toi. Tu secoues la tête en levant les yeux au ciel à ton tour. Décidément elle a une image bien négative de toi et cela t'amuse. Tu sais qu'elle doit considérer tous les êtres qui ne sont pas de son monde, de sa classe sociale comme des moins que rien. Tu es même persuadé que certains de son rang sont aussi traités de cette façon, avec désinvolture, ayant droit à des regards hautains. Heureusement le serveur arrive et tu n'as pas à répondre. Après tout, qu'est-ce que tu pourrais lui répondre. Tu pourrais lui dire que tu es malade et foutrement contagieux. Tu pourrais la plaisanter sur le sujet mais tu sais qu'elle va souvent à l'hôpital. Enfin c'est ce que tu as compris lorsqu'elle a prétexté un rendez-vous médical et qu'elle en a mentionné un autre pour la semaine suivante. Qui va une fois par semaine à l'hôpital si tout va bien ? Tu n'as pas réellement envie de plaisanter sur un sujet qui peut être délicat. Tu te gardes une gêne car tu veux passer un bon moment. Tu es, certes, le premier à la taquiner mais c'est sans méchanceté contraire à elle, la plupart du temps.

En parcourant la carte des yeux tu as vu les prix et rien ne te faire réellement peur. De toute façon, tu n'as pas l'intention de payer, malgré l'argent que tu as sur toi. Tu n'as pas lâché Kitana du coin des yeux et tu l'observes discrètement lorsqu'elle se met à l'aise, dévoilant son visage. Tu as entre-ouvert la bouche, réellement surpris par la beauté de son visage, qui n'a d'égale que la perfidie de sa langue ou la fougue de son caractère.

« Waou…. »

Tu as souri avec un air surpris en haussant les sourcils. Tu n'as pas de compliment qui te vienne mais tu restes quelques secondes à la contempler, sans gêne, avec un sourire. Tu t'en moques qu'elle te prenne pour un pervers, elle est belle, elle le sait et elle doit avoir l'habitude. Tu n'es pas du genre à balancer des compliments à tort et à travers. Cependant quand tu vois la beauté quelque part tu sais l'apprécier et la regarder. Tu élargis ton sourire réellement ravi de la découvrir et de pouvoir partager ce moment avec elle. Tu finis par détacher tes yeux d'elle pour les reposer sur le serveur et tu fais ton numéro. Lorsque tu termines et que tu tournes la tête vers elle, tu es ébloui par le léger sourire qui s'accroche à ses lèvres. C'est clair tu es tombé amoureux. Non ce n'est pas réellement ça, mais au fond de toi tu n'as jamais vu une femme aussi belle et qui t'attire autant. Peut-être que c'est le fait qu'elle ne soit pas de ton milieu, ou au contraire qu'elle te traite comme de la merde, qu'elle soit inaccessible et donc tellement désirable. Tu restes encore quelques secondes à la regarder alors qu'elle prend la parole pour t'appuyer et t'enfoncer en même temps. Quand elle mentionne que tu peux lui refaire le portail, tu tournes ton regard vers le serveur, une leurre de folie dans le regard, tu hausses un sourcil pour le mettre un peu plus mal à l'aise.

Ce dernier est si gêné qu'il vous propose une pâtisserie de bienvenue et justifier à peu près tous les thés de la carte. Tu gardes un air détaché mais intérieurement tu ris. Tu n'as pas relevé le diminutif utilisé par Kitana, simplement parce que tu n'es pas sans-abris contrairement à ce qu'elle croit et le serveur ne doit pas le croire non plus vu ta tenue et ton regard meurtrier. Il doit plutôt te prendre pour quelqu'un de dangereux et il a raison. Lorsqu'elle te jette un regard tu lui tires la langue légèrement avec un sourire en coin. Elle peut bien te dire ce qu'elle veut, tu n'as pas fini de l'impression, ou du moins de la surprendre. Elle ne paie rien pour attendre mais pour l'instant tu la laisses passer commande. Visiblement elle est arrivée à trouver quelque chose à son gout de princesse. Tu regardes la carte, ne sachant pas vraiment quoi prendre. Aucun thé ne te fait envie mais il faut quand même que tu prennes quelque chose, au pire tant pis si tu ne bois rien. Tu l'écoutes parler de thé et tu n'es pas surpris de voir qu'elle connait le sujet. Tu esquisses un léger sourire alors qu'elle commande, thé et pâtisseries. Visiblement elle t'a pris au mot et prend tout ce qui lui fait envie. Tu acquisses lorsque le serveur te regarde comme s'il ne savait pas si c'était une blague.

« Et moi je vais prendre le même thé, ajoute moi une part de tartre au citron, non deux et une part de gâteau au chocolat avec de la chantilly, double dose…Oh hey…»

Tu as attrapé le bras du serveur pour l'attirer vers toi. Tu lui as glissé un billet dans la main en lui murmurant une demande plus spéciale, soit un verre de whisky. Qu'il se débrouille comme il veut, tu n'accepteras aucun refus. Il a l'air de comprendre car il a dégluti en acquiesçant.

«  Oui le sans-abris à les moyens alors dépêchez-vous nous n'aimons pas attendre. »

Tu l'as congédié comme si tu étais un noble face à un serviteur. Malgré sa réflexion, tu restes dans ton rôle. Après tout il est clair que tu n'as rien d'un clochard, tu es propre sur toi, tes cheveux, ton visage et tes mains. Contrairement à la dernière fois, tu n'as aucune trace de sang ou de noirceur suite à une nuit de travail. Tes vêtements sont sans un trou et tu as plutôt fier allure, enfin contrairement à l'habitude. Tu reportes ton attention sur elle en t'adossant à la chaise de façon distinguer, gardant le dos droit mais tout en te mettant un peu l'aise. Tu as plus de tenue que sur le banc précédemment et cela t'amuse de jouer un rôle. Tu sais bien que cela ne changera pas son regard sur toi, ce n'est pas ce que tu cherches. Tu veux juste la faire rire, revoir son sourire et tous les moyens sont bons.

«  Tu vas vraiment manger tout ça princesse ? Tu mets ça nous, t'es pas très épaisse, à moins que tu caches bien ton jeu. »

Oui, tu traites n'importe qui, qui se présente face à toi, comme un chien et un moins-que-rien. Évidemment, vu ton quotidien luxueux dont tu viens, et ta famille richissime et bourgeois où tu as grandis et vécus. Tu considères qu'il n'y a pas mieux que le luxe et le confort de la fortune et que le bonheur divin ne peut que se trouver dans ce milieu bourgeois. Bien sûr, on ne choisit pas la famille qu'on possède, et donc tu n'as pas choisi avant ta naissance de vivre dans une famille aisée avec déjà une fortune inestimable dans le compte en banque. Tu n'as pas choisi non plus que ton quotidien soit digne d'une princesse, et que ton confort soit si parfait, sans aucune saleté à bord. Tu n'as pas choisi encore moins la destinée de ta vie, et que tu sois sous l'autorité de ton père, que ta mère soit décédée lors de ta naissance, et que ta vie a été sculpté d'or et de diamant. Tu n'as pas non plus choisis que ton père soit facho, homophobe, macho, arrogant et prétentieux, et que tu sois en retrait dans la famille par rapport à ton frère pour la simple raison que tu sois du sexe féminin. Même si en sois, ton père t'offre tout ce que tu souhaites et tu sais que des caprices de princesse, tu peux en faire même avec lui qu'il peut en succomber. Si par exemple, tu aurais été née au sein d'une famille pauvre avec des difficultés financières, dans une petite maison pourri sans intérêt. Tu aurais alors vécu ainsi. Néanmoins, tu as bien développée ta personnalité et ton caractère comme telle. C'est-à-dire prétentieuse, arrogante, égocentrique, narcissique et égoïste. Et encore, d'autres termes qui sont négatives dans la société te désigneront parfaitement, et cela peu importe l'étendue de ta vie, cela n'aurait pas changer. Il est clair qu'en soi, tu n'es pas faite pour vivre dans la société d'aujourd'hui, du moins sur une planète peuplée de toutes sortes de milieu. Même si tu n'es pas solitaire dans ta nature, car tu peux apprécier la compagnie. Mais seulement la compagnie qui provienne de ta famille, ou alors de ta classe sociale. Et encore, tu peux même traiter comme des merdes des personnes aussi bourgeoise et riche que toi. Ce n'est pas parce que des personnes semblent avoir un semblant de vie comme la tienne, qu'immédiatement, tu dois avoir un respect et être aimable. Avoir du respect ? C'est sans nul doute que tu ne connais pas vraiment ce mot. Ton respect pour une personne est d'une rareté que cela ne s'est jamais produit au cours de ta vie. Même ton père, et ton frère, tu n'as pas de respect et tu pourrais les quitter du jour au lendemain sans problème, même si ta relation avec ton frère est bonne. Ce n'est pas du respect que tu as pour eux, ni de l'admiration. Ils sont de ton sang, et du coup…. Bah ils ont du sang divin qui coule dans leurs veines… c'est suffisant. Oui, même si tu n'oses pas avec ton père, tu prends de haut tout être vivants sur cette planète, et tu te sens supérieur à la moindre personne qui respire encore… enfin, avec même ceux qui ne sont plus de ce monde.

D'ailleurs, quitté la villa de ton père, cela t'a déjà traverser l'esprit à maintes reprises. Tu as ton propre argent, et tu gagnes suffisamment assez pour être suffisamment riche sans que la fortune de ton père soit prise en compte. Néanmoins, si tu quittes la propriété de ton père, ce n'est pas pour en trouver une autre dans Londres. Mais tu quitterais ce pays sans aucun remord, ne t'y étant pas attachée du tout à l'Angleterre. Tu retournerais en Asie sans plus attendre, et tu retrouverais enfin ton atmosphère asiatique que tu as tant connu lorsque tu vivais à Tokyo, et que tu préfères, avant que ton père aille vivre en Angleterre… un peu chassé par la Triade. Il est vrai qu'aujourd'hui, GD est un minimum bien habiller, bien loin de sa tenue affreuse qu'il avait il y a deux jours. Mais bon, tu restes sans réfléchir dans l'axe de tes premières intuitions. Ce qui veut dire la première fois que tu l'as vu, c'était avec des fringues de bas marchés, trouées, et sales. Alors, tu imagines bien qu'aujourd'hui, il a juste fait un effort et que ce n'est pas dans ses habitudes de faire attention à ses vêtements. Même si tu as vu qu'il a suffisamment d'argent pour en avoir en poche, il n'en reste pas des moindres qu'un pauvre plouc à tes yeux. Bien sûr, pour avoir de l'argent comme ça, il a dû voler quelque chose et le revendre, ou il a fait un boulot malhonnête, c'est une certitude pour toi. Enfin… il te semble qu'il connaît ton père, et pas seulement de nom tu as l'impression, alors tu imagines bien qu'il ne s'agit pas qu'un simple pouilleux qu'on trouve à tous les coins de rue. En retirant ton masque sanitaire, tu crois entendre quelque chose sortir de sa bouche. Alors instinctivement, tu lèves les yeux vers lui d'incompréhension. C'est là que tu le remarques qu'il est en train de te regarder avec un sourire idiot gravé sur son visage. Tu te demandes bien ce que tu as fait pour qu'il s'exprime d'une façon aussi rayonnante que ça, mais t'as envie de lui crasser à la tronche.... tu sais pas pourquoi. Sans doute à cause de ton sourire énervant. Son "waou" est troublant, comme lui d'ailleurs…Enfin troublant, car tu es persuadée qu'il cache des choses sur le comment et le pourquoi il donne l'impression qu'il te donne. Pour t'avoir donné aussi ton nom complet…enfin pas vraiment complet, il n'a pas su dire ton second prénom qui est bien imprimer dans ta vie. Ah ça y est…. Évidemment, il est ébloui par ta beauté. C'est véridique. Enfin, en réalité, tu ne sais pas vraiment si c'est vraiment le cas. Il a eu une réaction, et il t'a observer de la sorte. Mais tu imagines sans l'ombre d'un doute que c'est grâce à ta lumière divine. Après tout, tu comprends parfaitement que les hommes te contemplent comme une divinité. Alors il est évident que lui, n'échappe pas à la règle et au final, c'est sans doute pour ça que tu te retrouves avec lui ici même dans ce salon de thé après qu'il t'ait inviter…. Après t'avoir secouru, suivi et aider comme-ci qu'il était hypnotisé par ta présence. Il y a beaucoup de preuves en y réfléchissant. Sur le moment, tu n'as pas pensé à faire quoi que ce soit, ni à lui dire ce qui lui prends. Tu plisses légèrement les yeux d'une façon mystérieuse, mais donnant signe que tu as une petite idée sur le pourquoi de sa réaction, avant de reposer l'air de rien tes yeux sur ta carte en mains.

Le serveur est revenu pour porter vos commandes, à ce moment-là, tu n'avais pas choisi, et tu étais toujours en train de réfléchir à quoi prendre. Si tu prenais qu'un seul thé, ou accompagné de certains produits. Tu as été étonnée par les propos de GD à l'égard du serveur. Par simple surprise que c'était inattendu, et qu'il a adapté une attitude digne de toi… Alors digne d'une petite princesse capricieuse ? Faut croire. En tout cas, tu ne sais pas s'il a fait exprès, mais c'était comme-ci qu'il était exigeant et qu'il avait l'était d'esprit critiquable. Alors voir un type comme lui qui doit se contenter de ce qu'il a dans la vie sans se plaindre car il n'a pas les moyens d'y remédier. T'a beaucoup amusé. Tu n'as pas hésité à envenimer les choses en prenant part pour lui, mais tout en le plaçant dans une catégorie à la fois. C'est bien drôle, tu dois l'admettre. Et l'attitude du serveur qui semble pas à l'aise et sous pression, t'amuse encore plus. C'est passionnant à voir. Tu as mentionné qu'il était sans-abri, mais évidemment que tu ne le vois pas non plus tant au fond du trou. Il a de quoi se payer des vêtements propres, et il a une bécane à disposition. Puis il n'a pas l'air si crade que ça en le regardant….Enfin comparer à l'autre fois, il a au moins une hygiène minimum syndical, et doit donc avoir une douche. Enfin, à part ta catégorie bourgeoise, tu ne sais pas ce qui se passe en dessous de celle-ci et si des sans-abris peuvent prendre des douches… Tu imagines que non. Mais tu connais que ton type de vie, et le reste en soi, ne t'intéresse pas le moindre du monde. Tu veux connaître aucun détail.

En tout cas, après un dernier coup d'œil à la carte, tu as pu faire un certain choix particulier. Déjà, un thé dont tu as énormément envie de goûter, car il s'agit d'un thé chinois. Tu en as chez toi, alors ta critique risque d'être encore plus sévère, et l'attente encore plus grande. Si le thé ne te plaît pas, tu serais capable de coltiner un procès à ce salon pour qu'il ferme ses portes ou encore qu'il ne vende plus de Thé Oolong. Pour les pâtisseries, c'est juste pour qu'il paye plus et qu'il sorte plus d'argent de sa poche pour ta belle gueule. Tu l'observes en levant les sourcils lorsque tu entends qu'il prends la même chose que toi niveau thé. Sait-il au moins ce qu'il prend comme thé ? À ton avis pas du tout et pour toi, il a pris la même chose que toi, car il ne s'y connaît absolument rien en thé. Cela te saute aux yeux, et même si tu découvres cet endroit seulement grâce à lui, tu n'en tiens pas rigueur surtout vu la qualité à première vue de cet établissement. C'est-à-dire sympathiquement médiocre, en tout cas pour toi. Visiblement, il prend aussi trois parts de pâtisserie. Quel copieur celui-là. Mais là, tu commences vraiment à avoir un doute s'il pourra payer tout ça. En ce qui concerne les gâteaux, tu n'as pas regardé les prix et tu as juste pris ce qui te faisait envie. Question d'habitude…. Lorsque tu vas dîner dans un restaurant, ou autre établissement, tu regardes jamais les prix et tu prends simplement le plat qui te fait envie, car tu peux absolument tout te payer, même le caviar le plus cher. Alors là, à part pour le thé, tu n'as pas fait attention aux prix, mais tu imagines que ce sont de simples pâtisseries d'un établissement peu chic pour toi. Alors cela ne doit pas coûter bien cher non plus. En tout cas, tu remarques qu'il a attrapé le bras du serveur pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Tu te redresses bien comme il faut de ta chaise curieusement en étant observatrice, en fronçant interrogative tes sourcils. Tu te redresses pour essayer de voir ce qu'il fait, ou bien pour bien entendre ce qu'il mijote. Sans succès, tu n'as rien pu voir ni rien entendu. Tu te pinces intrigué la lèvre supérieure alors que tu t'adosses de bonne manière contre ton dossier en croissant tes bras sous ta poitrine. << Pff >> Murmures-tu lorsque tu l'entends dire que le sans-abri a les moyens…. Tu as une grande curiosité, et tu aimerais savoir ce qu'il lui a dit à l'oreille. Mais évidemment, tu ne veux pas paraître intéressé par quoi que ce soit venant de lui. Alors tu gardes bien ça pour toi. Tu imagines que tu verras ça bientôt de toute manière. << Exactement. Nous n'aimons pas attendre. >> Tu détournes le regard vaguement, l'air embêtée par ta curiosité à la scène que tu viens de voir. 

Alors que le serveur récupère les cartes et s'en va porter les commandes. Tu remarques du coin de l'œil sa façon de s'asseoir bien droit et éduqué. Quel numéro-là. Alors que tu l'as vu avachi avec aucune tenue sur un banc la première fois, et n'utilisant pas correctement un banc pour la seconde fois. Là, tu sais qu'il fait simplement semblant….. Et bizarrement, tu trouves que ça lui va pas du tout. Tu crois bien…. que tu le préfères au naturel. Tu ne sais pas, tu essayes de te torturer l'esprit pour te dire que ce n'est pas vrai.<< Mmh…. Et bien honnêtement ? Non, je n'ai pas l'estomac aussi gros pour avaler tant de choses. C'était juste pour que l'addition soit plus grande rien que pour vous embêter. >> Tu hausses les épaules amusée, mais tu restes honnête dans ta réponse. Tu n'as pas un grand appétit, et tu es incapable de manger autant. Il est vrai que tu es bien mince, tu ne manges pas énormément lors d'une journée complète. Enfin, tu te nourris avec le strict nécessaire, mais tu manges bien sain et équilibré. D'autant plus que même si ta maladie t'impose de manger sucré pour mieux te sentir, elle te fait perdre parfois du poids. << Je pense que celui qui cache bien son jeu, c'est vous. >> Dis-tu en lui lançant un regard sciant pleine de provocation attrayante. Tu fais référence à pleins de choses. Comme le fait qu'il connaisse ton prénom, et ton nom. Pourquoi il le connait, ou alors pourquoi il a fait des recherches cet obsédé ? Puis pourquoi il t'invite à boire un thé et tout et tout ? Puis ton père, de quelle manière il le connait ?... Si c'est juste par sa renommée, ou si c'est bien par une autre manière. Puis son murmure au serveur. Pourquoi ?       
 

Elle joue les indifférentes, mais tu n'en tiens pas compte. Tu continues de l'admirer en souriant. C'est la première fois que tu vois son visage, ou plutôt son sourire et tu ne peux pas nier qu'elle est charmante. Au départ tu la prenais juste pour une princesse capricieuse. Bon c'est ce qu'elle est…Tu as bien vu qu'elle se sentait supérieure et c'est justifié vu sa famille et son physique avantageur. A présent que tu découvres son visage, tu es certain qu'elle a bien raison de jouer les reines. Tu es à peu près sûr qu'elle peut avoir tout ce qu'elle veut avec un sourire. Elle a dû déjà en rendre plus d'un digne et tu l'imagines très bien jouer de ses charmes à perfection. Son visage d'ange cache une lionne indomptable qui te fascine. Elle et ses airs hautaines t'attirent d'une façon que tu n'expliques pas. Ce n'est pas son argent qui te plait, ni même son nom de famille. C'est bien son caractère bien trempé, ses réflexions cinglantes et sa répartie aussi tranchante qu'une lame de couteau. Il est clair qu'elle te ressemble un peu, sauf qu'elle vient d'un monde totalement différent du tien. Enfin dans un sens elle doit aussi connaitre l'hypocrisie, la méchanceté gratuite et elle a surement forgé un caractère capable de la protéger de la société de hyènes dans laquelle elle vit. Tu ne te prives pas pour l'observer. Peu importe si elle te prend pour un pervers. De toute façon elle te prend déjà pour un sans-abris, une sous merde la société. Elle peut ajouter tous les adjectifs qu'elle veut, elle ne peut surement pas comprendre ton quotidien. Même si elle évolue dans un monde compliqué, elle n'a jamais connu la faim qui lui tiraille le ventre. Le froid mordant des nuits anglaises et la douleur que fait une lame dans la chair. Non elle a beau jouer les grands, elle ne t'arrive pas à la cheville contrairement à ce qu'elle pense. C'est vrai qu'elle a dû vivre d'autres choses qui ont fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui et c'est ça que tu as envie d'apprendre. Comment une fille aussi belle peut devenir aussi narcissique et désinvolte face au monde qui l'entoure. Tu l'imagines assez facilement s'enfermer dans son palais, refusant le contact avec le monde moderne, sous prétexte que le reste du monde est inférieur à elle. Comment elle peut arriver à se priver de la vie sous toutes ses formes. Comment elle a pu penser que vivre enfermer était mieux que de vivre sa vie, celle qu'elle a choisi, celle qu'elle souhaite. En somme comment a-t-elle pu tirer un trait sur ses rêves et ce qu'elle au fond d'elle. Si toi tu as connu la misère cela t'a permis de te confronter à toi-même, d'apprendre à te connaitre et de découvrir qui tu es réellement. Tu n'es pas sûr qu'elle sache sincèrement qui elle est. Tu as envie de briser ce masque qu'elle affiche pour découvrir la véritable princesse que cache ce magnifique sourire. Peut-être qu'elle n'était pas si heureuse et qu'elle ne s'en rend même pas compte.

Tu as joué un rôle, voulant lui prouver que parfois l'habit peut faire le moine. C'est une discussion que vous avez eu lors de votre première rencontre et tu es certain qu'elle doit s'en souvenir. Tu n'es clairement pas de son monde, mais ce n'est pas compliqué de prendre un air supérieur, une posture digne et de jouer avec les autres. Tu as l'habitude d'être en position de force. En général tu n'as pas besoin d'autant de cérémonie dans tes paroles. Un regard, une phrase et parfois un coup bien placé règle tous les problèmes. Seulement aujourd'hui tu veux te mettre à son niveau et tu ne te prives pas pour jouer les bourgeois hautains. En réalité cela t'amuse beaucoup, d'autant plus lorsqu'elle renchérit de plus belle, jouant avec le serveur et toi-même. Tu souris, pas spécialement mal à l'aise de son coup bas. Après tout elle peut bien dire ce qu'elle veut, tu n'as rien à lui prouver et si tu joues sur son terrain c'était uniquement dans le but de t'amuser. D'ordinaire tu traites plutôt avec des gens de ton milieu et cela ne se passe clairement pas comme dans son monde. Tu connais son monde pour y avoir fait des interventions et finalement cela n'a rien de différent. Les tournures de phrase sont différentes, le prix des vêtements aussi, à part ça, il faut toujours être un requin pour ne pas se faire manger, œil pour œil dent pour dent et ça, ça te connait. Si chez elle tout se fait en sous-main, toi tu préfères être franc et direct.

Tu l'écoutes prendre commande et tu prends le même thé qu'elle. Tu n'as pas honte de ne pas connaitre les différents thés proposés. Tu lui as avoué précédemment que tu ne buvais pas beaucoup de boissons chaudes. Tu aurais dû préciser que tu n'avais jamais avalé de thé, ni même de chocolat chaud. Le café tu connais et ce n'est pas ta tasse de thé. Par contre lorsqu'il s'agit de manger, tu es capable d'engloutir des quantités. La raison est simple, tu n'es pas sur de manger à ta faim alors dès que tu peux, tu fais des réserves. Peut-être que demain tu ne pourras rien avaler. Pas nécessairement par manque d'argent, surtout par manque de temps et par manque de motivation. Il faut dire que tu t'enfiles une ligne de blanche chaque matin et cela te fait oublier la sensation de faim. Il t'arrive de ne pas manger de plusieurs jours et lorsque tu es en pleine rechute, tu fais souvent des malaises. Tu sais que tu devrais prendre soin de toi, pourtant c'est le dernier de tes soucis. Alors aujourd'hui tu vas manger et pas qu'un peu, tu as pris trois partes de tarte que tu comptes bien terminé. Malgré tout tu as aussi besoin d'une dose d'alcool et c'est ce que tu demandes au serveur. Enfin tu l'as payé pour qu'il t'amène ce que tu veux. Tu aurais pu boire plus tard, mais tu as aussi envie de mettre mal à l'aise le serveur avec ton attitude et ton pourboire. D'ailleurs il ne refuse pas et acquiesce. Tu es certain qu'il va accéder à ta requête en te ramenant une bouteille. Tu ris lorsqu'elle surenchérie sur la patience. Tu fais signe au serveur de se dépêcher, le congédiant de la main en souriant. Décidément tu adores faire ton show peu importe la situation.

Tu lèves les yeux au ciel lorsqu'elle t'avoue sans détour qu'elle ne va pas tout manger. Elle veut simplement que tu payes plus. Tu as bien hâte de lui annoncer que tu ne comptes rien payer. Pour l'instant tu te gardes bien de lui dévoiler ton plan, le moment venu tu la mettra au courant, lorsqu'elle devra courir pour quitter le restaurant. Pour l'heure, tu hausses les épaules.

« Je ne savais pas que les princesses étaient pour le gaspillage. Je pensais qu'elles avaient toujours de nobles intentions, se souciant de la nature et de chaque être qui vit sur la terre. »

Tu pouffes de rire à ta remarque, sachant bien qu'elle doit être loin de s'inquiète pour l'environnement et encore moins pour ses semblables, soit les être humain en général. Tu as même l'impression qu'elle n'en a rien à faire de la misère du monde, vu comme elle traite les gens. Visiblement classe moyenne ou inférieur importe peu, elle doit se soucier que d'elle-même et de son petit confort. C'est une attitude que tu peux comprendre. Tu sais qu'il a surement des enfants qui meurent de faim et qui doivent être bien plus malheureux. Seulement tu ne peux te soucier que de la misère que tu vois et c'est déjà beaucoup dans ton cas. Enfin même si cela te touche, tu n'es pas du genre à aider ton prochain, sauf si tu y tires un avantage. Tu ne peux pas lui reprocher cette attitude que toi-même tu as.

« Oh princesse, est ce que je t'ai déjà menti depuis que tu m'as rencontré. J'ai répondu à toutes tes questions, j'ai tenu toutes mes promesses alors qu'est-ce que tu me reproches va y je t'écoute. »

Tu t'accoudes avec désinvolture à la table pour répondre à son regard provocateur. En effet elle te taquine surement des non dites ou de ton attitude changeant. Malgré tout, tu espères qu'elle se souvienne que tu n'as jamais trahi ta parole, lorsque tu lui as indiqué le chemin pour rentrer chez elle, lorsque tu as promis de ne pas la regarder et encore quand tu as accepté de lui rendre ses sacs. Aujourd'hui non plus, tu n'as pas menti, tu as les moyens de payer et tu lui as dit que c'est toi qui lui offert cette collation. Tu n'as pas dit par quel moyen tu comptais lui offrir. Tu n'es pas un menteur, tu ne dévoiles qu'une partie de la vérité. Le mensonge par omission n'est pas vraiment un mensonge après tout.

« J'ai beau être un bon acteur, moi au moins je sais ce que je vaux, est ce que tu as déjà été confronter à toi-même ? Tu sais le bonheur ce n'est pas le sourire que tu affiches au monde mais c'est celui que tu gardes lorsque tu es face à toi-même. Alors est-ce que tu es heureuse dans la vie princesse ? »

C'est vrai, tu ne sais rien sur lui, et depuis que tu l'as rencontrée, il devient comme un mystère, une énigme que tu as envie de résoudre. Ça te travaille terriblement, tellement que tu as le sentiment qu'il doit cacher certains secrets sur son identité. Les secrets, tu connais bien ça, car tu en as toi-même un paquet, autre que ta maladie par exemple. Mais tu as l'impression que si tu découvres qui il est réellement, que cela ne te plaira pas du tout. En ce qui concerne ton père, même s'il est renommé, ça te fait encore tout drôle que des inconnus le mentionnent comme-ci qu'ils le connaissaient personnellement. Pourquoi il a su si facilement ton nom ? Oui, tu te souviens que lorsque tu as pris ton taxi il y a deux jours, le chauffeur a mentionné ton nom de famille, mais seulement ton nom. Alors, il s'est simplement renseigné sur toi comme un vulgaire obsédé ? Tu ne préfères pas que ça soit juste ce cas-là. Ce n'est pas possible, sinon il est certain que tu lui referais monter ses petites cacahuètes jusqu'à ses narines. Non, tu espères que ça soit par une autre origine. Enfin, tu espères est un bien grand mot. Ça te tracasse à t'imaginer de nombreux films, comme sur le fait qu'il est un mercenaire de la Triade, et qu'il est venu te chercher. Il est certain que tu ne te feras pas embobiner et manipuler par quelqu'un comme lui. Tu serais prête à montrer de la résistance que ça soit mentalement ou physiquement. Tu te forges cette idée qu'il cache certains détails, et qu'au fond, il peut se montrer le plus gentil et le plus honnête en apparence avec toi, mais il reste malhonnête à ton sens ! Voilà, tu es certaine, il ment, et il se donne un genre, et tu refuses de tomber dans cette illusion. Ta confiance est quelque chose de rare, et tu vis tellement dans un monde surprotégé, que tu as de la méfiance dans n'importe quelle situation. Tu as du mal à imaginer les ficelles de son personnage, et son aura, aussi repoussant soit-il, te réserve des mystères. Tu es comme une boucle, tu aimerais en savoir davantage sur lui, car tu es persuadée qu'il ne te dit pas tout, mais en même temps, tu te dis qu'il s'agit juste d'un plouc, rien de plus et rien de moins et que tu n'as rien à en tirer. Tu te poses la question pourquoi tu te trouves dans ce salon à boire un thé comme-ci que tout allait bien. Non, tout va mal, et t'as pas envie de te plonger dans ce monde pour te faire croire que tout va bien. Mais, c'est déjà le cas. Tout va bien dans ta vie. Pourquoi te donner de l'obscurité alors que ta vie est illuminée par la brillance de l'or ? Il faut croire qu'en réalité, tu as peur du Monde, du Monde qui t'entoure et de ce que tu peux découvrir dans les profondeurs de ce Monde où au final tu n'y connais pas grand chose…. À part le bout de ta chambre. C'est tout. Tu connais que l'espace confiné où ton père, et toi-même te forcent à t'enfermer. D'autant plus, dû à ta maladie, pourquoi tu t'aventurerais à t'ouvrir aux autres, ou à partir à la découverte d'un Monde inconnu, alors que tu sais que tu n'es qu'un corps fragile et malade. Si tu restes en bonne santé à première vue, c'est grave à ton argent, et à ton confort et à ton hygiène propres et nettes, ainsi qu'autoritaire. Tu as les meilleurs traitements pour te mettre en bon état, et tu sais que c'est seulement grâce à l'argent. Alors si tu penses que l'argent fait absolument tout dans cette société, et que le bonheur, ne peut pas être aperçu autre part. C'est que ta maladie joue un rôle aussi. Si tu aurais été pauvre, tu saurais bien que tu ne pourrais pas vivre, et te soignée dans de bonnes conditions. Ce qui amène à la mort. Si durant des siècles, les virus, les épidémies, ou les maladies mortelles, ça a toujours été les classes pauvres qui en subissaient en général les causes, ce n'est pas un hasard.

Tu te berces seulement dans la seule passion dont tu as pu conquérir. La musique classique et la baguette de ton violon. C'est tout, tu connais rien d'autre et la danse qui accompagnait tes mélodies, t'a été supprimer par ta maladie qui rend ton corps faible et fragile. La dernière chose que tu souhaites, c'est te retrouver comme une prisonnière dans un endroit qui te donne des envies de folie, c'est-à-dire l'hôpital. Car ta santé se serait aggravé à un point de non-retour car tu n'aurais pas fait attention. Tu ne veux pas ça, alors tu acceptes d'être un peu coupé du monde, et que ta chambre soit comme un confinement pour ta sécurité, et ta santé. Il est vrai que tu sors jamais, seulement pour aller au conversation ou à des représentations de violon dans de grands salons pour riches et bourgeois, ou des événements organisés par ton conservation, ou même par ton père…. Ou encore, tu sors à l'extérieur pour faire du shopping, mais seulement sous l'œil de ton père ou de ton frère en général. Jamais seule. Ou bien entendu, pour te rendre à tes consultations à l'hôpital, ou simplement dans un cabinet médical. Sinon, tu ne sors jamais, tu n'as pas d'amie et encore moins, de petit-copain pour t'occuper, et te donner l'envie de sortir, et de vivre.

Tu approches ta main de ta bouche pour éviter de pouffer de rire à sa remarque sur le gaspillage, et les soi-disant nobles intentions dont il fait référence. Tu penses bien qu'il plaisante, et fort heureusement, car qu'est-ce que tu t'en fiches de la nature et de chaque être qui vit sur cette planète. Tu n'es pas idiote, tu sais bien qu'il y a de la misère dans le monde, mais ce n'est pas ton problème et de loin. Tu n'y penses pas une seule seconde à toute la famine dont regorge le Monde, et ce n'est pas toi qui lèvera le petit doigt pour arranger les choses avec ton argent ou avec ta nourriture que tu peux payer sans t'arrêter et en gaspiller à volonté si tu as envie. Si les pauvres ont faim et n'ont pas d'argent pour se payer un pain. Tant pis pour eux, s'ils meurent de faim ou se retrouvent en prison pour avoir volé, ça fera des déchets en moins dans ce bas monde et l'Etat perdra moins d'argent. Moins de pollueurs et de pauvres, plus le monde se portera mieux à ton sens. C'est ça non ? Attaquer le feu à sa source ? Bien sûr, alors régler les problèmes de famine et de pauvreté en diminuant le nombre est une excellente idée pour toi. Heureusement que tu n'es pas dans la politique toi, sinon avec toi en tête, ça serait une dictature où seules les riches compteront. << Je me soucie seulement de ma propre personne ! Le reste, ce n'est pas mon problème. Chacun se débrouille et se démerde. C'est là qu'on voit si une personne est digne de vivre dans ce Monde si elle arrive à survivre par ses propres moyens. Chacun pour sa pomme. >> Tu hausses les épaules avec confiance. Si il veut, il pourra prendre ce que tu ne manges pas. << Je gaspille de la nourriture si je veux. Les princesses ne sont pas toutes féeriques. >> Pour toi, la nourriture n'est pas une ressource rare, puisque tu peux t'en payer quand tu veux, et ton frigo n'est jamais vide. Vu que tu n'as pas un grand estomac et que tu n'es pas une grande gourmande. Il n'est pas rare que tu gaspilles ton dîner par des moments, et pourquoi lors de ces moments, tu penserais à la nature et la misère ? Comme tu es focalisée dans ton environnement à toi et ton propre confort, tu t'occupes pas des autres environnements, ça t'es complément égal. À ton sens, l'Être humain ne mérite pas d'être sauvé, et le ménage d'humain est bon pour la planète. Chacun à sa vie, et à sa destinée, rien ne peut être changer.

C'est vrai, à première vue, il ne t'a jamais menti, et tu n'as pas oublier qu'il a toujours tenu sa parole depuis que tu l'as rencontrée. C'est charitable, mais comme dit, tu doutes de lui et de son honnêteté. S'il fait tout ça pour toi alors que vous êtes de parfait inconnus l'un pour l'autre, c'est qu'il doit avoir des idées derrière la tête. Et à ton avis, des idées avec des mauvaises intentions. Tu vois sûrement le mal partout, mais c'est parce que ton sang est sombre et est mal. C'est de famille. Ta méfiance et ta prudence se sont développés au fur des années, et cela ne risque pas de changer. Tu as une carapace aussi dure que le métal, mais derrière, se cache une nouvelle couche tout autant dure. Tu as les bras croisés, et tu l'observes avec des yeux méfiants, presque en train de le juger sur place et de le condamner. << Vous avez raison, jusqu'à là, vous avez toujours tenu parole, et je suis la première étonnée de vos divers choix. >> Tu déposes à ton tour tes coudes sur la table, en déposant ton menton sur tes mains pour t'approcher un poil de lui. << Mais je sais bien que vous cachez quelque chose. Je veux bien m'expliquer afin de vous dire ce qui me travaille. Qui êtes-vous exactement ? Pourquoi êtes-vous venu m'aider dans cette ruelle ? Pourquoi me rendre autant service alors que je suis qu'une simple inconnue pour vous ? Pourquoi tant t'aide ? Pourquoi vous avez connu aussi facilement mon nom et mon prénom ? Comment connaissez-vous mon père ? Pourquoi êtes-vous aussi détendu ? >> Tu grinces des dents car dans tes paroles, tu sens une colère inconnue te monter. Comme-ci, que cela te dérange que tu sois autant aidé par un homme de sa classe. Que cela te fait chier que tu reçoives une main tendue par un inconnu de son genre comme par magie…. Comme-ci, qu'il était tombé du ciel pour te sortir d'une situation délicate avec ton père. Tu ne lui as pas dit merci, car tout simplement, tu n'as pas l'habitude qu'une personne t'aide comme ça, tu n'as pas l'habitude de remercier une âme charitable que se porte volontiers pour aider une personne comme toi. Comme toi ? Au fond, ton cœur te dit que tu ne mérites pas de l'aide de la part d'une personne comme lui, alors que toi, tu serais la première à leur cracher au visage et à les laisser dans la misère et leur problème. Évidemment, tu n'iras pas à dire que tu as appris une leçon de vie, bien au contraire. Tu considères ça comme une lamentable erreur ! << Je n'avais pas besoin que vous veniez m'aider contre ses voyous. Et je n'avais pas besoin que vous m'aidiez avec mes sacs et tout. Je sais me débrouiller toute seule, je suis une grande fille. >> Tu te mens à toi-même, car tu avais bien besoin d'aide, et cela t'avais chasser un poids sur les épaules. Ce sont simplement tes états d'âme par rapport à ton père qui s'expriment. Que lui, te considère toujours comme une petite fille inoffensif, et même si tu as beau lui prouver sans cesse que tu as beaucoup de ressources. Par ton intelligence, ta ruse, ton talent dans l'art, et ton combat contre ta maladie. Mais non, il est macho, et il le restera, une femme pour lui ne sait pas se battre, même par rapport à sa propre fille.

Tu baisses soudainement les yeux, en déposant tes mains sur la table. Tu sembles montrer pour la première fois, une première onde d'émotion. Du moins, ton visage exprime une certaine rage, un certain chagrin que ton cœur accumule depuis toutes ces années. À ses questions, tu fronces les sourcils incertaine, et encore méfiante dans ton regard lorsque tu les poses une nouvelle fois sur lui. Tu te demandes ce qu'il veut dire par là, mais tu ne prends en rien au sérieux dans ce qu'il dit. << Quoi ? >> Dis-tu d'une manière froide, où plus aucun sourire s'affiche sur ton visage. Tu restes fermée dans les plus grandes largeurs. << Qu'est-ce que vous me racontez là ? Et qu'est-ce que ces questions stupides ? Évidemment que je suis heureuse. J'ai absolument tout ce qu'il me faut. >> Néanmoins, tu démontres dans la tonalité de ta voix, une certaine non-assurance, fragilisée par un manque qu'il y a dans ta vie, mais que tu refuses d'ouvrir les yeux là-dessus. Tout de fois, dans ta tête tu en restes persuadée d'être heureuse, car tant que tu as de l'argent, et du confort, c'est tout ce qui t'importe pour vivre heureuse. Tu es enfermée dans cette illusion, et tu es certaine que c'est la bonne. Tu t'adosses de nouveau contre ton siège, et tu te demandes à cet instant si tu ne ferais pas mieux de quitter les lieux maintenant. Tu penses que c'était une erreur de le suivre. Mais tu ne bouges pas, tu continues à l'observer avec des yeux, qui se lisent. Tu es trahie à cet instant par ton corps, car tes yeux disent "Elle est malheureuse.". Toi, tu penses que tu es heureuse, car tu es hypnotisée par l'argent, mais ton corps, et ton cœur, ne le sont pas. Jamais, tu as été confronter à toi-même mais toi, tu ne comprends pas ce qu'il veut dire. << Qu'est-ce que vous voulez dire, par confronter à toi-même ? >> Tu es curieuse de connaître sa vision des faits, de connaître sa définition. Car pour toi, confronter à soi-même, c'est lorsque tu prends ton traitement. Lorsque tu vas à l'hôpital seule, pour ta maladie. Lorsque tu te regardes dans le miroir et que tu vois ta mère tellement tu lui ressembles. Tellement, que tu n'oses pas regarder ton reflet à travers un miroir. Lorsque tu es sur scène seule, à jouer du violon pour des personnes importantes dans la salle et qu'une erreur de note risque d'être impardonnable tellement ta vie est impardonnable et autoritaire. Quand tu es la seule fille de ta famille connue, et que tu dois faire avec. Quand ton corps réveille tes symptômes et que tu dois faire avec. Quand tu te retrouves face à ton petit copain, et que tu lui dis les quatre vérités par méchanceté… oui. Lorsque tu as appris que ta mère est morte lors de ta naissance, te sentant coupable, coupable d'être venue au monde, coupable d'avoir coûtée la vie à ta mère. Lorsque tu apprends en plus que tu es mort-née, sortie d'une césarienne. Lorsque tu as appris que tu as été diagnostiqué malade, et que cette maladie allait couler dans ton sang à en perdre de vue. Lorsque tu te demandes, pourquoi es-tu venue au monde ? pour quelle raison ? Pourquoi as-tu été sauver dès ta naissance ? Ou encore, lorsque tu te retrouves face à deux voyous, et que tu es coincée entre ton père, et un inconnu dans son genre. Alors si c'est ça, oui, tu as été confronter à toi-même à maintes reprises. Mais évidemment, tu ne diras aucun de ces détails à un inconnu, et encore moins à un type comme lui.       
 

Tu esquisses un sourire las à sa réponse. Tu avais vu juste, elle ne se préoccupe que d'elle. C'est assez ironique qu'elle pense que chacun doit se démerder. En effet tu l'imagines mal se débrouiller sans l'argent de son père. Qu'aurait-elle fait si elle était née dans une famille pauvre, ou simplement de classe moyenne. Elle ne saurait surement pas comme ça. Cette réflexion te ramène à toi-même. Qu'aurais tu fais si tu étais né dans une famille riche ? Est-ce que tu ne saurais pas devenu comme elle, un bourgeois imbu de lui-même. Tu n'en sais rien, car tu n'es pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Tu as très rapidement connu la misère et tu as du survivre. Cette survie dont elle parle et qu'elle ne connait pas. Est-ce qu'elle aurait pu survivre sans rien dans le ventre pendant des jours ? Qu'est-ce qu'elle aurait fait pour pouvoir se nourrir ? Jusqu'où serait elle allait ? Elle hausse les épaules et tu laisses courir. Tu n'es pas là pour lui faire la morale. Ce n'est pas de sa faute si elle est née dans une famille aisée. Comme toi elle n'a pas choisi ta famille et a dû grandir avec l'environnement qu'elle avait. Tu pourrais être jaloux pourtant tu es au-dessus de ce sentiment. Quand tu étais adolescent tu ne supportais pas les personnes comme elle. Aujourd'hui tu n'as plus de rancœur, tu es arrivé à amadouer ta vie et tu t'en sors pas si mal. Tu es toujours en galère, en marge de la société, mais cela te convient, tu es arrivé à trouver ton compte et à tirer ton épingle du jeu avec les cartes que tu avais. De toute façon elle a raison, qu'importe le milieu dans le monde c'est œil pour œil et dent pour dent.

Elle te réplique qu'elle est surprise de ton honnêteté. Tu vois bien qu'elle n'y croit qu'à moitié, voir même pas du tout. Tu ne peux t'empêcher de rire. C'est vrai que tu t'étonnes toi-même. Il faut dire que tu agis beaucoup par instinct dans certaines situations. Il t'arrive de réfléchir et de peser le pour et le contre. C'est souvent lors d'une mission, quand le plan élaboré capote et qu'il faut réfléchir vite et bien. C'est vrai que dans la vie de tous les jours tu te laisses porter par la vie sans trop te soucier de tes actions ou des conséquences. Tu fais ce qui te plait et quand ça te chante. C'est rare que tu suives les ordres, mais cela insupport plus les gens qui te côtoient. Ils préfèrent t'éviter que de se mêler de ta vie et pour cause, tu sèmes la mort partout où tu passes. Elle s'accoude à la table pour te submerger de questions. Tu imites sans gêne son attitude, affichant un sourire confiant face à toutes ses questions. Tu ne veux pas lui mentir, mais tu ne vas clairement pas lui dire toute la vérité. Il y a certaines choses qu'elle ne doit pas savoir, pour le reste, tu n'as rien à cacher.

« Appel moi juste GD princesse. Pour le reste, je t'ai aidé simplement parce que j'avais rien de mieux à faire. C'est pas souvent que je peux jouer les chevaliers blancs. En général j'ai pas le rôle du prince qui sauve la princesse, tu vois ce que je veux dire ?! »

Tu ris à ta propre réplique. Certes tu ne réponds pas à toutes ses questions, mais tu ne mens pas. Au départ tu l'as aidé gratuitement, tu n'avais aucune arrière-pensée. Après avoir appris son nom c'est vrai que tu y as vu une occasion d'avoir un as dans la manche, enfin si on veut. En réalité tu as bien compris qu'elle est loin d'être malléable. Au fond il n'y a qu'à toi que tu mens, tu te fais croire qu'elle t'intéresse de par sa famille et son nom alors qu'il en est tout autre. Elle t'intrigue , elle te fascine et contre toute attente tu apprécies sa compagnie.

« Pour ce qui est de ton identité, tu dois savoir que ton père est connu dans le milieu mafieux. Je ne connais pas personnellement ton père, mais sa réputation le précède. Du coup ça n'a pas été difficile de faire le lien avec sa fille unique. Et je suis détendu, parce que je n'ai aucune raison d'être stressé. »

Tu hausses les épaules, réellement à l'aise avec tes paroles malgré sa colère apparente. Tu n'es pas de nature angoissée. Tu as vécu tellement de choses compliqué et de situations dangereuses qu'il n'y a plus grand-chose qui te met la pression. Lorsqu'elle te répond qu'elle aurait pu se débrouiller seul, tu l'observes avec un léger sourire. Tu ne te moques pas, au contraire tu l'admires car elle a l'air de croire en ce qu'elle dit. Elle a un caractère détonnant et tu es persuadé qu'elle s'en serait sorti sans toi. Elle aurait surement perdu son téléphone et ses sacs, mais visiblement elle ne manque pas d'argent pour racheter ces futilités. Par ailleurs, elle aurait surement eut plus de mal à expliquer à son père l'état de sa robe. Enfin quoi qu'il en soit, tu gardes ton regard dans le sien, convaincu qu'elle est une vraie tigresse fougueuse et combative. Tu le lis dans ses yeux et cela te plait. Tu acquisses à ses paroles, elle est une grande fille dans un sens et en même temps elle ne connait rien du monde dans lequel elle s'aventure, c'est évident. Tu veux savoir si elle en est consciente, si elle est heureuse comme ça. Tu la cherches un peu et sa réaction ne se fait pas attendre. Pour la première fois elle baisse les yeux, comme gêné par la vérité qui vient de sortir. Tu vois la colère apparaitre sur son visage et cela te pince le cœur. Elle fronce les sourcils et reprend un air froid et distant. Ton tendre sourire n'a pas quitté tes lèvres, observant le spectacle qu'elle t'offre.

Elle t'affirme être heureuse sauf que sa voix dit l'inverse, la tristesse passe sur son visage et une lueur hésitant plane dans ses yeux. Tu vois bien qu'elle essaye de s'en convaincre, comme la plupart des gens. En même temps le bonheur est propre à chacun. Ce n'est qu'une réaction chimique de l'organisme mais les déclencheurs sont différents pour chaque personne. Toi-même tu n'es pas toujours heureux. La preuve est que tu te drogues pour planer et arriver à supporter le monde dans lequel tu évolues. Elle a repris en demandant ce que tu entendais par "confronter à soi-même". Ton sourire s'élargit alors que tu t'adosses à la chaise en plongeant ton regard dans le sien.

« Et bien, est-ce que tu t'es déjà retrouvé seule face à une situation compliquée ? Je suppose que oui et dans ton monde tous les problèmes se règlent avec de l'argent j'imagine. Dans le mien on se sert de ses poings. On a tous notre vécu et nos épreuves qui forgent notre caractère. Tu as déjà du te demander pourquoi tu vis non… Est-ce que tu as déjà eu peur pour ta vie ? Est-ce que tu as déjà être face à la mort ? C'est dans ces situations là qu'on trouve certaines réponses, les as-tu trouvé ou est-ce que tu cherches encore ? »

Tu es curieux d'apprendre ce qu'elle a pu vivre comme épreuves. Tu n'as pas la prétention d'avoir une vie meilleure ou pire. Tu sais que le monde des riches est un monde de requins ou il faut savoir montrer les dents, garder la tête haute et faire face. Elle se cache derrière son masque de princesse mais tu as envie de savoir ce qu'il y a sous cette carapace. Tu es curieux de comprendre ce bout de femme qui a grandi dans un milieu si différent de toi et en même temps pas si éloigné.

Le serveur revient avec vos commandes et les installe sur la table. Il rapproche une autre table vu la quantité de pâtisseries. Il pose aussi une bouteille d'un bon whisky. Tu le remercies d'un regard avant de congédier de la main pour être tranquille. La tournure de la conversation t'enchante et tu espères en apprendre un peu plus sur elle. Tu sais que tu ne perceras pas sa carapace aujourd'hui, ni même demain. Oui tu comptes bien essayer de la revoir, le mystère autour d'elle reste entier et tu comptes bien essayer de creuse un peu.

En général, tu ne prends jamais la peine de t'intéresser de la sorte à une personne, ou même à discuter avec un inconnu qui n'est clairement pas de ta société. Il peut jouer les bourges hautains si ça le chante, ça restera tout de même qu'un vulgaire microbe dans ce monde à tes yeux. Il t'intéresse seulement du côté à sa partie mystérieuse. Une aura qui semble cacher pas mal de cartes à ses manches. Pour les raisons dont tu poses les questions avec l'espoir d'être plus clair dans ta tête sur son compte. Le fait qu'il s'est retrouvé dans la même ruelle que toi, n'est pas dû au hasard à ton sens. Tu penses qu'à ce moment, il devait te suivre déjà pour diverses raisons. Le fait peut-être qu'il connaissait déjà ton identité, ou du moins celle de ton père. Tu as du mal à croire qu'il a su que tu étais la fille du grand Tsukanji comme par magie, et peu de temps après. Même s'il peut dire le contraire, et que c'est uniquement grâce à la renommée de ton père, ou à cause du taxi. D'autant qu'il ne répond qu'à moitié à tes questions, voir pas du tout. Pour toi, tu as la confirmation qu'il garde sa langue dans sa poche. Pourquoi ? Tu ne sais pas vraiment, mais tu comptes bien le découvrir. Tu as le doute qu'il savait depuis le début qui tu étais, avant même qu'il te sauve de ces deux voyous. Ton frère s'était bien fait agresser par un inconnu dans la rue, car il était simplement le fils de ton père, alors tu imagines que cela peut t'arriver aussi. Les hypothèses que tu te poses se confirment avec le temps pour toi, mais tu n'oses pas y croire que ça soit réellement pour ces choses. Tu es peut-être la fille d'un grand PDG renommé, et d'un homme d'affaires populaire, mais toi, tu n'en restes pas des moindres dans l'ombre. Tu as beau portée son nom, et que ce lien soit automatiquement rédiger vers ton père si ton nom est à la lumière du jour. Mais tu n'es qu'au fond, qu'une jeune fille inconnue qui étudie dans l'art classique, et pratique le violon avec grâce et élégance, ainsi qu'un temps, la ballerine. Tout de fois, cela te fait vraiment tout drôle qu'un simple inconnu de son genre puisse te parler de ton père, et tu n'as réellement pas consciente que ton père puisse être reconnu par des étrangers. Dans un sens, dans ta famille tu es sans doute la plus "normale", celle qui est moins proche de la classe riche et bourgeoise. Celle qui a du mal au fond, à s'identifier à tout ce monde, mais tu as du mal à t'identifier à n'importe qui sur cette planète.

Parfois, tu es insouciante, mais tu sais bien que dans ton monde où l'argent compte énormément. Les magouilles et les fraudes ont beaucoup de place dans ta société. Tu imagines bien que ton père doit être maître dans l'art de la tromperie, tu n'es pas dupe pour ne rien remarquer à certaines de ses activités. Enfin, tu imagines, tu ne sais pas vraiment ce que peut faire ton père en tant que d'homme d'affaires, ou même en tant que PDG. Tu connais son entreprise, mais tu ne t'y intéresse pas, car tu sais que tu n'y rentrera jamais au sein de son entreprise familiale, puisque tu ne le souhaites pas. Même si ton père, mise simplement sur ton frère lorsqu'il devra prendre sa retraite. Alors même si tu le voulais, les portes seraient quasi fermées pour une jeune femme comme toi, pour intégrer un tel monde de business pour "grosses couilles"…. Selon ton père. Ainsi, GD ne répond pas vraiment à tes questions, et même, il en zappe complètement. Pour toi, cela est avoué de sa part qu'il cache certaines choses, et tu as l'envie de ne pas le lâcher là-dessus jusqu'à que tu puisses résoudre ce mystère. Tu sais bien que tu peux l'appeler GD, il te l'a déjà dit, pas la peine qu'il te le répète. Tu lèves un sourcil à la limite d'être offensée d'entendre qu'il t'a aidé, car il n'avait rien mieux à faire. Vraiment ? Tu doutes un poil de son honnêteté tellement que par la suite, il t'a suivi comme un chien et a mystérieusement découvert ton prénom comme-ci qu'il s'intéressait à toi.. Ou simplement à ta famille, tu as un doute. << Vous m'avez déjà dit que je pouvais vous appeler GD ! Pas besoin de me le répéter. Moi ce que je veux connaître d'ailleurs, c'est votre véritablement prénom, par exemple. Pourquoi vous me donnez un …. Pseudonyme ? Vous faites partie d'une secte de d'imbéciles ou quoi ? >> Tu sembles montrer de l'autorité, comme-ci que tu ne lui laisser pas le choix pour qu'il t'indique son vrai prénom. Voir même au complet. Vu qu'il connaît le tien, ça serait la moindre des choses qu'il te confie le sien. Tu tapotes doucement tes doigts contre la surface de la table, montrant ton impatience et que tu n'aimes pas qu'on joue avec toi et qu'on te la fait à l'envers. << Ouais c'est ça, je pense que vous vous foutez de moi. Et ça ne me plaît pas. J'ai du mal à vous faire confiance. Vous êtes mystérieux vous savez, et c'est ce qui m'attire chez vous au fond. >> Tu hausse les épaules frustrée mais pleine d'arrogance intrigante. Tu viens de dire qu'il t'attirait dans le seul objectif qu'il se dévoile plus. Tu essaye de le manipuler ? En quelque sorte. Mais c'est vrai, il t'attire, à croire que les hommes remplis de mystère sont ton genre. C'est naturel chez toi de garder une certaine méfiance envers les personnes, et face à des étrangers mystérieux que lui, ta méfiance augmente tout de fois considérablement. Néanmoins, tu montres que tu n'es pas effrayée, et que tu es curieuse, d'en apprendre plus sur lui. Ça a changer d'il y a deux jours, où tu voulais rien savoir de lui tellement il te dégoûte. Il te dégoûte toujours, mais en soi, c'est de la bonne dégoûte. << Si je comprends bien, vous vous intéressez à moi ? Hein ? Parce que je porte le nom de mon père ? Allez, pas besoin de tourner autour du pot. Qu'est-ce que vous lui voulez ? >> Tu secoues la tête l'air perdu, tes pensées se bousculent tellement, que ça te donne un mal de tête, et que cela te gonfle. Alors tu finis par te faire une raison pour éviter de te prendre la tête. Tu estimes que ton père lui doit quelque chose ? C'est ça ? De l'argent ? Tu préfères éviter de régler les problèmes de ton père, mais bon. Tu as l'air étonnée qu'il t'indique que ton père fait parti du milieu mafieux tout de fois. Il peut être magouilleur, mais cela ne va pas jusqu'aux activités mafieuses, du moins tu penses. Mais comment il sait tout ça lui déjà ? Tu te reposes des questions sans cesse. Tu sais que ta mère en faisant partie…. Mais ton père. Non, s'il refuse le contact avec la Triade Chinoise en ce qui te concerne toi et ton frère, c'est pour une bonne raison. Il a toujours refusé d'avoir un certain lien avec ce milieu malhonnête, et criminel. << Mon père dans le milieu mafieux ? Non…. Il a toujours fait en sorte de nous tenir éloigner moi et mon frère de ce milieu… Il n'aime pas ces gens… et… >> Tu baisses les yeux en t'arrêtant subitement dans tes paroles. Tu es perdu, et tu as l'air évasif. Tu allais commencer à parler de ta mère, et de la Triade, mais tu penses qu'il s'agit d'une mauvaise idée. Pourquoi tu commencerais à parler de l'entourage de ta vie avec lui ? D'autant plus, que lorsque tu parles de ta mère, ça te fait mal au cœur. C'est d'ailleurs le seul sujet où tu peux sentir ton cœur battre tellement ta mère te manque, et tu la regrettes.

C'est certain, que tu peux te débrouiller seule dans la vie. Tu n'as pas la force physique, ça, c'est certain, et qu'une bonne gifle suffit pour te coucher, même si tu es du genre sauvage quand tu t'y met, et que tu te défendrais quoi qu'il arrive. Mais tu as l'intelligence, la ruse, et la manipulation, et cela est bien plus imposant que la force brute. Si lui, il a l'air de se contenter de la force de ses poings, il devrait voir plus loin que son menton et apprendre que cela ne résout pas tout. Pour toi, ça prouve qu'il est un petit malfrat, et qu'il n'est pas dans la "cours des grands" en sorte. S'il jamais il tombe sur un maître de l'esprit, quelqu'un qui peut te retourner le cerveau comme par magie, et qui a l'arme la plus imposante au monde, l'argent. Il ne ferait pas long feu... comme ton père en gros. Il pourrait taper aussi fort qu'il le souhaite, cela n'arrangerait rien, et pire, il s'enfoncerait. Tu crois véritablement que tu aurais pu te défendre face à deux simples voyous, et que tu aurais pu les soudoyer ou encore leur donner une pression mentale. Mais si cela avait dérapé, un coup dans l'entre-jambes arrange souvent les choses. Tu te rassures pour éviter de te sentir faible physiquement, et que dans ce genre de situation, ton statut social puisse te donner une corde, et te faire exister dans le monde extérieur. Même si en soi, tu n'y connais rien au monde extérieur tellement tu es restée dans la sécurité de ton confort luxueux au cours de ta jeune vie.

Tu n'aimes pas montrer tes émotions, aussi rare sont-elles. Et tu aimes encore moins le faire face à une personne de son genre. Montrer la moindre sensibilité à travers tes mots, ou encore tes gestes, ou tes expressions, est une faiblesse pour toi. Mais parfois, ça ne se contrôle pas, même avec toi qui semble si incompatible. Mais tu as pu l'être un peu lorsqu'il te demande si tu as déjà été confronter à toi-même. Ta voix t'a trahi, montrant une certaine fragilité, et ton visage s'est un peu décomposé. Même si en soi, tu souris tellement rarement, que tu donnes l'impression au quotidien d'être malheureuse. Tu l'observes sans détour avec fermeté, t'expliquant sa vision d'être confronter à soi-même. Il donne l'impression qu'il veut que tu te confies, du moins que tu racontes un peu ta vie. Mais il rêve, tu ne déballes pas ta vie aussi facilement sur un plateau d'argent, surtout à une personne où tu as du mal à faire confiance. Tu restes fermée, comme un barrage incassable. << Qu'est-ce que vous croyez ? Que je vais vous raconter des détails sur moi ? Que vos paroles allaient m'amadouer ? >> Tu es tendue, et tu n'aimes pas cette situation. Tu n'es pas venue dans ce salon de thé pour avoir ce genre de discussion à la noix. Confronter à soi-même. Non mais il s'est pris pour un philosophe celui-là ou quoi ? Ça, tu sais bien que chez lui, les poings et la violence sont les seules cartouches à disposition. Pas besoin d'être un génie pour comprendre ça vu son attitude. Tu démontres que tu n'es pas prête, mais surtout que tu n'as pas réellement l'habitude d'avoir ce genre de conversation, où tu peux parler de toi-même, de ce que tu ressens, et de ce que tu as traversé dans la vie. Néanmoins, c'est la première fois face à lui, où tu sembles paumée, ne savant pas quoi répondre, ni quoi dire. Tu sembles couper soudainement. Tu détournes le regard, dans un instant de réflexion, l'air hésitante. Il semble bien curieux à ton goût, alors que lui, détourne ou ne répond pas à ta curiosité sur lui. << Pensez-vous qu'une fille de vingt ans a pu vivre des épreuves ? Et déjà se dire qu'elle a un vécu ? >> Tu te pinces les lèvres en reposant ton regard sur lui. << Je vais vous répondre : Oui ! >> C'est tout ce que tu as à dire. A lui de prendre ta mince réponse simple comme il l'entends. Oui, tu t'estimes que tu as déjà eu des situations difficiles au cours de ta vie. Oui, tu as déjà eu des problèmes, où tu as pu régler avec l'argent, et la ruse. Oui, tu te demandes sans cesse pourquoi vis-tu dans ce monde, et pourquoi vis-tu dans une famille comme la tienne, avec un environnement si écrit. Oui, tu as déjà été face à la mort, et cela s'est même produit dès ta naissance. Lorsque tu es tombé malade, tu as été hospitalisée, car ton état de santé était amoché. Tu n'étais pas non plus dans un état critique, au point de toquer à la porte de la mort, mais tu as du remonter la pente pour éviter de couler. La seule question que tu puisses répondre négativement, est si tu as déjà eu peur pour ta vie. La réponse est non. Tu n'as pas peur de perdre la vie, car au fond, tu n'aimes pas la vie, et si tu devais quitter ce monde subitement. Ça serait simplement le destin. << Par contre, je n'ai jamais eu peur pour ma vie. Ah une dernière chose pour finir : Allez vous faire foutre. >> Tu démontres toute ta froideur et ton insocialisation. Il est difficile de te faire parler convenablement. Tu reprends rapidement, car tout de fois, tu n'as pas l'air dans ton assiette. << Je reviens…. Je vais aux toilettes. >> Tu as la sensation de tomber de ta chaise. Tu n'aimes pas le déroulement de cette conversation, alors tu essayes de t'y échapper en trouvant une excuse. Tu te lèves, et tu pars en direction des toilettes pour femmes du salon, en n'oubliant pas ton sac à main.

Au même moment, le serveur est arrivé apporter la commande. Peut-être une excuse. Mais tu as bien senti comme un étourdissement te traverser la tête, alors dans un sens, tu as eu envie d'aller te rafraîchir le visage un peu. Pendant que le serveur installe les commandes. Toi, tu passes la porte des toilettes. Une autre femme est également là, mais tu ne la calcules pas. Tu te contentes de déposer ton sac sur le bord d'un lavabo, bien au bord pour éviter de salir ton sac, car se sont des toilettes publiques, et d'habitude, tu ne prends jamais la peine de t'y aventurer pensant que c'est remplie de saleté. Mais là, c'est une exception, car tu en avais besoin. Tu ouvres le robinet pour te laver les mains avec soin, en sortant ton propre petit tube de savon doux de ton sac pour te laver les mains. Ton esprit est hanté pas GD. Son comportement mystérieux, ses diverses questions intrigantes. Tu le hais qu'il tente tant de choses avec toi, et te mette dans des situations que tu n'apprécies pas. Une seule question te tracasse. Pourquoi ? Tu n'as certainement pas l'habitude de rencontrer des gens dans la rue, et de finir avec cette personne à boire un thé. C'est nouveau pour toi. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'un homme tente d'en découvrir un peu plus sur toi. Mais jamais de cette manière-là, étant donné que tu as toujours envoyée boulet la personne dès les premières secondes sans qu'il y ait de suite. Tu sors ton mouchoir de ton sac, pour t'essuyer les mains avec soin. Puis tu profites du miroir face à toi pour arranger tes cheveux. Tu retires ton chouchou rouge qui maintenait tes cheveux. Puis tu passes tes mains sur tes cheveux pour les tirer en arrière afin de refaire ta queue-de-cheval. Tu laisses quelques mèches se baladant vers l'avant de ton visage. Ce qui est certain, c'est que tu n'as pas vraiment envie d'y retourner à cette table. À travers le miroir, tu évites de regarder ton reflet trop longtemps droit dans les yeux. Pour quelle raison ? Car tu as les mêmes yeux que ta mère, mais ce qui est troublant, ce que tu lui ressembles comme deux gouttes d'eau. Tu le sais bien ça, et c'est pour cette raison que tu évites de t'observer trop longtemps à travers un miroir. Ça te trouble, et te chagrine en voyant ton propre reflet.       
 

Tu ris en voyant son impatience face à tes répliques. Visiblement elle n'est pas ravi que tu lui répètes son surnom. En même temps tu ne comptes pas lui confier ton véritable prénom. Ce n'est pas que tu n'as pas envie, juste que tu n'y trouves aucun intérêt. Tu réponds prestement à sa réplique, rebondissant avec une pointe d'humour pour noyer ta colère contre l'importance qu'elle accorde à ton prénom, son prénom, bref des futilités pour toi.

« Tu n'as pas besoin de savoir mon prénom, à quoi ça te servirait hein ? Qu'est que c'est un prénom à part un choix stupide que font les parents sans demander l'avis des concernés ?! Et tu as raison, je suis dans une secte d'abruti ou les pseudo sont de mises. On se réunit tous les soirs pour invoquer le diable, tu veux te joindre à nous ? »

Tu détournes les yeux, pas réellement sérieux. Ton regard est lointain car le sujet de ton prénom est en réalité sensible. Cela te rappelle tes parents, enfin ta mère puisque tu ne connais pas ton père. Bien que tu n'es pas de souvenirs clairs et précis de ton enfance, une ombre t'envahit toujours lorsque tu repenses à cette période. Tu es morose quelques instants, jusqu'à ce qu'elle avoue être attiré par ton côté mystérieux. Tu plonges ton regard dans le sien avec un sourire charmeur.

« Hum….alors ça je m'y attendais pas…la belle s'intéresse au clochard. Tu n'as pas peur de te bruler en jouant avec le feu princesse ? Tu sais on pourrait apprendre à se connaitre de façon plus intime. »

Elle hausse les épaules mais tu gardes ton sourire. Visiblement elle n'est pas spécialement à l'aise avec son aveux. En même temps elle a l'air sûre d'elle et sa curiosité est grandissante, comme la tienne. Déjà quand tu l'as rencontré elle t'a intéressé, elle t'a intrigué et cela ne fait qu'augmenter en apprenant son nom, en découvrant un peu plus sa personnalité. Oui elle t'attire et tu as envie d'apprendre à la connaitre. Certes tu la taquines sur un sujet que tu sais qu'elle ne comprend pas, ou qui la met mal à l'aise, ce n'est pas méchant, tu hausses d'ailleurs toi aussi les épaules élargissant un peu ton sourire. Elle reprend et tu acquisses lorsqu'elle te demande si tu t'intéresses à elle. Tu secoues aussi vite la tête lorsqu'elle te demande si c'est à cause de son père. Tu sais qu'elle ne te croit pas et tu n'as aucun moyen de lui prouver. Depuis le début tu es honnête et tant pis si elle ne te croit pas. Certes tu sais buffler et tu mens par omission mais tu n'es pas un menteur.

« C'est vrai que tu m'intéresses et que le nom de ton père a joué dans la balance…mais je ne t'ai pas menti quand je t'ai dit que je t'ai aidé sans arrière-pensée, d'ailleurs je connaissais pas ton nom quand je t'ai proposé mon aide…Tu m'as juste intrigué. »

Rien ne trouve grâce à ses yeux et tu le comprends quand elle secoue la tête. Ce n'est pas si grave, tu as l'habitude que personne ne te fasse confiance. C'est d'ailleurs une qualité dans ton milieu seulement tu en as marre d'être pire pour un manipulateur et un psychopathe. Dans un sens c'est le cas, tu n'es pas normal, tu es loin d'être un type lambda et pourtant…pourtant tu es juste humain, tu n'es pas très compliqué, tu veux juste vivre ta vie tranquille. Bon c'est vrai que tu serais bien incapable d'avoir un travail banal et une vie banale. A côté de ça, tu ne souhaites qu'une chose, être heureux, seulement tu ne sais pas réellement ce que ce mot veut dire. Si elle se persuade d'être heureuse grâce à son argent, toi tu essayes de te convaincre que ta vie est parfaite. Au final tu n'es pas si différent qu'elle mais tu n'es pas prêt à l'avouer.

« Pfff, tu es loin de connaitre ton père. S'il te tient à l'écart c'est pas le cas de ton frère. Tu as raison sur un point, il a la même considération que toi pour les gens. Je sais de qui tu tiens ça…»

Tu pouffes de rire en levant les yeux au ciel. Tu te doutes qu'elle risque de mal le prendre. Dans un sens tu sais que tu viens de créer plus de problèmes. C'est peut-être une manière de te protéger et de garder l'attention concentrée sur elle. Tu préfères largement que la conversation tourne autour d'elle et sa famille. C'est lâche de ta part, tu en as conscience et pourtant ton instinct taquin prend le dessus. Tu es peut être aller trop loin et d'ailleurs elle s'énerve un peu. Tu as bien vu que tu es allé trop loin et dans un sens tu ne t'en veux pas. Tu es ravi de voir que dernière cette carapace d'indifférence se cache un être humain, comme toi finalement.

« Hola bijoux, t'emballe pas. On discute rien de plus, ça ne fait de mal à personne de papoter. Et sincèrement je crois que rien ne peut t'amadouer, je me trompe ? »

Tu la laisses continuer et même si elle ne répond pas en détail à ta question, elle est claire. Elle a eu son lot d'épreuves, tu ignores de quelle nature elles ont pu être. Peut-être que tu l'apprendras un jour ou peut-être pas. Dans tous les cas tu esquisses un sourire ravi qu'elle se soit un peu confié. Même si ce n'est pas grand-chose c'est un premier pas, comme tes révélations précédentes. Derrière des sous-entendu et des esquives, tu t'es aussi confié à elle et inversement. Tu es plutôt satisfait de la tournure des évènements. Tu n'aurais pas imaginé qu'elle puisse répondre. Tu aurais cru qu'elle te laisse en plan, quittant la table et le salon de thé. A la place de ça elle t'a répondu, insulté et elle s'éclipse aux toilettes. Tu vois qu'elle n'a pas l'air dans son assiette. Tu ne sais pas si c'est la conversation qui la met mal à l'aise ou simplement ta présence. L'un comme l'autre ne t'étonnerait pas. Dans un sens tu t'en veux un peu mais d'un autre côté tu es content d'être parvenu à la troubler, comme elle t'a troublé en te souriant, ou en t'avouant qu'elle s'intéresse à toi. Alors dans un sens tu lui as rendu la monnaie de sa pièce. Tu l'observes entrer aux toilettes et tu soupires.

En attendant tu vides un verre d'alcool et tu manges une part de tartre. Tu n'as pas goûté le thé et pour cause l'odeur ne t'inspire pas confiance. Tu ne sais pas si elle va revenir rapidement ou si elle va rester enfermé la bas un moment. Peut-être que tu l'as plus secoué que tu ne l'aurais voulu. D'un coup tu t'en veux un peu, tu as peur qu'elle se soit enfermé la bas pour pleurer. Tu n'as pas voulu la blesser, enfin ce n'était pas ton intention première. En réalité tu es juste maladroit parfois et tu t'es laissé prendre au jeu. Tu as voulu éviter les questions et préférer te concentrer sur elle. Finalement tu aurais peut-être dû d'abstenir d'essayer d'en apprendre plus. Tu te lèves donc pour la rejoindre. Que le lieu soit réservé aux femmes ne t'arrête pas. Tu pousses la porte pour la découvrir en train d'observer son reflet.

« Hey, ça va ? Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. Personne n'est parfait. »

Tu esquisses un sourire alors que tu t'approches d'elle. Tu as envie de revoir son sourire. Tu ne veux pas voir la tristesse dans ses yeux et ce doute que tu perçois. Tu lui attrapes la main, qu'importe ce qu'elle pense de tes contacts. Tu n'en as rien à faire qu'elle pense que tu es toxique, pour l'instant tu veux juste retrouver la princesse arrogante que tu as rencontré. Tu sais que ce geste la fera réagir et d'un autre côté tu espères qu'elle accepte cette échange. Tu t'approches encore, assez pour venir lui murmurer à l'oreille.

« Oublie ça d'accord, leurs pâtisseries sont pourries, c'est vraiment pas une bonne adresse. Tu me fais confiance, je vais te montrer un truc marrant. »

Tu parles de cette conversation personnelle que tu as initié mais aussi de ce salon de thé bien en dessous de sa prestance. Elle n'a rien bu et rien mangé mais de toute façon tu es presque certain qu'elle n'aurait rien trouvé à son gout. Même toi, tu n'as pas aimé les tartes, inutile de la laisser s'empoissonner le palet avec des saveurs médiocres. Peut-être que les thés sont bons mais vu l'experte qu'elle est, tu es certain qu'elle trouverait à redire. Même le whisky que tu as bu n'était pas fameux alors tu n'as pas beaucoup d'espoir sur le reste. Tu ne lui laisses pas réellement le temps de répondre. Tu n'as pas lâché sa main et tu ne comptes pas le faire, comme la première fois ou tu l'as rencontré, tu l'entraines avec toi en riant. Tu sors des toilettes. Tu te diriges vers la table à laquelle tu récupères ses sacs sans précipitation. Tu reviens vers elle et tu lui reprends la main pour te diriges vers la sortie. Le serveur vous interpelle mais tu hausses les épaules en lui jetant un regard amusé. Tu passes la porte alors que le serveur essaye de vous rattraper. Une fois dehors tu serres sa main dans la sienne et tu te mets à courir.

« Suit moi princesse ! »

Tu entends les cris du serveur mais tu ne ralentis pas. Ce n'est pas très compliqué de le semer vu la foule. En quelques mètres il ne doit plus vous voir et tu tournes ensuite dans une ruelle en riant. Tu ralentis sans lâcher sa main. Tu finis par t'arrêter pour lui faire face un sourire ravi sur les lèvres.

« Ahah, tu l'as entendu nous supplier, tu peux pas me dire que ce n'était pas drôle. »

Pour toi le fait qu'il ne souhaite pas dévoiler son prénom, veut absolument tout dire. Tu ne te fais plus d'illusion qu'il cache certains détails sur son identité, car l'identité d'une personne est reflétée par son prénom, et son nom. Certes, principalement par la personnalité et les actes, mais le prénom c'est une autre facette. Résultat ? Tu es ainsi, soi-dit bêtement de sa part, encore plus méfiante envers lui. C'est dommage pour lui, car apriori, il veut en savoir plus sur toi, mais ce n'est pas en agissant de la sorte qu'il a une chance d'arriver à ses fins. Une personne qui refuse de donner son identité, tu trouves ça louche. Tu demandes comment lui aurait réagi si toi, tu aurais refusée de donner le tien. Enfin, t'en as pas eu l'occasion, car il a découvert ce détail lui-même. Ce qui le rend encore plus louche à ton goût. Il a raison, le prénom n'est qu'un choix des parents, et pas vraiment le votre, mais si il part de ce principe. Qu'êtes-vous sans vos parents ? Sans eux, il ne serait pas de ce monde. Il ne serait pas là avec toi en train de boire un thé, et vivre sa vie qu'il a l'air d'en faire une liberté. En ce qui te concerne, malgré l'apparence de ton père, tu portes au moins une petite estime pour lui, car tu sais bien que sans lui, tu ne serais pas là. Puis ta mère, tu préfères ne pas en parler, car aussi étrange soit-il. Tu ne l'as jamais connu, tu ne l'as jamais vu excepté sur des photos. Elle n'est plus là, tu ne sais pas vraiment comment elle était dans la vie excepté par le biais des contes de ton père. Ton frère, était bien trop jeune pour se souvenir d'elle. Mais pourtant, c'est la personne que tu aimes le plus dans ce monde. Toi qui ne pleures jamais, il suffit que tu penses à elle pour sentir des larmes montées, et te forcer à les retenir. Tu portes Sunny comme second prénom, en sa mémoire, et cela te réchauffe le coeur.  << Ça me servirait déjà à mieux vous connaître non ? Je me vois mal vous appeler GD. Et j'ai passé le statut de vous appeler "serviteur", ou "pouilleux." >> Tu hausses les épaules frustrée par son attitude envers toi. Il pourrait faire un effort ? Toi, en disant que tu as passé le statut de l'appeler par des désignations repoussantes. Tu montres que tu fais un effort pour voir plus loin que ta prétention, ton arrogance, et ton jugement rapide sur des personnes qui ne sont pas de ta classe sociale. << Si vous pouvez arrêter deux minutes de jouer les idiots, et essayez d'être sérieux un court instant. C'est trop vous demandez ? >> Tu insinues que sa proclamation à faire partie d'une secte d'abrutis qui invoque le Diable n'est que sottise. Tu imagines bien qu'il plaisante lorsqu'il dit ça. Une secte qui invoque le Diable. N'importe quoi lui. << Sans façon. Je fais déjà face à mon Diable à moi. >> Tu as l'air sérieuse lorsque tu mentionnes ça, mais sans viser qui que ce soit en particulier. Ton père ? L'ombre de ta mère ? Ce manque qui ne te donne pas la joie de vivre réellement ? Ta maladie ? Tu ne sais pas réellement, toi-même, tu es brouillon dans ton propos. Mais ce Diable dont tu mentionnes, ressemblerait sans doute plus à ta maladie que tu supportes, ou encore au fantôme de ta mère, que tu vois par exemple lorsque tu fixes ton reflet à travers un miroir.

Tu essayes de capter ses yeux, pour essayer de lire à travers, mais visiblement, il semble détourner les yeux. Tu crois bien que c'est la première fois qu'il ne cherche pas ton regard, et pour ça, cela est sans doute une indication, mais tu ne préfères pas y creuser plus loin. Il est vrai qu'il est mystérieux avec ses réactions, il suffit que tu parles de son prénom pour le rendre encore plus mystérieux, certes louche, mais cela va de soi. Tu n'hésites pas à le souligner, comme le fait que tu ne lui fais pas confiance. Dans le seul objectif de le faire réagir, afin qu'il finisse par se dévoiler. Lui, il semble prendre cela au sérieux, et sous l'étonnement. Tu ne sais pas vraiment sur quel pied il danse. Un coup, il est sérieux, dans le seconde qui suit, il touche à l'humour. << Ça m'étonne moi-même, ne vous en faites pas pour ça. Il y a parfois des surprises, et il faut savoir en tirer profit. Mais vous ne m'aidez pas vraiment. >> Fais-tu références à la précédente conversation. Te brûler les ailes ? Tu n'as pas d'ailes, et même si tu en avais, tu n'aurais aucun risque de te les brûler. Enfin si, avec ton père si jamais ce "rancard" se sait. Mais en soi, c'est plutôt lui qui devrait faire attention à côtoyer une fille surprotégée comme toi. Tu es comme une poupée qui est encore dans son emballage. Tu te racles la gorge hilare de son commentaire d'ailleurs. << Voyons, je pense que c'est vous qui devrez faire attention, et avoir peur. En temps normal, mon père me laisserait jamais sortir en toute liberté comme ça. Surtout pour voir un type comme vous. Je vous conseille de ne pas crier sur les toits que vous m'avez rencontrer. Les nouvelles vont vite dans mon milieu, et ce sont vos fesses qui en subiront les conséquences. >> Toi aussi tu en subiras les conséquences, mais lui, ça sera d'une manière moins amicale en quelque sorte. << Apprendre à se connaître d'une façon plus intime ? C'est-à-dire ? Je ne vois pas où vous voulez en venir. >> Tu arques un sourcil, car s'il s'imagine que tu pourras l'inviter chez toi, il est bien loin du compte. Il rêve même. D'autant plus que faire connaissance dans la manière qu'il le dit, tu n'es pas du tout douée pour cette méthode. Tu n'as clairement pas l'habitude, mais au moins, tu restes toi-même en toute circonstance.

Tu t'adosses à ton dossier perplexe au fait que tu l'intéresses. L'envie de l'envoyer balader te démange, mais d'un autre côté, tu as envie de laisser aller la donne. Tu doutais bien que ton nom ait joué un peu là-dedans, tu en aies même plus offensée, car cela n'était pas un secret pour toi. Tu ne sais pas si tu dois le croire, mais ta méfiance te donne des doutes. Tu préfères ne rien dire à ce sujet, gardant ton silence pour démontrer que tu restes prudente. En tout cas, tu en deviens bien tendu, car la conversation prend une tournure que tu n'apprécies guère. Déjà au sujet de ton père, il en parle comme-ci qu'il le connaissait et surtout qu'il connaissait des détails à son sujet. Et cela te dérange à un point. Il insinue qu'il connaît mieux ton père que toi ? C'est nouveau ça. Tu as du mal à croire ça, mais surtout, tu prends mal le fait qu'il t'insulte de la sorte. Oui, car pour toi, il t'insulte en te disant que tu ne connais pas ton propre père. C'est un manque de respect à ton égard. Limite, il fait en sorte de montrer qu'il le connaît mieux que toi. Tu en as fort l'impression. C'est dérangeant. << Pour qui vous vous prenez pour me juger de la sorte ? C'est vous son fils ? Je ne savais pas qu'il avait un second garçon. Nous sommes donc frère et sœur ? Demis peut-être ? Pour sûr, il en cache des choses. >> Dis-tu simplement d'un ton désagréable, tu n'es pas spécialement fière à ce moment-là. En plus, il trouve ça drôle ? Tu as envie de le frapper sur place. Il t'énerve bien plus qu'autre chose, du moins il t'agace. Ton regard en sa direction démontre bien que tu n'apprécies pas ce que tu entends et ses intuitions, dans la manière que tu les prends. Ton père a beau être populaire et renommé. Il est impossible qu'il le connaisse mieux que toi Tu vis à moitié du temps avec lui quand même.

Pas vraiment sereine, tu réponds brièvement à son interlocution de se confronter à soi-même. Néanmoins, tu veux mettre un terme à cette conversation, et du moins, il a intérêt pour lui pour qu'il change de sujet. À ton sens il te cherche d'une mauvaise manière, et t'exploite d'une mauvaise façon. Depuis que vous êtes entrés dans ce salon de thé, il te trompe sur toute la ligne dans la manière d'interagir avec toi. Il emploie les mauvais mots, et intègre les mauvais sujets. Il t'en faut peu pour changer les cours des choses, et mettre un terme à tout ça. Mais il a une chance ultime pour que tu restes à ta place depuis le début, et que tu ne t'en vas pas du salon. Si c'est ça sa manière de discuter, cela ne t'intéresse pas. Et il devrait s'estimer heureux que tu prends la peine de "papoter" en sa compagnie. Tu grinces des dents mal à l'aise, et toujours aussi tendu. Tu restes la plus calme possible, tu évites de t'emporter. Tu sais que tu peux gérer cela. << En effet, rien. >> Tu réponds simplement à sa supposée question, avant d'ajouter rapidement. << Vous feriez mieux de changer votre tactique avec moi. Sinon… >> Tu essayes de lui faire comprendre qu'il s'y prend mal avec toi, et que tu n'es pas vraiment bavarde sur tout les sujets. Tu lui offres une chance, et venant de ta part, c'est un cadeau exceptionnel. Tu préfères tout de même aller te rafraîchir. Alors, tu prends le temps de te lever de ton siège pour aller aux toilettes des femmes. Après avoir bien fait comprendre à GD que tu n'as aucune patience.

Rapidement éclipser à l'intérieur des toilettes. Tu prends le temps de refaire ta coiffure devant le miroir, et à te laver les mains pour qu'elles continuent à être douces, et bien propres. Tu n'avais pas fait attention à l'arrivée du serveur, et des commandes qu'il a positionné sur la table. Toi, tu réfléchis sans cesse dans les toilettes, à ce GD qui t'agace et te frustre, mais dont tu aimerais en savoir davantage. Tu ne peux pas filer comme ça, sans avoir à éclaircir la moindre de tes pensées à son sujet. Tu ne comptes pas fuir à la première difficulté, ce n'est pas ton genre et lorsque tu te fixes une idée en tête, tu restes sur le droit chemin. Tu ranges ta douceur à l'intérieur de ton sac avant de refermer celui-ci. La femme qui était avec toi est sortie des toilettes, et tu en profites pour soupirer d'épuisement. Tu imagines que le mieux à faire, et d'aller te reposer chez toi. Mais quelque chose te retient ici. Tu regardes un court instant tes ongles d'un air rêveur. Tu penses un peu trop, ce qui te donne quelques migraines. Tu es bloquée ne savant plus quoi faire. Tu es bien trop hésitante sur la décision de partir ou pas. Tu entends la porte des toilettes s'ouvrir, mais tu n'y fais pas attention, car tu as la tête réfléchie sur tes futures actions. En train d'observer tes ongles soignés, tu évites de t'observer trop longtemps dans le miroir. La voix de GD te réveille en quelque sorte, tu la reconnais désormais. Alors tu te retournes immédiatement vers lui en te collant presque au rebord du lavabo. Tu récupères par la même occasion ton sac à main. Tu le regardes gênée et dérangée. Colérique, car il vient d'entrer dans les toilettes des femmes sans gêne. Il a vraiment aucun respect celui-là ou quoi ? Tu ne réponds à rien de sa question, ni à quoi que ce soit. << Ce sont les toilettes des femmes si vous n'avez pas remarqué l'affiche sur la porte. >> Tu gardes un visage fermé, et tu le rejettes limite du regard. Il se permet en plus de prendre ta main sans ton autorisation. Tu viens en plus de te laver les mains ! Dois-tu les relaver avec ce contact ? Visiblement oui. Tu fronces les sourcils, mais tu ne sembles pas avoir un recule de dégoût. Tu laisses ta main dans la sienne prouvant une nouvelle fois que tu as su passer une étape en sa compagnie. Un simple contact de la main de ta part, est synonyme d'un grand effort. Tu penches légèrement la tête sur le côté, embarrassée. Tu prends un ton doux, mais glacial à la fois. << Vous avez deux secondes pour lâcher ma main. >> Tu lui signales que c'est à lui de te lâcher, d'une façon joueuse, mais visiblement, il préfère s'approcher de toi pour te murmurer à l'oreille. Cette fois-ci, tu as un léger mouvement de tête repoussant, pour t'éloigner de lui un minimum d'une manière instinctive. Tu serais preste à te pincer le nez finalement. Que tu oublies ça ? Pour le moment, tu es dans les toilettes des femmes avec un homme ! Il suffit qu'une personne entre à l'intérieur pour signaler que cet homme te menace et l'affaire sera vite régler. Il t'annonce que leurs pâtisseries sont pourries. Tu ne te fais pas d'idée avant d'avoir goûté toi-même, et tu n'es pas certaine que tu as les mêmes goûts que lui. Que tu devrais lui faire confiance ? En plus, tu as assez dit que tu ne lui faisais pas confiance, il devrait savoir maintenant. Et, qu'il va te montrer un truc un marrant ? Pas besoin, il te montre déjà un truc marrant depuis que tu la rencontrer. C’est-à-dire, lui ! Lui seul est un "truc" marrant. Hilarant à s'en fendre la poire même.

Tu n'as pas l'ombre d'un temps pour lui répondre, car il t'embarque à l'extérieur des toilettes jusqu'à votre table. Tu as une soudaine pression, et tu vérifies bien autour du salon, en sortant des toilettes, pour s'assurer que personne ne vous a vu sortir comme des dingues comme ça des chiottes. Attends une minute, sortir de la sorte des toilettes des femmes avec un homme, c'est étrange non ? Visiblement, personne ne vous a vu, et tu es soulagée. À la table, il te lâche enfin la main, et tu te la frottes délicatement en observant son attitude. << Qu'est-ce que vous faites ? Vous pouvez m'expliquer ?? >> Tu te poses des questions à son sujet, comme toujours. Pourquoi il prends tes sacs comme ça ? Vous partez déjà ? Tu n'as absolument rien avaler pourtant ! Même s'il a dit avec certitude que la nourriture était nul ici. Tu ne prends pas en compte son commentaire. Toi, tu veux goûter avant de donner un verdict. Tu remarques avec des gros yeux hallucinante qu'une bouteille d'alcool brille sur la table…. Avec un verre utiliser à ses côtés. << Qu'est-ce qu'une putain de bouteille d'alcool fout sur notre table !! >> Tu as l'air furieuse lorsque tu dis ça. Car tu ne supportes pas l'alcool, et d'autant plus que c'est dangereux pour ta santé. Il suffit d'une goutte pour détruire ton foie ! Bon en soi, il suffit que tu n'y touche pas, et que personne en verse dans ton verre. Mais tu préfères prendre aucun risque. Pas parce que tu tiens à ta vie, mais parce que te retrouver de nouveau coincée dans un hôpital. Tu ne crois pas que tu puisses supporter mentalement cela. Tu en deviendrais folle !

Il te reprend la main d'une façon désagréable. Il t'agace sérieusement à agir de la sorte, sans te donner de réponse. Tu vas finir par lui foutre une raclée s'il continue. << Heeeyyy !! Je ne suis pas un jouet je vous signale mon grand. >> Tu essayes de l'arrêter en râlant comme une capricieuse, mais tu n'y arrives pas, tu te laisses traîner dans l'élan et tu comprends rapidement qu'il veut se faire la malle sans payer l'addition. Tu ne vois pas l'intérêt de faire ça, car vous n’avez rien manger !! Enfin toi spécialement ! Lui apparemment, il s'est coltiné un verre d'alcool ce répugnant. Tu regardes derrière toi pour voir le serveur se diriger vers vous, l'air excité comme une puce. Tu le comprends bien ! Vous fuyez comme des voleurs. Enfin lui en particulier, vu qu'il t'entraîne contre ton gré dans le feu de l'action. Oui car tu bien donnée une légère résistance au début, mais au final, tu t'es laissé emporter dans le feu de l'action sans réagir à quoi que ce soit. Au moins il n'a pas oublié tes sacs.

Une fois dehors, il a été facile de filer, mais avec la précipitation des événements, tu t'essouffles déjà. Vous ne courez pas, grâce à la foule à l'extérieur. Il a été simple de se faufiler dans une ruelle et de semer le serveur. Finalement, vous revoilà dans une ruelle, c'est ça le plan ? C'est à ce moment-là qu'il te kidnappe, ou te vole ? Oui, tu penses à ça évidemment, et tu l'observes avec méfiance. En dehors de ça, même-ci au départ, tu étais furieuse de son intention de filer comme un voleur. Ça t'a bien plu de voir le serveur rouge de honte et d'inquiétude. Cette image t'amuse au final, et tu payerais pour le revoir vous suivre sans espoir le pauvre. Tu te calmes dans tes ardeurs de colère, et tu souffles un bon coup pour ralentir ton pouls. Tu n'as pas l'habitude d'être dans une situation comme ça, tu n'avais jamais fait dans ta vie. Fuir sans payer l'addition, c'est une première pour toi. Alors l'adrénaline de l'action était bien présente. Tu la ressens un peu, et ça t'étonnes que cela te procure un plaisir d'amusement. Si tu le referais ? Oui, juste pour voir la tronche du serveur. << Je dois avouer que c'était drôle en effet. Mais ne me refaites plus un coup comme ça sans m'en parler avant !! >> Tu retires d'une façon brusque ta main de la sienne et tu lèves ton doigt d'autorité pour lui donner ta frustration du fait qu'il a composé ce plan dans un coin de sa tête solo. Tu l'engueules un peu, pas parce qu'il t'a embarqué dans un coup monté comme celui-ci, mais parce qu'il ne t'a pas confié ses intentions avant de passer à l'action. Tu ne sais pas si c'était sur un coup de tête lorsqu'il était dans les toilettes, mais il aurait dû t'en parler avant. Même si, tu aurais refusé sur le moment, car tu n'aurais jamais vécu un tel moment. Au moins, tu as été franc, en avouant que tu as trouver ça drôle. << Et maintenant ? Qu'est-ce que vous faites ? Vous avez perdu une bouteille d'alcool d'après ce que j'ai pu voir. Vous allez en voler une dans un supermarket pour vous saouler ? >> Tu l'informes que tu as remarquée la bouteille de whisky sur la table, et tu démontres bien dans le grain de ta voix que ça ne te plait pas du tout. Côtoyer un mec qui boit est bien la dernière chose que tu souhaites. Tu sais qu'il se drogue, vu que tu l'as vu fumer un joint lors de votre rencontre, et déjà ça, c'est limite, voir même inacceptable pour toi. << Vous devriez revoir votre quotidien de vie. Boire et fumer des rouleaux de je ne sais pas quel produit. C'est mauvais pour la santé. Vous devriez arrêter ça et gardez un corps sain. >> Tu sembles subitement lui donner une leçon de moral, et tu sembles prendre ça au sérieux. Après ce qui vient de se passer, tu sembles prendre en comptes seulement la bouteille d'alcool que tu as aperçue. Tu montres que tu es contre toutes ces merdes qui détruisent beaucoup de métabolise humain. En soi, tu t'en fiches, les autres peuvent se détruire le corps, ça t'es égale. Mais visiblement, avec GD ça semble différent. Tu as beau penser tout ce que tu veux à son sujet. Tu as beau le mépriser et le détester. Lorsque tu observes GD, ton cœur s'emballe mystérieusement comme dans un nouveau courant d'air. Depuis quand ? Depuis aujourd'hui, dans ce salon de thé. Même si tu ne le ressens pas car c'est encore trop frai, tu ne fonctionnes pas différemment. Tu donnes la sensation de vouloir à cœur joie, qu'il ait une bonne santé, enfin que surtout, qu'il fasse gaffe avec toutes ces conneries de drogues, et d'alcool. Tu lèves ton menton d'une manière hautaine en regardant une autre direction. << Gardez donc mes sacs. Sortons de cette porcherie. >> Tu reprends ton côté petite princesse gâtée et arrogante, et ton air de prétentieuse avec grâce et élégance. Tu ne le quittes pas, tu ne reprends pas tes sacs alors que tu pourrais simplement partir. Allez manger un bout toi-même par exemple. Mais visiblement, tu as envie de passer du temps avec lui. Alors soudainement tu sens une goutte de pluie tomber sur ton nez. Tu lèves les yeux au ciel, et tu remarque qu'un nuage noir semble menacer le ciel. Tu en profites pour remettre ton masque sanitaire à ton visage avec soin.        
 

Elle te dit qu'elle veut connaitre ton prénom, seulement tu n'es pas prêt à lui dire. Pourtant ce n'est que trois petites lettres : Kim. C'est surement le prénom le plus rependu au monde, enfin dans les pays asiatique. Quoi que même à Londres tu connais déjà plus d'une vingtaine de Kim, en prénom ou en nom de famille. Dans un sens ça t'arrange, cela te permet de passer incognito. Ce n'est pas que ça soit nécessaire vu que la police n'a pas trouver ton véritable prénom, elle te confond avec un autre Kim et cela arrange bien tes affaires, même ton avocat à trouver judicieux de ne rien dire sur leur erreur. Elle mentionne qu'elle a dépassé le stade de t'appeler par des surnoms débiles. Tu ne la regardes pas mais tu esquisses un sourire à ces paroles. Dans un sens tu es touché par cette attention mais cela ne te fera pas changer d'avis. Elle n'a pas besoin de savoir que tu t'appelles Kim et encore moins ton nom de famille. Tu n'es pas Kim, tu es GD, Kim est mort, l'enfant que tu étais, si tu as été enfant un jour, est mort depuis longtemps. Tu as tracé un trait sur ton passé. C'est ce dont tu te persuades, car en réalité tu fais toujours des cauchemars. Bon c'est vrai que la plupart du temps tu revois le visage de tes victimes, des horreurs que tu fais et dont tu n'es pas fier. Parfois c'est un visage maternel qui apparait et cette fois c'est toi qui est brutalisé. Les images ne sont jamais flou mais tu te réveilles toujours en haletant et en sueur. Il arrive que ce soit Sun qui te réveille parce que tu cris dans ton sommeil ou que tu te débats. Il est le seul à qui tu as parlé de tes cauchemars, le seul qui arrive à te calmer, lui et une bonne dose de l'alcool et de drogue. C'est peut-être pour ça que tu as enterré le gamin fragile que tu étais. C'est pour ça que tu utilises tes poings avant ta tête, c'est ce que tu as toujours connu, c'est la seule méthode qui fonctionne à tes yeux. Enfin il t'arrive de réfléchir, tu n'es pas stupide et tu es même plutôt doué pour échafauder des plans, seulement la violence fait toujours partie de la solution. Quoi qu'il en soit, tu n'as aucune envie de lui dire ton nom, bien même elle te supplie d'être gentille avec toi. Tu hausses les épaules lorsqu'elle te demande d'être sérieux. Ce n'est pas réellement ton fort quoi que tu es plutôt sérieux avec elle depuis le début mais elle n'a pas l'air de s'en rendre compte. C'est une raison de plus pour refuser. Tu plaisantes donc sur le diable et sa réplique t'intrigue. Tu tournes à nouveau la tête vers elle, plongeant ton regard dans le sien en te demandant à quel diable elle fait allusion. Il est clair que son père ne doit pas être commode, à moins qu'elle parle de ses visites régulières à l'hôpital ou de son frère. Tu as mis une sacrée branlé à ce petit con il y a quelques mois, il doit tout juste s'en remettre.

Tu es étonné qu'elle s'intéresse à toi et sa réplique sur le sujet te fait sourire. Tu l'écoutes attentivement alors qu'elle te répond avec un ton rieur. Elle ne t'apprend rien, tu sais exactement qui est son père. Tu n'as certes aucune connaissance du côté maternel dans tirade, cependant tu sais quel danger représente son père. Tu affiches un sourire désinvolte face à l'inquiétude qu'elle fait. Tu ne comptes pas hurler à tout le monde que tu as rencontre la fille X. Déjà parce qu'il a déjà trop de monde qui chercher à te tuer mais surtout parce que tu sais que ça lui attirer des problèmes. Non cette entrevue, tu vas la tenir secrète, tu sais que c'est le mieux à faire. Tu as déjà fréquenté la fille d'une personne importante et mafieuse. C'était il y a des années et pourtant tu t'en souviens encore. Ta relation avec cette fille a failli lui couter la vie. Tu t'es permis d'être proche d'elle, de te laisser aller à tes sentiments et tu l'as mis en danger. Son père n'était pas innocent dans l'histoire mais c'est bien sur toi que la faute est retomber. Enfin cette histoire est loin derrière toi mais depuis tu t'es juré de ne plus jamais tomber amoureux. C'est une des raisons qui fait que tu ne t'attaches plus à personne ou que tu restes discret. Ta vie est constamment menacé et tu ne peux pas te permettre d'imposer cela à quelqu'un. Déjà que tu as entrainé Sun dans ce monde, tu ne veux surtout pas recommencer. Avec elle c'est pareil, tu as beau t'intéresser à elle, tu ne lui veux aucun mal, même si elle doit penser le contraire. Tu n'as pas envie de lui créer des problèmes. En réalité tu lui envies la vie qu'elle mène. Ce n'est pas l'argent qui te fait défaut mais bien le style de vie que tu as choisi. Tu ne peux plus revenir en arrière et refaire ta vie. Tu pourrais t'enfuir mais tu ne partiras pas Sun, son frère de cœur. Tu lui en as déjà parler et il refuse de quitter le pays, alors tu restes même si tu sais que cela te conduira à la mort. En attendant ton heure tu essayes de vivre la vie comme tu l'entends, passer du bon temps. C'est exactement ce que tu fais avec elle. Même si tu la taquines, que tu la fais enragé, tu apprécies sa compagnie et tu as envie d'apprendre à la connaitre. Tu mentionnes l'intimité sans réellement y penser. Tu ne souhaites pas t'embarquer dans une relation avec elle. Tu as le sentiment qu'elle est une source de problème encore pire que toi. Tu préfères avoir des partenaires plus simple, une entrevue, une partie de jambe en l'air et aurevoir. Les discussions, les sentiments et tout ce que cela implique ce n'est pas fait pour toi. Au fond tu aimerais pouvoir trouver ton âme sœur, celle qui fera chavirer ton cœur, comme elle lorsqu'elle te sourit. Seulement tu sais que ce n'est pas fait pour toi, tu n'as pas le droit d'être égoïste et profiter de l'amour alors que la mort rôde autour de toi.

Tu ris lorsqu'elle avoue ne pas comprendre ton sous-entendu. Cela ne t'étonne même pas et tu hausses les épaules. Tu as envie de lui répliquer qu'elle pourra comprendre quand elle sera grande mais à la place, tu lui expliques par un geste. Une de tes mains faire un cercle dans lequel tu enfonces un doigt de ton autre main. Tu lui fais un sourire espiègle sans réellement savoir si elle va comprendre ce signe là. Elle ne peut pas être vierge. Tu ne peux pas y croire, elle a forcément eu des petits amis ou au moins un. Enfin ce n'est pas réellement le sujet et tu sais qu'elle n'est pas à l'aise là-dessus alors tu repars sur son père. Tu es conscient que ce n'est pas la meilleure tactique mais cela te permet d'éviter que la conversation tourne autour de toi. De toute façon, tu vois bien qu'elle ne croit rien de ce que tu lui dis alors que pour une fois tu es honnête. Tu omets certains détails volontairement mais ce n'est pas vraiment mentir. Tu lui caches certaines vérités mais tu ne la déformes pas. Comme tu t'y attendais, elle prend mal ta tirade sur son père. Tu y es allé peut être un peu fort, en réalité tu ne connais pas son père. Tu l'as jamais rencontrer, enfin croiser simplement. Par contre son frère tu l'as vu de près, c'est plutôt lui qui a vu tes poings de près mais peu importe. Tu secoues la tête lorsqu'elle te demande si vous êtes frangin.

« Oh ça risque pas princesse. Tu m'aurais vu au repas de famille sinon. »

Tu ris à ta blague espérant faire passer la pilule mais tu vois bien que tu l'énerves de plus en plus. Lorsque tu parles de l'amadouer elle te répond rapidement qu'en effet tu n'es pas prêt d'y arriver. Tu es persuadé qu'elle pense que c'est ce que tu cherches à faire. Dans un sens elle a raison, tu essayes de percer sa carapace et elle t'annonce que ce n'est pas la bonne tactique. Tu esquisses un moue déçu et presque désolé. En effet tu ne t'es pas montré très futile depuis le début avec elle. Il faut dire que tu ne cherches pas à la draguer ou être amicale avec elle. Tu n'as pas réellement envie qu'elle s'attache, pas plus que toi. Pourtant tu lui as bien proposer cette sortie alors que tu aurais pu la laisser elle et ses sacs. C'est surement une erreur, ce n'est pas la première et cela ne sera pas la dernière. Tu sais au fond qu'elle t'attire, qu'elle t'intrigue, voire plus, même si tu refuses de te l'avouer. C'est clair que depuis que tu as vu son sourire, elle a réveillé quelque chose en toi. C'est surement pour cette raison que tu essayes de l'énerve pour qu'elle te fuit, ce qu'elle finit par faire, prétextant aller aux toilettes.

Pendant ce temps tu as mangé, tu as bu et le tout ne t'a pas emballer. Tu te demandes quelle tactique tu dois adopter. La meilleure solution c'est de l'abandonner, partir et la laisser là, se débrouiller pour régler. C'est surement ce que tu devrais faire, ça t'éviterait des soucis et elle te détesterait assez pour te gifler la prochaine fois que tu la crois, si prochaine fois il y a. Pourtant tu restes assis, te demandant pourquoi elle t'intéresse. Peut-être parce qu'elle est un peu comme toi, coincé dans un monde qu'elle ne contrôle pas, sauvage et fougueuse, combative et arrogante. C'est surement un tout, c'est sa personnalité qui t'intrigue et la vie qu'elle a. C'est vrai que depuis que tu connais son nom, tu imagines sans mal dans quel univers elle évolue. Tu as peut être envie de bousculer tout ça. C'est aussi une manière d'égayé ton propre quotidien, entre les mecs du gangs et des conquêtes d'un soir, elle est la première qui sort du lot, qui te tiens tête. Aujourd'hui elle t'a souri, un vrai sourire. Elle n'était pas obligé, par comme les filles que tu culbutes en général. Oh tu ne le forces pas mais tu sais qu'elle le font simplement parce que tu leur fais du bien. Or, Kitana t'a souri simplement parce qu'elle en avait envie et cela change tout pour toi. C'est pour ça que ce sourie t'a paru si resplendissant, ça ou parce qu'il l'était tout simplement. Tu soupires en te disant que tu n'as pas été correcte avec elle. En général c'est bien le dernière de tes soucis, tu t'en moques des conséquences de tes actes. En l'occurrence, elle pourrait bien payer tout ça, ce n'est pas ce qui fera un trou dans son budget du jours. Malgré tout tu décides de la rejoindre, encore une fois ce n'est pas la bonne façon mais tu dois t'excuser. Enfin essayer, tu n'es pas doué pour donner pardon, tu ne t'es jamais excuse de quoi que ce soit. Ce n'est pas aujourd'hui que tu vas commencer. Cependant tu veux tout de même tenter quelque chose, ne pas rester sur le regard qu'elle t'a lancé en partant aux toilettes.  

Elle ne fait pas attention à ce que tu lui dis, au semblant d'excuse que tu lui sors. Elle se bloque sur le fait que tu es dans les toilettes avec elle. Tu l'as d'ailleurs vu reculer d'un pas en te voyant. Tu te demandes si elle te croit réellement capable de la bloquer dans un coin pour la violer. Cela te blesse un peu mais tu ne peux pas lui en vouloir. Si aujourd'hui tu es habillé de façon correcte, en général tu ressembles plus à bandit près à tuer tout ce qui bouge. Elle t'a aussi vu mettre un homme à terre, tu ne sais d'ailleurs pas ce qu'il est devenu, mort ou pas. Cela t'importe peu, tu décides de lui montrer un truc drôle que tu aimes faire. Tu as envie de quitter cette établissement. Tu n'as plus envie de faire semblant d'être quelqu'un que tu n'es pas. Tu n'aimes pas le thé, ni les pâtisseries. Le verre que tu as bu n'a pas étancher la soif qui te ronge et tu as besoin de plus pour supporte la fin de cette journée. Tu ne lui laisses donc pas le choix et tu sors des toilettes avec elle, le temps récupérer les sac et tu l'entraines à nouveau. Tu n'as pas répondu à ses questions. Tu ne comptes pas lui expliquer le principe de la grivèlerie. Tu lui lances juste un sourire pour qu'elle te fasse confiance. Après tout elle t'a fait confiance pour la surveiller quand elle se changeait l'autre jour, pour garder ses sac et pour lui ramener aujourd'hui. Elle peut surement encore t'accorder sa confiance même si tu l'as énervé ces derniers minutes. Quand elle parle de la bouteille tu hausses les épaule. Le serveur fait une tête à mourir de rire. A traverse la vitrine tu le salues en posant deux doigts contre ton front, comme on fait au service militaire. Tu vois son regard se transformer et tu pars en riant.

Une fois arrêté, tu ris de bon cœur en lâchant qu'elle ne peut trouver cela qu'amusant. Il n'y a pas d'autres mots. Le serveur doit surement regretter de vous avez servir et de l'avoir fait une faveur. Tu fais une moue quand elle récupère sa main en t'hurlant presque dessus de ne plus jamais refaire ça, même si elle a trouvé ça drole. Tu esquisses un sourire en acquiesçant.

« Ah tu vois que c'est drôle ! Je savais que tu pourrais aimer ça. »

Tu pouffes encore un peu de rire alors qu'elle t'agite un doigt au visage pour te sermonner. Tu hausses un sourcil alors qu'elle commence à s'énerver contre toi. Elle te balance que tu as perdu une bouteille mais vu la qualité tu t'en fiches pas mal. Enfin tu n'as jamais refuser un alcool même bas de gamme. En réalité tu ne peux pas ta payer de bonne bouteille. Tu as toujours bu du whisky de merde, sauf quand tu participes à une réunion avec des pontes ou des bourges. Quoi que parfois tu as vu que certains étaient radins sur la marchandise. Enfin ce n'est pas le sujet et tu soupires en levant les yeux au ciel.

« Je peux m'acheter de l'alcool t'en fait pas pour ça. Tu crois faire que je fais la manche pour manger ou quoi ?! »

Elle reprend en se posant dans le rôle de l'adulte qui te faire la morale. Tu écarquilles les yeux car c'est bien la première fois qu'une personne te dit ce que tu dois faire. En général tu n'acceptes pas les remarques et encore moins lorsque cela vient de gens bourrés de fric sans problèmes. Elle ne boit pas parce qu'elle n'a rien à oublier, elle ne fait pas de cauchemars qui la réveiller la nuit, elle n'est pas obligé de tuer des gens, de massacrer des êtres humains pour survivre. Ta colère monte mais étrangement tu n'as pas envie de répliquer. Simplement parce que sous son sermon, elle s'intéresse à toi, elle s'inquiète même peut être pour toi. Et ça, tu ne t'y attendais pas. Tu as tout fait pour qu'elle l'énerve et qu'elle te fuit mais elle est encore là. Tu es vraiment contradictoire, au départ tu voulais lui prouver que tu n'étais pas pouilleux et aujourd'hui tu as tout fait pour te faire mentir. Tu es perturbé et tu ne sais plus vraiment ce que tu dois faire face à elle. Tu as envie de partager du temps avec elle mais tu sais que ce n'est pas conseillé.

« Je….»

Tu perds tes mots, tu veux lui dire que tu fais ce que tu veux, que cela ne la concerne pas. Tu hésites aussi à lui dire que tu voudrais bien arrêter mais tu ne sais pas faire autrement. Tu aimerais aussi lui balancer que tu as un corps sain dans un esprit sain. Enfin ça serait plutôt un esprit détraqué dans un corps meurtrie mais tu te retiens de lui dire tout ça. Tu baisses simplement la tête en soupirant. C'est vrai tu es un drogué alcoolique et ceux depuis ton enfant, enfin depuis ton adolescence.

« Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon que je crèves à cause d'un cancer ou d'une balle dans la tête ?! »

Tu as froncé les sourcils en lâchant ça froidement. De toute façon que tu meurs aujourd'hui ou demain qu'est-ce que change pour elle. Que tu es un corps sain le jour de ta mort ou pas, tu seras mort, raide, froid alors tu t'en fiches que ça soit dans quelques heures parce que tu n'as pas fait attention à un rivale, ou suite à une longue agonie à cause d'une maladie. Tu ne supporterais pas d'être malade et si un jour ton corps te lâche, tu mettras fin à tes jours. Tu n'as pas les moyens de te faire soigner et tu sais d'avance comment tu veux mourir. Tu as une arme et même si tu n'aimes pas t'en servir, tu le fera. Tu iras de perdre dans un bois, un coin jolie ou tu pourras faire une dernière fois le soleil jouer de sa lumière entre les feuilles et tu te tirera une balle dans la tempe, rapide, simple et efficace. Elle te regarde de manière hautaine en te disant que tu peux bien garder ses sacs, tel un serviteur. Si avant tu lui aurais fourrer dans les mains, à cet instant tu n'as pas envie. Tu es en colère contre toi-même d'avoir un peu perdu tes moyens et tu aimerais bien l'envoyer chier un peu plus que ça mais tu ne peux pas. Quelque chose en toi t'en empêcher et tu ne comprends pas toi-même ce que c'est. Quelques gouttes se mettent à tomber et alors qu'elle cache à nouveau son visage, tu lèves les yeux vers le ciel.

« Roh merde, il va pleuvoir. T'as pas de parapluie je suppose cacher sous ta jupe. »

Tu esquisses un sourire avant de reprendre ton sérieux. Ta moto n'est pas loin, dans la fuite, tu as remonté l'avenue pour rejoindre ton engin. Si jamais le serveur vous avez suivis, tu aurais pu t'enfuir sur ton bolide. Il est clair que tu ne veux pas te faire prendre, surtout pour si peu. Si jamais la police revoit ta tête, ils pourraient t'associer à plusieurs troubles et quelques meurtres. Enfin cela fait quelques minutes à peine mais il n'y a pas de danger à l'horizon, sauf cet orage qui menace de gâcher l'après-midi. Tu comptais lui proposer de refaire de la grivèlerie mais vu le temps ce n'est pas conseil. Tu n'as pas encore envie de la quitter, sans savoir quand est-ce que tu vas la revoir. Ça serait plus judicieux tu en as conscience mais tu ne peux pas t'empêcher de lui proposer autre chose.

« J'ai remarqué l'autre jour que ta sonnerie c'était des violons, tu aimes la musique ? Ça te dit de jouer un peu de piano. Je crois un endroit où on peut jouer tranquille, sans être déranger et c'est à l'abri de la pluie. »

Tu lui indiques sa moto en moyen de locomotion. Tu n'es pas sûr qu'elle va accepter. Si ce n'est pas le cas, tu pourras toujours payer un taxi pour te rendre dans ton squat. Tu n'as pas mentionner que c'était chez toi que tu comptais l'amener. De toute façon, tu n'es pas certain qu'elle accepte, après le coup que tu viens de lui faire. C'est un peu ta façon de te faire pardonner, parler d'un sujet que tu penses assez neutre pour ne pas l'énerver et que tu espères qui fasse mouche. Tu te dis qu'aucune fille ne peut résister au piano. C'est ce que t'as dit Sun c'est pour ça que tu as voulu apprendre et finalement c'est devenu une passion. Tu n'en as jamais parler à personne dans le gang et même en dehors. A part ton frère de cœur, personne ne sait que tu joues d'un instrument, autre que ta batte. C'est une partie de toi que tu ne dévoiles pas, cela n'a pas d'intérêt dans le monde que tu fréquences. Seulement avec Kitana c'est différent, tu penses qu'elle peut apprécier cette particularité. En tout cas tu l'espères et tu lui fais comprendre par un léger sourire en coin avant de remettre ton propre masque en enfonçant un peu plus ta casquette, histoire que ton visage reste dans l'ombre des caméras présente au coin de la rue.

Tu estimes qu'il finira par te dire son prénom, après tout qu'est-ce que ça va lui apporter de te le dire ? Ce n'est pas comme-ci que c'était à sujet confidentiel à ton sens. Ce n'est qu'un prénom, ça ne va pas le tuer s'il le dévoile. Ce n'est pas un criminel recherché par toutes les forces de l'ordre du Royaume-Uni ou encore par le FBI. Enfin, tu espères, vu qu'il est louche comme type. Si, il fait partie de la Triade par exemple, il a une bonne raison de ne pas vouloir se faire repérer. Puis tu n'espères pas non plus que la renommée de ta famille le bloque pour ça. Tu espères qu'il ne pense pas que tu sois prête à le tracer juste pour en savoir plus sur lui. Pour savoir qui il est réellement et d'où il vient. Non. Tant qu'il ne t'a rien fait de mal, au point de vouloir te venger. Au point de le faire couler par tous les moyens et de réveiller ta colère noire et cruelle. Avec toi, qu'il se rassure, ses petits secrets sont en sécurité. Après tout, tu en as toi-même des secrets, ne serait que ta maladie et la Triade Chinoise qui coule dans tes veines, alors tu peux comprendre ce point. S'il le souhaite, tu peux lui laisser du temps, mais dans ton monde, tu trouves cela bizarre qu'une personne refuse de dévoiler son prénom alors qu'elle démontre tous les ingrédients que cette personne souhaite faire connaissance. C'est même l'une des bases pour apprendre à se connaître. Alors tu te vois tellement mal à l'appeler par un pseudonyme. Tu aurais l'impression de discuter avec une personne dont jamais tu pourrais connaître en détail. Comme-ci qu'il n'était qu'un prototype, une machine, rien de plus. Certes, tu ne considères pas les gens de son espèce comme des êtres humain. Mais quand même, tu as déjà montré que tu voulais voir plus loin que ton nez, du moins avec lui. Il est une exception qui a réussi à attirer ta curiosité. Pour ton âge, tu es une personne extrêmement mature, tu ne sais pas délirer sur un sujet ou un autre, tu ne sais pas rigoler à pleines dents. Les blagues et les conneries avec toi passent en général mal. C'est un fait depuis ta naissance. Tu es en avance sur tout le monde, tu grandis plus vite que la normale, et ton intelligence ne cesse de se développer. À l'école, tu as toujours été considérer comme surdouée, comme un génie capable de résoudre les équations les plus compliquées. Dans ta scolarité, tu as même sautée deux classes, tu es arrivée plus jeune que la normale à l'université, et tu as intégré ton conservation royal privée grâce à ton avance, et ton cerveau culturée et surdéveloppée. Au moins ce qui est sûr, c'est que ton cerveau ne ressent pas ta maladie, et niveau mental et intellectuel, tu as toutes tes capacités.

Tu n'as pas l'ombre d'un doute qu'il s'en est étonné que tu t'intéresses à lui. Tu lui as signalée ça comme ça, sans qu'il doit s'y attendre. Toi-même, tu es étonnée. Tu as beau penser que c'est simplement par pure manipulation, et stratagème afin qu'il s'ouvre sur son identité, et la nature réelle de sa présence avec toi. Mais d'un autre côté, c'est sincère. Évidemment tu ne l'admet pas, ça fait pas partie de ton caractère. Tu refuses même de croire que tu puisses être intéressée par une vermine de son style. C'est jamais arriver au cours de ta vie et c'est sans doute pour cette raison que tu te poses des tonnes de questions et que tu ne sais pas comment réellement t'y prendre. En ce qui te concerne, il est évident que tu vas garder ton contact avec lui bien secret, enfermé à double tours. Il est hors de question que cela arrive aux oreilles de qui que ce soit dans ton entourage. Cela ferait littéralement désordre, et tu serais encore plus prisonnière de ton monde. D'autant plus que personne est sensé savoir que tu es sortie aujourd'hui, et encore moins que tu es sortie faire du shopping il y a deux jours, absolument toute seule. Tu espères sincèrement qu'il sait tenir sa langue, car sinon tu serais capable d'inventer une histoire de toute pièce pour que tu en sortes avec le moins de problèmes possibles. Une histoire qui mettrait GD dans de beaux draps, hélas pour lui. Mais lorsqu'il s'agit de ta propre personne, et ta sécurité. Tu es égoïste, et tu penses qu'à ta peau, oubliant très rapidement tout le reste. Tu sais bien que c'est déconseiller de te côtoyer, et ancré dans ta personnalité, tu fais en sorte de ne pas entretenir de relation dangereuse à ton goût. Quel que soit le fond de la relation. Depuis l'histoire avec ton ex, tu fais en sorte d'éviter de revivre un semblant de scénario, même si tu as pris un malin plaisir à le "tuer" indirectement. En soi, tu évites d'être faible pour éviter d'ouvrir les portes à une personne pour entrée dans ta vie.

Faire connaissance plus intimement comme il l'a si bien mentionné, ne te traverse tout de fois pas l'esprit. Il est juste une personne passagère. Ok, il t'a aidé dans cette ruelle. Au fond, c'est gentil de sa part et tu lui en es presque reconnaissant. Tu as acceptée ce rendez-vous dans un seul but, c'est de récupérer tes sacs. Cela est fait, alors t'imagines qu'ensuite, tu ne vas plus le revoir. À moins qu'il cache ce que tu penses, mais tu n'espères pas. Alors tu ne comprends pas son sous-entendu. Jusqu'à qu'il fasse ce geste déplacé et vulgaire. Tu es choquée de son attitude une nouvelle fois, comme un gamin, déplacée et sans aucun respect. Tu n'es pas une petite fille, tu comprends très bien la signification de son geste. Pénétration ? Mmh ? Enfin, tu n'es pas la grande spécialiste sur la sexualité d'autant plus que tu es vierge et tu comptes bien le rester vu ta maladie. En même temps, déjà que tu es loin d'être câlin et tactique, alors ce genre de chose avec toi c'est impensable, même dans un rêve ce n'est pas possible. Le contact humain te donne des envies de vomir, alors ça, encore plus. Il a pu le voir, car rien lorsqu'il te touche la main, tu as une mauvaise réaction. Venant de lui, ça peut être que signifier ça, c'est une certitude. Tu grimaces furieuse, et en colère une nouvelle fois. T'en perds presque les mots tellement c'est choquant. Qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'il souhaite simplement te mettre dans son lit ? C'est qu'un prédateur, un coureur de jupons qui n'a pas de respect pour les femmes. Tu n'osais pas penser ça de lui tellement c'est répugnant. << Abruti.. >> Ça a mis un bon coup de frein sur ton envie d'en savoir plus sur lui, tu es loin de trouver ça drôle. Tu penses qu'il a bien compris ton ressentit vu l'expression de dégoût et de colère que tu abordes suite à ce geste.

Au repas de famille ? Il peut très bien être un fils caché. Mais non, tu n'en penses pas un mot toi non plus. Ce n'est pas possible, car ton père ne laisserait jamais un fils en liberté comme ça dans la rue, et surtout avoir une telle attitude. Déjà qu'il tutoie irrespectueusement, il ne vient pas de ton milieu, c'est une certitude, car sinon, il aurait un minimum grandit dans la bourgeoisie et le luxe, et agirait différemment. À moins qu'il a décidé de fuir cet environnement. Mais ça t'étonnerais, et tu le montres par ton silence lourd à ça, car tu n'as rien à redire. Effectivement, c'est sottise absolue. C'est une certitude qu'il en faut plus que de simple paroles pour t'amadouer. Pour te faire briller les yeux, il faut des actes, et de l'action ! Même si en soi, c'est quasi mission impossible. Mais c'est faisable, il faut juste te connaître par cœur et réussir à t'attirer pour x raisons. Tu as eu plusieurs occasions de t'en aller, de refuser son invitation par exemple, et de continuer le cours de la vie comme tu la connais. Mais tu es bloquée par quelque chose et si jamais tu t'en irais, tu aurais comme un goût d'inachevé. Tu ne souhaites pas, car tu es du genre têtue, et lorsque tu te fixes une idée en tête, tu vas jusqu'au bout.

Un bon bol d'air frais, ce n'est qu'une image, aux toilettes te fait du bien. Ne plus l'avoir face à toi, ne plus voir sa tronche un court instant, et ne plus entendre ses conneries à tout va. Te fait un bien fou tout de même. C'est difficile à expliquer, mais tu espères dans un sens qu'il soit parti, comme ça, ça réglera au fond vite l'affaire. Payer l'addition ne te dérange pas, c'est qu'une petite somme pour toi, et rien de bien méchant. Tu ne lui en voudras même pas s'il part comme un voleur, car dans un sens, ça serait comme une libération. Mais non, pourquoi penses-tu tout ça ? C'est infâme. Tu vas le faire cuire pour qu'il se dévoile plus à toi, c'est ton but ! Finalement, il t'a rejoint. Tu ne sais pas vraiment pour quelle raison, mais encore une fois, tu t'emportes par ton caractère. Tu lui reproches seulement avec frustration qu'il est venu dans les toilettes des femmes sans gêne, et ça te dérange beaucoup. Tu n'as pas fait attention une seule seconde à sa question, une question qui t'aurais fait plaisir….. Une simple question facile. Te demandant si tu allais bien. Puis un mec qui joue avec ses doigts pour faire des gestes de pénétration, te rejoignant aux toilettes comme ça. Oui ça peut faire peur à certaines personnes. Mais toi, tu n'as pas peur, car tu peux penser ce que tu veux, ton petit doigt te dit qu'il est quelqu'un de bien au fond. Incapable de faire du mal à une femme par exemple. Tu lui colles tellement d'étiquettes, que tu t'emmêles considérablement avec lui. Peu importe, ce n'est pas un problème. Dans tous les cas, tu restes toi-même peu importe les situations. Et toi-même, ce n'est pas un ange tombé du ciel. Tu verras bien comment ça se clôture en sa compagnie. Il doit t'apprécier pour ce que tu es, la princesse pourrie gâtée arrogante, prétentieuse et narcissique qui a un cœur de pierre. Une jeune fille qui se croit supérieure au reste du monde prenant tout le monde de haut et traitant le reste de l'humanité comme des larbins sans cervelles et qui puent le rat mort, et dont ta cruauté peut se réveiller à tout moment. Une bourgeoise qui a passé son temps à être fille-à-papa, pleins aux as et dont ta soif d'argent, de fortune et de pouvoir est sans égal ! Entre l'amour, l'amitié, l'humanité et l'argent, la richesse, le pouvoir ! Ton choix est vite fait. Tu serais par exemple plus à extraire les riches ressources du sol africain, comme le pétrole, pour ta propre personne et ta soif. Plutôt que d'aider et de combattre la famine, la misère, la pauvreté et la guerre dans certains pays sous-développés, et même les maladies les plus cruelles et mortelles du monde. Tant que toi, tu survis et que tu as de l'argent, tout roule dans ton monde. C'est ta nature, et s'il veut percer ta carapace, il doit d'abord t'apprécier pour ce que tu es, toi et ta nature. C'est une longue marche difficile à gravir, car tu n'es pas le genre de personnes qui est facilement appréciable, et même, c'est tout le contraire. Tu le sais bien ça, et tu t'en fiches royalement. Tu as conscience que c'est le cas également pour toi en ce qui le concerne. C'est-à-dire, tu devras apprécier ce qu'il est réellement, et à ce qu'il te semble, il est l'homme qu'il était il y a deux jours, ou encore même maintenant. Car il a joué l'homme bourgeois et hautain deux minutes seulement. Si tu es prête pour ça ? Tu ne sais pas vraiment, c'est confus, mais tu as aperçu que tu le préférais à son naturel, pas dans un costume, car ça ne lui allait pas du tout le rôle du bourge à manière.

En dehors de ça, il ne t'a pas laissé le choix et t'a agripper la main pour fuir l'établissement sans payer l'addition. Évidemment, cela ne te plaît guère, car c'est digne d'un voleur malhonnête et tu n'as pas l'habitude d'agir de la sorte lorsque tu te rends dans un établissement. En plus, tu n'as rien goûter, et c'est ce détail qui te met plus en rogne. Tu t'es laissé emporter dans le feu de l'action sans réfléchir, et une fois en sécurité dans la ruelle. Tu as beau montrer d'une mauvaise manière, tu ne regrettes pas cette adrénaline, car ça t'a bien plus. C'était amusant, tu la admit sans détour. Voir la tête du serveur était grave plaisant, mais il n'a plus intérêt à manigancer ce genre de chose sans te mettre dans la confidence. C'est plus de cette colère que tu ressens. << Vous saviez ? Vraiment ? >> Tu arques un sourcil douteux. Comment aurait-il pu savoir que tu aurais aimé cela ? Tu as une tête à être une petite délinquante de quartier peut-être ? En tout cas, au salon, tu n'as pas loupé un détail marquant sur la table. Une bouteille d'alcool ! Alors ce type, ment sur son identité, est un type louche qui fait des gestes obsèdes avec ses doigts, se drogue, est vulgaire et insolent, est malpoli et irrespectueux et en plus, c'est un alcoolique. La prochaine révélation, c'est quoi ? Il a changé de sexe ? C'est un baron du crime ? C'est un député du gouvernement ? Décidément, tu as l'impression que tu peux t'attendre à tout avec lui. En tout cas, ce genre de choses t'énerve et te dégoûte. Tu détestes ce genre de dope et de boisson. Pris par l'instinct, tu le sermonnes avec honnêteté, et sincérité. Tu ne mâches pas tes mots, sans savoir pourquoi tu fais ça réellement. Pour son bien ? Tu n'oses encore pas le croire. En temps normal, tu ne réagis pas comme ça avec des personnes de son espèce. Moins il y en a, et mieux le monde se porte. Il te confirme qu'il peut s'acheter de l'alcool s'il le veut, et qu'il n'a pas besoin de faire la manche pour manger. Tu grimaces nerveuse, te sentant un peu maladroite sur les bords. Ce n'est pas ce que tu voulais dire, et tu as très bien vu qu'il avait un minimum d'argent. << Rien à foutre, vous êtes l'image d'un clochard pour moi, tous autant que vous êtes. Je sais très bien ce que vous pensez de moi. Que je suis qu'une pourrie gâtée qui ne sait plus quoi faire de son argent à s'en torcher le cul avec. Qu'ils s'imaginent que la vie est rose pour nous et que nous sommes là du haut de notre balcon à critiquer les cafards d'en bas à longueur de journée. Les gens comme vous haïssent les personnes riches comme moi et je ne suis pas aveugle pour ne rien remarquer à ça. Tout ça, c'est juste de la jalousie. >> Il ne t'a pas vraiment avouer son fond de pensée à ce sujet, mais tu le sens à des kilomètres. Néanmoins, tu es bien la première à critiquer, et à jeter l'argent par les fenêtres, mais cela ne veut pas dire que tout va bien dans ta vie. Tu hais également tout le monde avec plaisir, il suffit de voir ton caractère. Mais tu ne dictes pas ça par rage, et tu n'essayes en rien de faire passer un message. Juste, que tu es née dans une famille riche, et que ce n'est pas de ta faute. Tu n'as pas choisi ta famille et son milieu, et encore moins ton père. Tu as vécu ainsi et tu t'es adaptée, et c'est tout, tu as grandi ainsi. Qu'il l'accepte. Mais surtout, qu'il accepte ta nature, et ta façon de parler, qu'il accepte ton caractère capricieux et râleuse et ta personnalité arrogante. C'est toi et c'est tout, tu ne vas pas changer ta manière d'être par magie. S'il veut passer du temps avec toi, il doit s'y faire un point, c'est tout. Ses commentaires, il peut se les garder. Et encore, tu fais toi-même des efforts avec lui. Tu essayes d'en savoir plus sur lui, tu ne le traites plus vraiment comme un larbin, et tu le nommes plus par des surnoms déplacés En soi, tu as un peu arrêter de le prendre de haut, et il devrait en être fier. Visiblement, il est trop débile pour comprendre ça. Mais qu'il arrête de mettre en avant l'argent et les délires "de pouvoir manger à sa faim." et patiti, et patata. Tu as ta vision, et il a la sienne, vous êtes différents et ça restera comme ça. Tu as parlé de vol, car pour toi, c'est un voyou, et que font les voyous ? Ils ne vont pas faire leurs courses avec leur maman avec le sourire aux lèvres. Non, ils ne ratent pas l'occasion pour voler ce qui leur passe sous la main, et ce n'est pas une question de manque d'argent. Dans tes premières écoles, quand tu n'étais pas encore dans un établissement privée où il faut les moyens pour y accéder. Tu en subissais des critiques, car ton père est riche et a pleins d'argents dont tu as profité, un peu. En soi, tu t'en foutais complètement des commentaires de haine des personnes qui n'ont pas ton luxe. Car cela est juste de la jalousie, c'est tout. Après tout, tu peux les comprendre. Il est vrai, plus jeune, tu étais une fille-à-papa, à certains moments, car ta relation avec ton père n'a évidemment pas commencer avec des lumières avec la disparition de ta mère qui est rester dans les mémoires pendant de longues années, même si aujourd'hui, il y a encore des cicatrices qui ne se refermeront jamais. Ton frère peut en témoigner, et lui aussi a été critiquer à cause de son milieu aisé par des personnes qui ne sont rien, et galère à trouver leur pain.

Tu n'as jamais eu d'amis, et c'était mieux comme ça. Tu forçais à ce que chacun reste dans son monde et s'auto-critique jusqu'à en perdre salive. Ça te répugner que les jeunes de ton école avaient les yeux river sur leurs console portable ou leur iphone à passer leur temps sur les réseaux sociaux comme des écervelés. Ou encore des filles qui s'habillaient de façon vulgaire, et des garçons qui n'étaient que des racailles et passaient leurs temps à fumer. Le monde te dégoûte et ça restera ainsi. Tu es bien contente de ne pas connaître le virus d'Internet. En tout cas, tu es vite revenu sur son taux d'alcool. Tu ne sais pas si c'est élevé, mais tu n'as pas perdu une seule seconde pour lui faire une leçon. Même si tu t'y prends d'une manière agressif et autoritaire. C'est dans le seul but de l'aider au fond, car plus le temps passe, plus tu gagnes comme une aura protectrice envers lui. Une aura qui lui veut que du bien au final. Tu t'en fiches de sa réaction, quand tu as quelque chose à dire, et que tu vois un détail qui ne te plaît pas. Et bien, tu le dis sans gêne, et sans retourner ta langue dans ta bouche. Que ça plaise ou pas, tant pis. Visiblement, il n'en revient pas, et tu espères avoir une réaction attendue de sa part. Tu sais que pour lui, tu n'es qu'une riche capricieuse qui ne cesse de râler. Sans doute bien trop sérieuse et mature pour un petit comique comme lui. Mais parfois, il faut apprendre de la différence des autres, et apprendre les coutumes d'un autre monde. Mais tu as juste peur de perdre ton temps. Pourquoi tu fais ça ? Tu devrais oublier ça et retourner chez toi….. Il sait, sur ton haut balcon ! En plus, dans ta chambre, tu as vraiment un beau balcon, qui donne une belle vue sur une partie du quartier riche à l'arrière de la villa. Ça te répugne qu'il a eu la pensée de boire devant toi ! Tu es certaine qu'il aurait été capable de t'en proposer. Tu crois bien que tu aurais été capable de balancer la bouteille plus loin pour la briser, ou de lui renverser son verre d'alcool dans la tronche. Il te réplique d'une manière qui te trouble et chamboule étonnement. Tu baisses même les yeux comme-ci que tu te sentais minable tout d'un coup. Finalement, tu aurais peut-être dû garder ton commentaire pour toi, car il n'a pas tord. Qu'est-ce que ça peut te faire ? Si il n'est plus là, ça ne va rien changer à ta vie. << Rien. Absolument rien. >> Réponds-tu faiblement et froidement, comme-ci que tu avais perdu soudainement ton énergie, et que ta motivation avait disparue subitement. << C'est…. >> Tu te pinces les lèvres d'hésitation, et perplexe. << Je dis juste ça, c'est pour votre bien. Mais faites ce que vous voulez, ça m'est égal. >> Tu es la mieux placer pour savoir qu'on meurt un jour, et que cela peut arriver à tout moment. Surtout lorsqu'une maladie menace tous les jours. Tu n'es pas du genre à forcer, tu as très bien compris ce qu'il essaye de te dire. Il fait ce qu'il veut et tu es personne pour lui dicter ce qu'il doit faire. Très bien, il peut crever, ça sera son problème. Tu ne cherches pas plus loin.

Après cette discussion désagréable, tu es prête à partir. Tu ne veux pas rester une seconde de plus dans cette ruelle. Tu refiles ton masque, alors que tu as senti une goutte te tomber sur le nez avant cela. Tu as bien vu le ciel menaçant. Et il est certain que tu ne veux pas finir tremper. Visiblement, il le remarque aussi. Mais tu peines à penser que ça ne le dérange pas d'être trempé. Cela suit d'un commentaire presque hilarant de sa part. << Non, je n'ai pas de parapluie sous ma jupe. Dommage. >> Tu n'as pas penser d'en prendre un chez toi. Vu qu'en partant, il faisait un beau temps. Tu roules des yeux avant de reprendre. << D'après votre point de vue, j'ai quelque chose d'autre sous ma jupe qui semble vous intéressez. Votre manière de faire plus ample connaissance, vous voyez ? >> Tu grinces des dents frustrée et offensée, faisant référence à son geste vulgaire qu'il t'a offert au salon. Démontrant que ce n'était pas à ton goût. Tu sembles soudainement étonnée qu'il se souvient de la sonnerie de ton téléphone. Pour une fois, il fait un commentaire qui semble te faire plaisir et qui a pour don de te calmer un poil. La musique a une place importante dans ta vie, et lorsque cela vient dans une conversation. Ça t'apaise immédiatement l'esprit. Tu te retournes vers lui, et tu déposes ta main sur ta hanche tentée par sa proposition. << Effectivement, j'aime la musique classique. Je suis violoniste pour tout vous dire. Je pratique cet instrument depuis toute petite. On va dire, que je suis en alternance. J'étudie dans le grand conservation privée royal de Londres et je pratique le violon et j'interprète des morceaux classiques en soliste dans des salons, comme des dîners, des expositions d'œuvres d'art ou des événements haut placés, ou tout simplement sur scène dans des concerts ou des spectacles. Organiser par le conservatoire ou même par mon père pour ce qui est des événements. Tout ce qui touche au domaine des instruments, ça me connaît. >> Ton instrument de prédiction est le violon, mais tu sais en jouer d'autres, comme le piano notamment. Ou encore la harpe, la guitare, le violoncelle. Bref, tu es spécialisé dans les instruments à cordes. Pour le moment, tu ne composes pas tes propres mélodies, mais cela ne serait que tarder. Tu évites de mentionner que de base, tu également danseuse, car il s'agit d'un sujet sensible pour toi qui aime tant la danse. Mais en soi, tu es également ballerine. Néanmoins, lorsque tu t'es brisée la cheville, ça a mis un frein dans ton travail de danseuse. Une terrible fracture où t'en garde une légère cicatrice à ta cheville droite. Et ta maladie n'a pas du tout arranger les choses par la suite. Pour danser, il faut une forme physique, et tu ne l'as pas vraiment. En tout cas, tu as l'air passionnée et épanouie quand tu parles tout ça, et bien plus détendue. Ça a permit de parler un peu toi, et tu es tenter de savoir ce que lui fait dans la vie. Mais tu t’abstiens. Tu te demandes ce qu'il veut dire par "il connaît un endroit où il y a un piano." Un piano, t'en a un chez-toi, mais également à disposition au conservatoire, qui est laisser libre pour les étudiants. Tu es curieuse de connaître cet endroit, mais tu es surprise qu'il s'intéresse à la musique de ce genre, et qu'il souhaite en jouer. À vrai dire, tu n'y attendais pas du tout de sa part. Mais c'est une agréable surprise. Il semble révéler enfin une bonne chose, et tu sembles apprécier. << Sinon, oui, ça me tente bien d'en jouer. Mais quel est cet endroit ? >> Tu as toujours ce manque de confiance en lui, mais en soi, tu ne vas pas non plus n'importe où dans la ville. Tu es de nouveau prête à partir avec lui. Et cela t'arrange, car ça te semblait dommage de le quitter suite à la conversation précédente.            
 

Tu n'as pas pu t'empêcher d'éclater de rire quand elle t'a traité d'abruti. Tu as même haussé les épaules en même temps que les sourcils. Il est clair que tu joues la provocation. En réalité depuis le début tu n'as pas essayé de la mettre dans ton lit et pour cause, il y a marqué "problème" en gros sur son front. Lorsque tu as besoin de compagnie, tu n'as pas envie de te prendre la tête avec des complications. Tu as plusieurs partenaires régulières qui sont prêtes à répondre à n'importe quelles heures du jour ou de la nuit. Tu n'aimes pas les discussions inutiles lorsque tu cherches du plaisir. Tu apprécies la chaleur d'un corps, les soupires vibrants et les cris torrides. Tu ne t'encombres pas de conversations ennuyantes. Il t'arrive parfois de boire un verre avant de commencer, ou même pendant. En tout cas tu ne vas pas t'embêter à essayer de la mettre dans ton lit, vu le cinéma qu'elle fait quand tu la touches. Si elle savait que d'autres t'appellent pour ça. Il faut dire que tu n'es pas un mauvais amant, enfin ces dames ne se sont jamais plaintes. Tu n'es pas brutale, tu sais faire attention à ta partenaire. Tu aimes voir les femmes céder sous tes assauts et hurler de plaisir, alors tu es capable de leur faire ce qu'il faut, ce qu'elles désirent. C'est comme ça que tu prends ton pied, en comblant leurs attentes et les tiennes par la même occasion. Enfin il est clair que tu es loin d'en être là avec elle et pourtant une partie de toi aimerait bien la voir gémir de plaisir. Tu t'enlèves tout de suite cette idée de la tête voyant que tu lui as fait perdre son sourire. En même temps tu es complètement à côté de la plaque depuis qu'elle te demande ton prénom. C'est pas une information si important, cela ne veut rien dire, tu ne te sens pas plus Kim que GD. Tu n'es réellement personne, traversant la vie sans emprise, sans impacte. Enfin sauf sur les personnes que tu descends et c'est justement pour ça que tu préfères rester discret. Tu sais qu'un jour cela va mal finir. C'est impossible que tu t'en sortes vivant. Les gens comme toi finissent soit en prison, soit mort. Et il est clair que tu n'iras pas en prison, plutôt mourir que de mettre un pied dans un établissement avec aussi peu de liberté. Tu sais que tu ne tiendrais pas. Ce n'est pas une question de force mais bien de conviction, tu deviendrais fou et surement dangereux dans une cellule de trois mètres carrés. Enfin tu as évité par tous les moyens qu'elle reste sur le sujet de ton prénom, ou de toi. Tu n'aimes pas parler de toi et visiblement ce n'est pas son cas non plus. Tu vois bien que tu as merdé quand elle décide de partir aux toilettes. Enfin tout ça c'est toi et la suite aussi, soit t'enfuir du salon de thé alors qu'elle n'a rien bu ou mangé.

Quand vous vous retrouvez dehors, tu continues à faire le malin alors qu'elle te réplique de façon ironique. En réalité tu ne savais rien de sa réaction, mais tu sais ce que l'adrénaline procure comme sensation et tu étais certain qu'elle allait avoir une montée d'adrénaline. Tu en étais certain puisque tu l'imagines mal avoir déjà fait ça. Tu ne vas certainement pas lui dire ça, ni même que cette excitation parte après plusieurs coups de ce genre. Il t'en faut pour avoir une montée de pression. Malheureusement pour toi, de simples tours comme ça ne te procure plus d'adrénaline. Cela t'amuse c'est évident, tu prends plaisir à te jouer de la société comme tu l'entends mais ce n'est plus comme avant, comme quand tu étais adolescent, comme ta première fois, comme elle vient de la vivre.

Sa tirade te fait grimacer. Elle est tellement remplie de jugement que ça en est pathétique. C'est vrai que tu pourrais la jalouser, penser qu'elle n'est qu'une fille à papa pourris gâté. Pourtant c'est loin d'être le cas. Tu sais que son monde n'est pas le mieux que le tien. Tu sais bien pour l'avoir fréquenté un peu, que les requins sont justement mieux habillés dans le sien et plus mesquins encore avec l'argent qu'ils ont. Tu n'as rien à envier à sa vie. Tu ne supporterais pas d'être dans une cage dorée, tu préfères largement ta propre cage. En réalité tu es plus tenu en laisse, tu n'es qu'un loup parmi une meute pourrie. Ton seul rôle c'est d'aller tuer des brebis et tu fais ça très bien, c'est uniquement pour ça que tu es toujours en vie, parce que ton instinct ne t'a jamais fait défaut et avec elle c'est pareil. Tu as eu tout de suite le sentiment qu'elle était comme toi, aussi sauvage, aussi combattive et révoltée. Pourtant tu ne peux pas lui dire ça. Tu n'as pas le sentiment qu'elle est prête à l'entendre. Tu as soupiré face à sa tirade.

« Tu ne sais rien de ce que je pense ! Tu es bien sotte si tu crois que je suis jaloux. Si c'était le cas, tu crois que je serais encore là ?! T'crois pas que j'aurais plutôt profité de ton corps pour ensuite de voler ton sac et te laisser en plan ?! Tu es la seule à coller des étiquettes aux gens et à mettre tout le monde dans le même bateau ! »

Tu hausses les épaules en fronçant les sourcils. Tu aurais peut-être dû lui dire le fond de ta pensée, soit qu'à tes yeux elle est intéressante, mystérieuse et que tu veux la comprendre. C'est pourtant bien ton genre de déballer ton avis à tort et à traverse, seulement tu as la nette impression que quoi que tu puisses dire elle ne changera pas d'avis à ton sujet. Elle t'a déjà classé dans la catégorie pouilleux, clochard comme elle dit. C'est vrai que tu l'as classé dans ta catégorie fille attirante, mais tu as aussi ajouté l'étiquette danger et problèmes. Enfin tu n'as jamais fait cas des jugements, ni même des classes sociales. Tu as bien des amis avocats et des ennemis dans ton propre gang. Tu ne te soucis pas ce que pense les gens de tes relations, tu fréquences qui tu veux même si cela peut t'attirer des ennuis. En général c'est même ce qui t'attire et cela joue surement dans ta relation avec Kitana en plus de son côté mystérieux et son franc parlé. C'est ce qui te surprend le plus d'ailleurs quand elle te fait la morale sur ta santé. Jusque-là elle n'avait jamais montré le moindre intérêt et voilà qu'elle se prend pour ta mère. Tu ne sais pas si elle s'inquiète réellement ou c'est simplement pour jouer les grandes filles bien éduquées. Au fond elle s'en fout surement de toi et veut simplement se sentir supérieur en te montrant que tu n'es qu'un déchet courant droit vers la tombe. C'est ce qui te déroute le plus et tu n'as pas besoin qu'elle te le rappelle. Tu as hésité pour finalement lui balancer que de toute façon, c'est la mort qui t'attend, rien de plus, rien de moins. Finalement comme elle, mais tu n'as pas précisé ce détail, refusant d'être méchant gratuitement. Tu ne sais rien sur son rapport à la mort. De ton côté tu l'as accepté depuis longtemps, mais tu n'aimes pas qu'on te rappelle que tu es en vie, alors que tu fais tout pour y passer. Tu aimerais qu'un jour quelqu'un arrive à t'atteindre, cela réglerait tes soucis et surement ceux de beaucoup d'autres. Seulement personne n'est encore arrivé à te blesser assez pour que tu trépasses. Tu as bien reçu des coups de couteau et même une balle mais tu es toujours debout sur tes deux jambes à ton grand désespoir. Alors oui tu profites du temps qui te reste, enfin tu l'occupes comme tu peux et depuis que tu l'as rencontré, le temps de parait moins long quand tu es en sa compagnie. Alors qu'elle te répond qu'elle n'en a rien à faire froidement, tu lèves les yeux au ciel, le contrairement t'aurait étonné. Seulement elle ne s'arrête pas là et la suite te fait blanchir un instant. Tu restes silencieux l'observant en te demandant si elle pense réellement ce qu'elle dit ou si le sujet de la mort la ramène à la sienne. Tu n'as pas envie de la mettre en colère encore une fois en posant des questions, en répliquant à ses mots. Tu n'as pas envie qu'elle parte et rester seul. Bizarrement tu apprécies sa compagnie, peu importe si elle est hautaine, râleuse et pleines de principes stupides. Tu as bien compris qu'elle n'était pas du style généreuse et toi non plus. Tu t'en fout royalement de la vie des gens. Tu n'es pas un meurtrier pour rien, cela ne te fait rien d'opter la vie à quelqu'un et de le faire passer dans l'autre monde. Tu n'y prends pas de plaisir, c'est juste ton travail et tu es payé pour ça. L'argent régit aussi ton monde et même si tu n'en as pas autant qu'elle, tu en as assez pour vivre et te payer tout l'alcool et la drogue que tu veux.

Comme tu la vois prête à partir, tu veux reprendre la conversation et peut être essayer de la garder un peu près de toi. Tu n'as rien de mieux à faire de ta journée et tu n'as pas envie de la passer seul. Ton frère de cœur est en mission pour la journée et tu n'as pas envie d'appeler une de tes conquêtes après l'avoir vu. Tu as le sentiment que la meilleure compagnie du monde ne pourra rivaliser avec sa répartie et son caractère. Tu n'as pas envie d'aller retrouver une femme docile et gentille qui gloussera à la moindre de tes paroles. Non tu as envie d'être avec elle, encore un peu, au moins pour cette fois, juste cette fois. Tu es certain de ne plus la revoir ensuite alors autant essayer de profiter au maximum de sa compagnie. Tu as reprit en plaisante sur ses jupes et encore une fois ses répliques te font sourire.

« Houla, je ne veux rien savoir de ce qui se cache sous tes jupes !! C'était pour plaisanter tout à l'heure. »

Tu mets tes mains devant toi comme un stop en souriant. En réalité tu as juste dit cela pour reprendre sur un point moins sérieux, c'était une façon d'alléger le ton de la conversation et cela n'a pas eu l'effet escompté. Tu joues donc sur un tableau différent, espérant lui faire desserrer les dents. Tu n'as pas envie qu'elle pense que tu cherches à la mettre dans ton lit. Tu préfères donc tourner la conversation sur autre chose et la musique te semble une bonne approche. Tu es agréablement surpris de voir qu'elle se prend au jeu et pour une fois s'ouvre sans détour. Tu restes surpris, ton regard sur elle, écoutant attentivement ce qu'elle te raconte. Une lueur d'admiration traverse tes yeux, mêlé à l'envie et la passion qu'elle te transmet.

« Waou…»

Tu restes sans voix devant autant de franchisse. Tu as envie d'en savoir plus et mille questions te viennent en tête, comme ou est-ce que tu peux la voir se produire. Oui tu as bien envie de t'inviter dans une soirée ou elle joue. En réalité, tu vas te renseigner en toute discrétion et tu risques bien de t'incruster dans son monde simplement pour la voir à l'œuvre. Tu ne raterais ça pour rien au monde, quitte à t'habiller convenablement et à ressembler à un pingouin pour une soirée. Tu pourrais aussi l'écouter et la voir d'un endroit discret. Tu sais que tu trouveras un moyen, après tout rien n'est impossible. Quand elle te demande à quel endroit tu penses, c'est à ton tour d'être honnête.

« Chez moi. C'est mon meilleur ami qui m'a appris à jouer. On a réussi à dénicher un piano et avec les années on l'a retapé. Il n'est surement pas digne d'un Alfred Knight mais il sonne bien. J'ai surement moins de talent que toi mais je me défend. »

Tu esquisses un léger sourire. Cette fois ci sans sous-entendu, un simplement sourire sincère. Tu ne t'y connais pas beaucoup en musique. Enfin tu n'as pas pris de cours de solfège, ni même étudié la musique. Tu connais quelques marques d'instrument, comme le piano que tu as mentionné, une fierté nationale en Angleterre, rien d'exceptionnel. Tu sais jouer plusieurs morceaux et tu sais reconnaitre du Chopin quand tu en entends. Cependant tu n'as clairement pas l'oreille parfaite, tu t'es quand même découvert un talent, qui ne nécessite pas de faire couler le sang ou de jouer des poings.

« Si tu veux venir jouer un peu. Je te promets qu'il ne t'arrivera rien. Je pourrais te ramener chez toi ensuite. Si tu acceptes de montrer sur cet engin. » termines tu en indiquant ta moto d'un signe de tête

Il peut te porter n'importe quelle réaction sur son geste et à ton commentaire subtile qui a suivi. Il n'en restera pas moins la même signification de son geste à ton égard, à tes yeux. Après tout, tu peux comprendre certainement son envie, tous les hommes veulent te mettre dans ton lit et partager un moment intime avec toi. Une femme comme toi qui touche la perfection du doigt, il n'y en a pas deux. Néanmoins, tu n'es pas du tout une fille commode pour le moindre contact et encore moins une fille facile qui ouvre ses jambes au premier venu. Tu es persuadée que GD doit connaître que des putes à s'en salir, et que toutes les filles qu'il croise tombe sous son sourire d'abruti en un claquement de doigt. Dans son milieu, il y a sûrement que des femmes qui ne se respectent même pas elle-même. Il est certain qu'il n'y pas la moindre chance que tu touches un tel homme salit jusqu'à la moelle même si de nature, cette chance en restes très infime avec n'importe quel homme, même de ta société. Il a juste fait ça pour en rire comme un idiot ? Ça t'étonnerais fortement et ça serait d'un ridicule hallucinant. Il a quel âge dans sa tête ? Tu as le sentiment que le monde extérieur est peuplé d'immaturité et de vulgarité répugnante à tout-vas. Il est vrai que tu es difficile à vivre, et même à comprendre. Tu prends absolument tout mal, et tu ne sais pas rire. Tu n'as même jamais ri réellement dans ta vie. Mais visiblement, lui il n'a clairement pas l'habitude de se retrouver face à une personne de ta personnalité vu comment il s'y prends avec toi sans comprendre le souci qu'il y a dans cette ambiance. Il faut des tonnes de mode d'emploi sur toi pour te combler. Cela prouve qu'il côtoie que des filles faciles qui rient comme des connasses et des idiotes à tout bout de champs.

Heureusement qu'il a fait ce petit tour dans un établissement que tu ne connais pas, et dont tu ne vas jamais. Cela permet sans doute que ça ne risque pas d'arriver jusqu'aux oreilles de ton père. Tu n'as jamais fait ça, et même si c'est quelque chose dont tu as été éduquer pour ne pas produire, c'était bien amusant en y réfléchissant à deux fois. Tu imagines bien que lui a l'habitude de ce genre de sensation, et tu ne préfères pas imaginer ce qu'il a pu faire de pire dans sa vie. S'il aime ce genre de vie, c'est son droit, mais après qu'il ne vienne pas s'étonné s'il se retrouve face à un grave problème impossible à gérer. Tu penses bien que cela lui tend au bout du nez, et que cela arrive contre son gré. Ça fait un élément de plus pour que tu essayes d'en savoir plus sur lui, et que tu restes un peu plus près de lui pour lui donner un coup de pouce dont il n'aurait jamais penser recevoir, si jamais. Si un jour, il est dans la merde jusqu'au cou, tu serais finalement prête à l'aider pour le sortir de là. Enfin, déjà tu n'es pas certaine de le revoir, alors tu imagines mal d'être mise au courant si jamais il a de graves problèmes à cause de ses bêtises stupides et délinquant. Tu ne serais pas étonnée d'apprendre qu'il a déjà eu des problèmes avec la police, et qu'il s'est déjà retrouvé au poste pour x raisons. Enfin, tu espères pas non plus qu'il est un ex taulard et a fait un temps dans une cellule pour fautes graves. Si c'est le cas, là il est clair que tu ne chercherais plus à comprendre quoi que ce soit de sa part, et que tu voudrais qu'il soit chassé de ta vie et que tu n'aies plus à avoir affaire avec lui. Tu ne veux pas non plus de problèmes, du moins rien qui ne fera réveiller la colère de ton père sur toi, et sur le reste du monde. En soi, si jamais tu as un quelconque problème avec la police, ou la justice. Tu es certaine que tu pourrais gérer avec la renommée de ta famille et ton argent.

Tu ne sais pas vraiment ce qui t'a pris pour lui faire la moral ainsi. Ce n'est pas dans tes habitudes de te préoccuper des autres, et encore moins de quelqu'un comme lui. C'est un premier sentiment du fait que tu aurais dû garder ta langue dans ta poche, mais au fond, tu ne regrettes pas du tout. Au moins, il doit désormais savoir ton avis clair et carré au sujet de tout ces produits néfastes pour la santé et qu'il est clair que tu ne plaisante pas vraiment avec ça. Dès que tu vois une bouteille d'alcool, ou encore de la drogue, tu peux clairement perdre les pédales et défiler ta haine contre ça dans une colère sombre. Cette méprise contre ce genre de choses vient de base à cause de ta maladie, car ça te tuerais si par malheur, tu venais à en boire ou à en fumer, et même du tabac classique. La consommation de ces produits détruirait ton foie et te mettrait dans un état critique et l'hospitalisation serait inévitable. Avant même ta maladie, tu n'étais tout de fois pas non plus adepte de ces produits, même un simple verre de vin ou de champagne te passer en travers de la gorge. Ce n'est clairement pas fait pour toi, et tu n'as pas un bon œil et un bon jugement sur les personnes qui en consomment, car en général, ce sont que des vulgaires déchets qui trouvent qu'un sens à leur vie misérable au fond d'un verre ou au bout d'un join. Mais bon, qu'est-ce que cela changerait à ta vie si jamais il venait à disparaître ? Rien du tout, et au contraire, tu n'aurais plus à te préoccuper de lui. Il n'a pas tord, et ça te permet alors sans problème de lui donner raison sans donner la moindre once d'hésitation sur le coup. Même si tu précises suffisamment rapidement que ce commentaire était juste pour son bien, et que tu n'as pas pris cette initiative pour le juger sur son hygiène infâme de vie.

Pour toi, il est évident qu'il pense comme tout le monde au sujet des riches. Tu n'es pas stupide pour ne rien connaître à cela, et même ton père t'en a appris des caisses à ce sujet. C'est un monde où la réalité est que les riches sont bien plus critiqués par les pauvres que l'inverse étant donné qu'il y a beaucoup de jalousie et d'envieux chez les classes moyennes ou pauvres. C'est un peu l'état naturel où les plus forts et les plus puissants sont sans cesse remis en cause, et sont comme les "méchants" de l'histoire. La nature de l'homme a toujours été la jalousie et l'hypocrisie. GD peut bien dire ce qu'il veut, tu n'en crois pas un mot ! D'autant plus, que tu ne le visais pas en particulier, mais c'était dans un ensemble général. Mais en ce qui le concerne, qu'il ne te fasse pas croire qu'il ne souhaiterait pas un peu d'argent pour profiter ou même, s'en sortir ou aider ses prochains. Tu es persuadée que si tu lui offres un plateau d'argent avec une belle somme d'argent dessus avec soin. Il ne pourrait pas refuser une telle tentation, tu ne vois pas comment. << Oh arrêtez de jouer l'idéal à suivre. C'est obliger que vous avez au moins cet état d'esprit au fin fond de vos pensées. Ne me dites pas que vous portez les riches dans votre cœur avec respect, et que vous ne portez aucun jugement sur eux. >> Au fond tu t'en fous complètement de ce qu'il pense vraiment. Ça ne va en rien changer à ta vie. Comme en général, les avis et les pensées des autres personnes n'ont aucune importance et intérêt. Avec toi, la liberté de pensée ne peut être qu'avec toi et n'ont pas lieu d'être avec des gens qui n'ont que leur langue pour se rassurer dans leur vie complexée et médiocre. Tu portes rapidement tes doigts à tes lèvres, car tu as une petite once de rire rempli de moquerie et de confiance. << Vous dites ça comme-ci qu'il était facile de profiter de mon corps et de me voler comme vous dites. Que je n'étais qu'un objet faible sans aucune défense. Allez-y, essayez d'avoir le moindre signe de menace envers moi. Vous allez vite comprendre que ce n'est pas facile. >> Tu lèves légèrement la tête indisposée en croisant à moitié les bras dans tes paroles intenses et agressifs. << Il n'y a pas besoin de violer et de voler pour exprimer ce sentiment non plus. Vous ne réfléchissez que par la violence ? Si tout le monde pense comme vous, ça ferait longtemps qu'il y aurait que des guerres entre riches et pauvres dans ce monde. Mais comme-ci que cela ne s'était jamais produit dans l'histoire durant des siècles. Entre les révolutions, les coups d'état, les manifestations et les grèves. En général, ce sont les pauvres qui sont à l’origine de tout ça. >> Oui, tu as bien appris tes cours d'histoire à l'école. Tu soupires en te frottant le front agacée. << Je ne suis pas là pour faire un débat. À vrai dire, je m'en tape de votre avis et de ce que vous pensez, compris ? >> Tu ne veux pas en discuter plus longtemps. Ça te gonfle, et tu n'as pas envie de te prendre la tête avec lui sur un sujet comme ça. Ta façon de pensée restera ainsi, et ce n'est pas lui qui va la changer, loin de là. Tu sais dorénavant que tu n'as pas à montrer le moindre intérêt ou la moindre inquiétude sur lui, et qu'il peut faire ce qu'il veut à en crever. Ça t'es complètement égal.

Tu as la ferme intention de partir et de rentrer chez toi. Ce rendez-vous avec lui a plus qu'été moisi et nul que bénéfique et sympathique. Finalement, le meilleur et unique moment a été lorsque vous avez décampé du salon de thé comme des voyous. Tu étais loin d'imaginer que cela pouvait être une scène comme ça, mais c'est bien le cas. Il t'a plus déçu et dégoûter encore plus qu'autre chose. Il se trompe sans cesse sur toute la ligne avec toi. Mais pourquoi avais-tu un espoir ? Un type comme lui, tu dois rien y attendre. Mais cela ne t'empêche pas de rester avec lui. Le début de la pluie vient un peu aider à partir sur une autre conversation, si cela compte arriver. Tu la remarquer, et tu ne veux pas être dehors lorsque l'averse arrivera. Tu n'as pas pensée à prendre un parapluie, car tu n'es pas non plus du genre à trop traîner dehors quand tu sors, et cela est plus un événement qu'une normalité. Derrière ton masque sanitaire, tu émets un léger sourire rapide au coin de tes lèvres. Une infime pincette souriante d'une manière plaisante et perplexe. << Dans ce cas, dois-je en conclure que vous avez un humour immature ? >> Dis-tu avec un regard espiègle en sa direction où tu le taquines presque sur son attitude. Tu ne sais pas si tu dois le croire sur le fait que c'était pour plaisanter son geste. Mais il y a bien une chose qui est sûr avec toi. C'est que cet humour n'est pas à ton gout, et que tu trouves ça juste insolent et immature.

La conversation dont tu n'attendais plus rien de sa part, semble tourner sur un sujet que tu connais à merveille. C'est un peu le seul sujet où tu peux parler ça avec n'importe qui sans jugement ou de manière hautaine. Tu es surprise que cela arrive avec lui, et qu'il s'intéresse à la musique, et même qu'il semble possédait un instrument charment. Tu racontes sans gêne, et sans retenue à, sans doute, ton unique passion, dont tu peux rêver. En temps normal, tu ne parles jamais de toi, mais lorsque cela revient à la musique, c'est différent, et tu te sens comme apaisée lorsque tu parles de ça. C'est un peu grâce à la musique que tu combats ta maladie, et que tu l'oublies le temps d'une note de violon. Sinon, il est certain que tu te serais encore plus renfermée sur toi-même, et jamais tu n'aurais pu trouver la voie dans cette spirale infernale. Pour toi, la musique classique et les instruments comme le violon et le piano sont synonymes d'élégance et de classe. En soi, tu connais ça depuis toute petite, car dès ton plus jeune age tu as pris des cours de violon, ainsi que de danse, mais ça c'était avant. Alors ça t'étonnes encore plus qu'il te confie qu'il connaît un endroit avec un piano. Ça attise tout de fois ta curiosité et finalement, tu en reviens au même point avec lui. Vouloir en découvrir encore plus sur lui, peu importe ce qui se passera en fin de compte. Tu passes tes doigts dans tes cheveux lorsqu'il semble impressionné par ce que tu fais dans la vie. Tu en souris même merveilleusement une seconde fois, et sincèrement avec lui. Mais cette fois-ci, il ne peut rien voir avec ton masque, même si cela se ressent à travers tes yeux. Tu aimes donner ce sentiment aux personnes. Qu'elle soit impressionné par ta personne, et que ta lumière divine jaillisse. << Vous m'invitez chez vous en somme. >> Tu le prends comme ça, comme une invitation pour aller chez lui. Ça parait évidemment louche soudainement, tu espères qu'il ne s'agit pas d'une excuse bidon pour qu'il puisse par la suite te draguer lourdement en toute intimité. C'est bien ce qu'il a supposé dans le salon "Vous pourrez apprendre à vous connaître de façon plus intime". Il ne plaisantait pas là-dessus oui ? Néanmoins, tu ne penses pas non plus qu'il puisse créer un gros mensonge comme ça. Après tout, tu as toujours pu lui faire confiance jusqu'à présent, et tu sais que s'il inventerait un tel mensonge avec toi juste pour profiter de la situation. Ça serait mort pour toi. Tu ne comprends pas pourquoi il avait besoin de retaper un piano, tu espères quand même qu'il est en bon état. Mais en tout cas, tu sembles ravie au fond d'en apprendre plus sur lui. Il a donc appris à jouer du piano, et tu es euphorique à cette pensée. << Votre ami est pianiste, ou est dans la musique ? >> Tu es bien dubitatif sur de nombreux points, mais tu ne comptes pas changer d'avis subitement. Ce piano t'attire comme un aimant, et jouer de la musique est la meilleure solution pour toi pour s'évader le cours d'un instant. << Ça m'embête quand même d'aller chez vous, mais bon, ça ne fait rien. J'espère simplement que c'est propre chez vous. >> Tu hausses les épaules, car tu n'attends pas du tout qu'il vive dans une demeure comme toi. Même à des années-lumières, ça ne serait pas possible. Tu imagines juste que c'est petit… et crade ! Rien qu'à cette pensée, ça pourrait te rebuter pour y aller. Au cours de ta vie, tu n'es jamais partie chez quelqu'un d'autre. Tu es toujours rester dans ton confort de ta ville, ou encore plus de ta chambre. Ça serait trop étrange pour toi.

Il te promet que rien ne t'arrivera, et tu sens que tu peux lui faire confiance. Néanmoins, tu secoues la tête négativement, car il est hors de question qu'il te ramène chez toi. Qu'il se calme dans ses envies aussi, il n'est pas question que tu prennes le risque qu'on te voit avec lui. Ton frère, ton père, et même la majordome peuvent être présents, et arriver sur une moto devant ta grille avec un inconnu comme lui, c'est risquer, voir même dangereux. << J'ai pas besoin que vous me ramenez chez moi. >> Réponds-tu dans un premier temps avec fermeté. Tu as l'air hésitante, pas vraiment motiver à cette idée et pas sereine pour monter sur une moto avec lui. Tu ne veux pas avoir affaire avec cet engin pollueur. Pourquoi ne pas appeler un simple taxi ? Cette hypothèse t'y pense évidemment. Tu jettes un coup d'œil rapide vers sa bécane, et cela ne t'enchante guère. << Votre engin est propre ? Je ne veux pas salir mes vêtements. Et seulement si vous avez un second casque. Mais... avec les sacs, ça ne sera pas encombrant ? Puis vous avez vu ma jupe ? Puis-je montée sur ce truc dans cette tenue ? >> Tu as beaucoup de manies avec la propreté, mais cela est une base de ton environnement. Évidemment, tu ne comptes pas monter sur un véhicule sans port de sécurité, et tu as une petite crainte avec ta tenue. Clairement, tu te vois mal avec un casque de moto sur la tête d'autant plus. Finalement, tu acceptes de monter sur sa moto avec tes conditions. Après tout, vu que tu es là, autant faire ça pour la première fois de ta vie. Tu n'es jamais montée sur une moto, alors c'est l'occasion sans doute. Tu te rends compte d'un point, si tu aimes tant en découvrir sur lui, si tu aimes tant le percer dans son mystère, et si tu ne l'envoies pas chier une bonne fois pour toute. C'est que tu as la sensation qu'il peut basculer ta vie, du moins la changer une fraction. C'est à peine que tu le côtoies, que tu fais déjà des choses dont jamais tu penserais faire dans ta vie. Et ça te plait bien au final.          
 

Tu éclates de rire lorsqu'elle te dit que tu ne dois pas porter les riches dans ton cœur. Tu acquiesces sans souci. Il est clair que tu ne supportes pas les gens comme elle, se croyant supérieur aux autres parce qu'ils ont de l'argent. Tu sais que la monnaie régit le monde, qu'elle permette de tout acheter, même un semblant d'amour. Seulement tu es certain que cela ne fait pas le bonheur. Tu as vu de tes propres yeux le mal au sein de son monde et il n'est pas meilleur que celui qui règne dans les ghettos. Si elle est trop naïve pour le voir ce n'est pas ton problème. Tu n'es pas là pour lui apprendre la vie. Tant pis pour elle, si elle ne voit pas la réalité en face et qu'elle se voile la face sur le monde qui l'entoure. Toi tu sais que riche ou pauvre, les gens sont tous les mêmes, avide d'argent et de pouvoir. Elle peut penser ce qu'elle veut de toi, tu n'as jamais été attirer par le pouvoir. Si c'était le cas, tu aurais pu prendre la tête de la loge du quartier. Tu as des contacts avec des hauts placés et tu aurais pu te faire une place à l'abri ou tu ne saurais pas obligé de sortir. Tu n'as pas voulu te hisser dans les sphères des dirigeants, refusant d'abandonner l'action de la rue. Tu ne supporterais pas de distribuer des ordres en restant planquer dans immeubles luxueux. Tu n'es pas du genre à faire bonne figure en buvant des alcools hors de prix pour te donner un genre. Tu assumes totalement ce que tu es, un garçon instable avide d'action et de sang. Tu sais te tenir lorsqu'il le faut mais tu ne saurais pas capable de jouer les hypocrites très longtemps. Tu n'envies rien aux riches, sauf peut-être leurs belles maisons. Tu as assez d'argent pour vivre, manger, boire et te droguer jusqu'à faire un coma éthylique. Tu pourrais te payer un logement décent sauf que tu ne veux pas apparaitre dans la société. Tu n'as aucune envie de faire partie de ce monde et tu préfères évoluer dans l'ombre. Tu ne t'es jamais senti à ta place parmi la foule, trop sanguin et nerveux pour t'intégrer ou t'infiltre. Tu es un homme d'action, capable d'élaborer des plans machiavéliques pour des assassinats de hauts vols ou des tueries de masses. Tu n'as aucun remord à tuer et tu as bien compris que cela fait de toi un psychopathe dangereux, même aux yeux des membres du gang. Alors c'est vrai qu'elle a peut-être un avis bien ficelle sur ta personne mais il est clair qu'elle n'imagine pas le tiers de qui tu es réellement. Cependant tu n'as pas envie de débattre sur le sujet. Il est clair que la belle et le clochard ne pourront jamais avoir la même vision du monde. Quoi que tu es presque certain de détester les gens presque autant qu'elle. Tu ne fais confiance à personne, tu ne t'attaches pas et tu ne lèverais pas le petit doigt si quelqu'un se fait agresser dans la rue, sauf si c'est une belle fille, après tout tu es un homme.

Lorsqu'elle te provoque en t'assurant qu'elle n'est pas faible, tu souris simplement. Il est clair que tu pourrais lui prouver qu'elle a tort, qu'elle n'est rien, rien qu'un corps que tu peux briser en moins d'une minute. Ton sourire s'élargit lorsqu'elle te dit de façon rhétorique que tu ne fonctionnes que par la violence. Elle ne sait pas à quel point elle a raison. C'est plutôt facile à comprendre, c'est tout ce que tu as toujours connu. Dès ton plus jeune âge et durant toutes les années qui ont suivie. C'est la violence qui t'a permis de rester en vie. Il n'y a que tes poings qui ont pu te défendre. Ça, la rage et la haine que tu as envers le monde entier. C'est ton unique moteur depuis tellement d'années que tu ne sais pas faire autrement. Tu as bien essayé, un jour tu as cru que l'amour pouvait être une source plus importante de motivation. Seulement cette histoire c'est mal fini et tu t'es juré depuis de ne plus jamais ouvrir ton cœur. Alors aujourd'hui tu te moques pas mal de son avis sur le monde, sur toi ou sur les guerres. Tu n'en as rien à faire, il n'y a que ta personne qui t'intéresse et un peu la sienne. C'est vrai qu'elle t'intrigue et c'est bien pour ça que tu laisses courir ses répliques cinglantes sur les pauvres et les riches. Si elle fait une différence, toi tu mets tout le monde dans le même panier, tous aussi pourris les uns que les autres et peut être même elle. C'est ce que tu aimerais savoir, qui se cache derrière ta façade de bourgeoise bien trop propre sur elle.

Tu ne peux pas t'empêcher de tiquer à son petit rire. En effet elle n'a pas l'air d'apprécier ton humour et tu vas devoir revoir tes blagues salaces. C'est vrai que tu n'es pas le type le plus drôle de l'histoire de l'humanité. En réalité tu n'as pas assez de culture pour sortir des blagues de son niveau. Tu es presque certain qu'elle pourrait rire à une référence historique bien placé, seulement tu n'en connais aucune. Tu as arrêté l'école très jeune. Tu as appris à compter des billets et à faire des pourcentages pour calculer les marges de bénéfices. Tout ce que tu sais est purement pratique. Tu n'as aucune notion de physique mais tu sais manier une batte avec le meilleur angle pour frapper. Tu ne saurais pas réparer un moteur pourtant tu es capable de dénuder des fils pour faire démarrer une voiture. Il n'y a pas une connaissance qui ne te serve pas, sauf peut-être la musique. C'est le seul domaine qui t'intéresse simplement par passion et envie. Tu hausses donc les épaules quand elle te dit que tu es immature. Elle a totalement raison et tu ne vas pas la contre dire la dessus. Tu assumes la personne que tu es, avec tous les défauts que tu as et les rares qualités. Tu n'es pas certain qu'en mettant le tout sur une balance, l'équilibre soit parfait. Tu es même convaincu d'avoir beaucoup de défauts, seulement c'est ces derniers qui font de toi l'homme que tu es aujourd'hui, indépendant, combattif et fêlé.

Quand la conversation dérive sur la musique tu vois l'étincelle dans ses yeux et tu ne peux t'empêcher de sourire bêtement en l'écoutant. Elle doit le savoir et tu ne risques pas de lui dire mais elle est rayonnante. A cet instant, lorsqu'elle parle d'elle et de musique, tu la trouves terriblement belle. Sa passion s'entend dans ses mots et tu ne peux rien dire d'autres que : waou. Encore une fois tu acquisses simplement confirmant que tu l'invites en effet chez toi. Tu ne sais pas trop pourquoi tu fais. En réalité tu n'aimes pas dévoiler l'endroit où tu habites. Non pas que tu es honte, le squat que tu partages avec ton meilleur ami est très correct. Avec les années vous avez mis l'électricité, installé un petit frigo et une gazinière. Le mobilité a beau être défraichi, il est à votre image et ce lieu représente votre refuge. Les membres du gang ne savaient même pas ou tu crèches. Tu aimes avoir ton intimité mais c'est clair qu'elle doit se dire que toutes les putes du quartier sont venus chez toi. Enfin peu importe son avis, tu n'es même pas sûr qu'elle accepte ton invitation.

« Il a appris à jouer quand il était plus jeune. Il a un vrai talent mais il ne l'exploite pas assez. C'est un petit branleur qui préfère se la couler douce. »

Tu ris à ton explication sur ton meilleur ami. Tu aimerais tellement avoir autant de facile que lui. Tu n'es pas mauvais mais il est clair qu'il a un don inexploité. Enfin tu te trompes peut être, tu le vois peut être avec les yeux de l'amitié. Quand elle reprend en parlant de propreté, tu esquisses une moue à moitié désolé. Tu es certain qu'à ses yeux le squat n'aura rien de propre. En réalité l'extérieur est tout simplement pittoresque et c'est volontaire. Vous ne voulez pas que l'endroit attire les regards et paraisse habité. La poussière règne, les mauvaise herbes, les vitres cassées et tout ce qui s'en suit. Par contre une fois à l'intérieur dans la seule pièce à vivre, c'est correct. Le balais et la serpillère sont passés à tours de rôle. Il n'y a pas de machine à laver puisque vous allez à la laverie automatique, cependant tu mets un point d'horreur à ce que les vêtements de traine pas et que la nourriture, quand il y en a, ne périme pas. Tu es persuadé qu'elle trouvera ça affreux comparait à ce qu'elle connait malgré tout c'est chez toi, ton refuge et tu l'invites consciemment. C'est d'ailleurs bien la première fois que tu ramènes une fille sans être totalement saoul. Les rares fois où cela arrive c'est lorsque tu es tellement bourré que tu fonctionnes à l'instinct et tes pas te ramènent forcement au squat plutôt qu'ailleurs.

« C'est clair que ça n'a surement rien de comparable à ton château princesse mais on fait le ménage quand même. »

Tu sais bien de qu'elle va penser de ce squat avec la décoration est faite de recyclage, les couvertures ont vécu trop d'années et ne sont pas vraiment douces. La table basse est marquée par les coups et des traces de verre qui ne sont pas de votre fait. Le canapé et les fauteuils sont usés et ont même quelques trous par endroits. Et les murs d'agglo n'ont rien d'attirant, cependant à côté du salon trône l'objet le plus précieux du squat, un piano droit en bois. Et c'est bien pour ce détail qu'elle pourrait vouloir venir, cet instrument qui jure avec tout le reste, l'endroit et les personnes. Quand elle refuse que tu la raccompagnes, tu sais qu'elle veut se protéger, ne voulant pas de dévoiler son adresse ou alors ne souhaitant pas être vu en ta compagnie. Tu n'es pas stupide tu peux comprendre ça et tu ne comptais pas la ramener jusqu'à chez elle. Cependant tu acceptes son refus sans un mot. En vérité la seule chose dont tu as envie à cet instant c'est jouer du piano avec elle, la suite t'importe peu. Elle reprend en parlant de ta moto. C'est vrai que c'est la deuxième chose dont tu prends le plus soin sur terre. C'est ton bijou, ton moyen d'évasion et tu l'entretiens comme la prunelle de tes yeux. Alors non elle n'est pas nickel comme elle pourrait l'entendre, cependant elle est sûre et ne risque pas de tomber en panne sur le bord de la route. C'est vrai que tu n'as qu'un casque et tu n'es pas convaincu qu'elle voudra le mettre. Elle doit penser que tu dois avec des puces comme un chien errant.

« Tu peux mettre mon casque, tu n'attraperas pas de poux avec, tu peux me faire confiance. Ne t'en fais pas pour les sacs, j'en fais mon affaire princesse. Pour ce qui est de ta tenue….»

Tu te mords la lèvre hésitant. C'est vraiment qu'elle va devoir s'asseoir à califourchon et que sa jupe risque de montrer un peu. Tu hôtes alors ta veste et tu lui tends avec un léger sourire.

« En la mettant autour de ta taille, personne ne verra tes….enfin tu seras plus à l'aise. »

Tu as retenu le mot "cuisse". Inutile de la mettre plus mal à l'aise. Tu as alors enfourché ta moto, gardant ses sacs à ton bras. Tu t'es tourné vers elle pour lui tendre la main avec un sourire rassurant.

« Voulez-vous donner cette peine princesse ? » Dis-tu en lui tendant une main comme appui pour qu'elle puisse grimper derrière toi, espérant qu'elle accepte si tu mets les formes.

S'il pense qu'en effet, tu n'es qu'une femme sans défense, et que quelques coups-de-poing suffit pour te faire plier. Il se trompe totalement sur toute la ligne le pauvre bougre. Certes, il n'y a pas photo que ce n'est pas avec tes petites mains que tu risques de lui faire mal, et ni à qui que ce soit. Lui, il peut bien te mettre une droite qu'il se sentirait bien fort avec toi tellement tu es fragile physiquement. Mais ce n'est pas pour autant que tu poserais genoux à terre pour de simples coups. Tu es toujours du genre à te relever constamment avec acharnement sans cesse, et que le retour à l'envoyeur soit encore plus infernal et dérangée. Tu en as déjà pris des coups, et ce n'est pas pour autant que tu te rabaisserais face à un homme, ou n'importe qui. Il est loin d'imaginer que tu as comme une démence en toi, et que si cela se réveille, rien ne peut te stopper. Et encore moins un type comme lui. Seule une fois arrivée à tes fins, tu t'apaiseras. Il faudrait te tuer pour t'arrêter. Ça serait le seul moyen, à moins que tu tues avant. Mais d'une manière bien plus sadique, et cruel que le réel sens du terme "tuer." Qu'est-ce qu'il est lui ? Qu'un plouc et un vulgaire drogué et alcoolique pour toi. Tu es certaines qu'il ne peut rien te faire à part te frapper sans cesse, mais cela serait comme une boucle sans fin pour lui puisque ça t'atteindrais peut-être physiquement, mais absolument pas mentalement et psychologiquement. Si pour lui, la violence suffit pour régler sans conséquences les soucis. Cela confirme simplement sa médiocrité. S'il pense que parce que tu es une femme, sans voir ton aura, que tu es faible. C'est simplement du sexisme et qu'il risque vite d'avoir des surprises dans sa vie. Souvent, derrière la violence, il y a souvent des ficelles autour de la violence. Des marionnettistes bien plus imposants et plus dangereux que de simples pions qui utilisent la force brute. À l'image du cerveau qui dirige les coups. L'intelligence, la ruse, la manigance, la manipulation sont les définitions même du mot torture, et tuer à petit feu. Ça se résume à la véritable cruauté. Tout le monde est capable d'utiliser ses poings, mais pas tout le reste. Ce n'est pas parce que tu as vécu et grandi dans un milieu aisé avec des barrières dorées, que tu ne connais pas la loi de la jungle. Bien au contraire, ton milieu est sans doute où règne le plus que tout la loi du plus fort, par n'importe quel moyen. Ton contexte a toi, est bien de tuer, avant d'être tué. GD est qu'un pion sur une immense table d'échec, il en a tout l'air. Et toi, tu peux être maîtresse de ce petit jeu sans difficulté.

S'il croit que tu peux avoir la moindre once de peur envers lui, il se met le doigt dans l'œil. Il peut bien tabasser des mecs devant tes yeux, ce n'est pas ça qui risque de t'impressionner. Ce ne sont pas ses airs de branleurs qui vont t'impressionner et il peut se faire passer pour celui qui connaît ton père ce n'est pas non plus ça qui va t'impressionner. Au fond, tu aimerais bien qu'il te cherche des noises pour attiser des justifications pour lui ravaler son sourire agaçant et d'imbécile, et qu'il fasse moins le malin. S'il se résume qu'à la violence, cela prouve qu'il est minable, et qu'il vit dans un monde faible. Alors il ne risque pas de représenter un danger pour toi et ton milieu. Il sera facile de le briser lui et sa vie médiocre avec diverses manigances et ruses, en d'innombrables morceaux à en perdre de vue. En tout cas, il peut se montrer mystérieux, il ne faut pas non plus qu'il prenne la confiance avec toi, et qu'il se détende un peu trop en ta compagnie. En temps normal, tu n'es pas du tout sociale et tu es autant glacial qu'un bloc de glace au milieu de l'océan Arctique. Jamais tu n'aurais pris la peine de rester avec quelqu'un comme lui, et jamais tu aurais la moindre once de pensée à vouloir en savoir davantage chez quelqu'un comme lui. Tu t'en fiches des autres normalement, mais totalement. Alors en soi, tu ne sais pas exactement ce qui te passe dans la tête et l'envie de le laisser en plan ce n'est pas ce qui te manque. Il peut être n'importe qui, au fond tu t'en laves les mains complètement. Mais un détail te bloque, et change tes habitudes en sa compagnie. Tu te permets de faire un commentaire sur son hygiène de vie, ou encore tu partages ton fin fond de tes pensées au sujet des riches et des pauvres. Mais au final pour quoi faire ? Rien du tout. Cela en est inutile, car tu ne veux pas qu'il fasse partie de ta vie et il n'a pas intérêt à s'habituer à ta présence. Tu ne veux rien partager avec lui, et il a encore moins besoin de connaître tes goûts et tes couleurs. Tant mieux qu'il ne donne pas suite à cela, car tu n'en avais pas du tout envie. Tu n'as pas besoin de savoir ce qui se passe dans sa petite tête. Pour toi, ce n'est pas intéressant.

Tu es bien changeante avec lui, tu es assez bordélique dans ta tête à cause de lui, voir même lunatique. Du moins, tu as la sensation que tu peux l'être avec lui très facilement. Tu as deux côtés avec lui, celle qui veut en savoir plus sur lui, et l'autre qui en a rien à faire de lui et veut se tirer de là. Ce qui est certain, ce n'est pas en faisant des gestes obsèdes qu'il risque de t'intéresser davantage. Bien au contraire, cela aurait plus tendance à te rebuter pour franchir ce palier. D'un côté, tu as envie de faire un semblant d'effort pour paraître moins désagréable et arrogante, mais d'un autre côté, tu as plus tendance à rester toi-même. La fille arrogante distante, froide et insociable sur la communication humaine. D'un côté, tu veux faire des efforts sur ton comportement, mais d'un autre côté, tu dois rester la grande déesse prétentieuse qui se croit supérieure à tout, et piétine sans scrupule des cafards comme lui. Si il a l'œil observateur, il a dû se douter que tu n'étais pas vraiment porter sur l'humour, surtout sur de l'humour d'âge mental d'arriéré. Et même avec n'importe quelle blague, sur n'importe quel sujet. Tu n'as pas d'humour un point c'est tout. Tu es sans doute bien trop sérieuse, voir même mature pour ce genre de délire. Tu es resté dans un monde tellement sérieux et carré, que tu n'as jamais pu apprendre à être décalée sur l'humour et les blagues, et avoir ce petit côté de folie. Aujourd'hui, c'est inscrit dans ta personnalité et pour toi l'humour est pour les personnes idiotes sans cultures, et qui puent le ridicule. Il peut te sortir n'importe quoi, tu n'en riras jamais.

C'est surprenant que le sujet de la musique classique put survenir avec lui. Tu ne pensais pas une seule seconde que cela puisse arriver, et encore moins aussi rapidement. A première vue il n'a vraiment pas l'air de jouer du piano, et encore moins à s'y intéresser, alors c'est encore plus surprenant. Ce sujet de conversation te permet d'oublier un temps ce qui s'est passé précédemment, et a pour don de t'apaiser l'esprit le temps d'un instant. Cela gagne ta curiosité à son sujet, et son lien avec le piano. Il t'a confié qu'il a appris à jouer grâce à son ami. Alors tu te demandes ce que peut bien faire son fameux ami. Tu n'es pas surprise par sa réponse. As-tu vraiment penser que lui aurait pu avoir un pianiste comme ami ? Évidemment que non, tu imagines que son entourage est autant misérable que lui. Tu t'en fiches de son ami, tu n'as pas besoin qu'il te raconte la vie de son ami non plus. Tu t'en cures les dents. << Un talent qu'il n'exploite pas ? Soit il y a du talent, soit il n'y en a pas. Alors votre ami ne doit pas avoir de talent et n'a pas les moyens de se donner les capacités pour le devenir. Et pour "exploiter" comme vous dites. >> Tu es assez stricte et dur dans les paroles, mais cela est à l'image de ton milieu et de ton éducation. Où l'échec n'était et n'est pas acceptable. L'échec et la défaite ça n'existe pas chez toi. Alors le talent pas exploité n'existe pas dans ton monde. Si le talent y est, cela suffit pour gravir les échelons dans le domaine en question. Il faut travailler, et passer sa vie à être ainsi. Toi par exemple, tu es talentueuse au violon, alors il est évidemment que tu fasses de cet instrument la clé de ta vie et que tu intègres la plus grande école privée de musique. Tu n'as eu aucun obstacle par ton intelligence, et ton talent pour t'en empêcher, pour avoir les meilleurs cours, le meilleur conservatoire, et une destinée dorée en tant que violoniste, et dans la musique. Car tu as le talent, et les moyens, alors tu y arrives sans problème. Son ami ne doit rien avoir de tout ça de toute évidence. Tu n'es pas étonnée sur l'explication sur son ami de sa part : Un branleur qui se la coule douce. Il ne donne pas une bonne image de son ami. Drôle d'ami qu'il fait celui-là. Son ami a l'air inintéressant, et un fainéant qui semble croire qu'il a du talent en plus. Tu as la critique facile, mais cela est naturelle chez toi. Quand tu es peste un jour, tu le restes toujours. << Un pauvre minable en somme. >> Ça, c'est ta description de son ami. Mais c'est de sa faute à lui, vu comment il vient de le décrire. Toi, tu vois ça comme ça simplement, alors que tu restes très sérieuse dans ton attitude. Pendant que lui, rit pour tout et pour rien. Ça en devient lassant.

Son ami n'est pas le sujet, tu as juste eu un semblant de curiosité, mais rien de plus. Toi ce qui t'intéresse, c'est GD, et son piano. Tu as une petite impatience à l'idée de voir l'instrument, mais tu n'es pas rassurée du fait que l'instrument soit en bonne état, et que les notes soient douces et entraînantes comme un piano de bonne qualité. Il t'a dit qu'il l'avait retouché. Tu ne sais pas si c'était une retouche pour lui redonner vie carrément, ou si c'était simplement une retouche pour personnaliser le piano à son image. Ce qui te tracasse aussi, c'est le fait d'aller chez lui. Tu n'es jamais partie chez quelqu'un, et encore moins chez une personne comme lui. Tu imagines que tout en dehors de ta demeure luxueuse c'est synonyme de crasse et de saleté en tout genre. GD n'échappe pas à la règle, et tu imagines son petit appartement délaissé et en piteux état avec des cafards et des rats porteur de maladie qui se baladent. Oui, à ce point. Si tu acceptes, c'est uniquement car tu es attirée par le piano. Mais tu te fais quand même une illusion comme quoi ce n'est pas non plus à ce point sur l'état de son chez-lui. Il n'a pas non plus intérêt à t'emmener dans un vieux quartier tout pourri ! Sinon tu fais une crise ! De toute manière, tu verras bien sur place, et il te confirme que ça n'a rien comparable avec toi, et que le ménage est fait. Il a raison, c'est une certitude que cela doit être loin de comparable avec ce que tu connais, et même si le ménage est fait comme il le dit. Ça ne doit pas être suffisamment pour toi. << Pour sûr vous avez raison. Vous croyez vraiment que je loge dans un château ? Pas à ce point non plus, c'est une grande villa moderne. >> Moderne en apparence du moins. Il n'aura jamais l'occasion de voir ton immense villa, c'est certain. Enfin plus celle de ton père, ça lui appartient plus que cela t'appartient. En tout cas, s'il pense vraiment que tu vis dans un château, c'est assez amusant. Tu as vraiment l'air d'une reine ? C'est fort probable. Tu es touchée par la grâce, alors bon.

Vu que tu es là maintenant, autant monter sur une moto pour la première fois de ta vie. Néanmoins, tu n'es pas convaincu pour autant que tu vas réellement monter sur sa moto. Après tout, tu ne sais pas d'où elle sort sa moto, et tu as une tenue assez réticent à l'idée de monter sur l'engin. En même temps, quelle idée de mettre une jupe courte pour aller à un rendez-vous avec lui ? Complètement stupide, tu aurais dû juste mettre un jean, ou une robe bien longue. En même temps, en y allant, tu étais persuadée que cela aurait duré que quelques minutes simplement. Tu aurais récupéré tes sacs, et bastas, tu seras partie rapidement. Finalement, cela prouve que tu n'as pas le contrôle de ton destin, mais ce n'est pas comme-ci que tu ne le savais pas. Tu prends connaissance qu'il a qu'un casque, et le sien. Tu n'es plus vraiment certaine de grimper sur la moto tout d'un coup. Finalement, il est préférable de prendre un taxi. Néanmoins, tu restes sur ta position, même si tu n'es plus vraiment certaine que cela soit une bonne idée. Tu comptes quand même monter sur la moto. Pour tes sacs, tu lui fais confiance, de toute manière, tu es là si jamais ils s'envolent ou tombent. Tu serais capable de sauter de la moto pour les saisir. Tu le regardes d'un air vivace lorsqu'il te tend sa veste pendant un court instant. Finalement, d'un geste hésitant, tu saisie sa veste. Ça va, ce n'est pas sa vieille veste en cuir qu'il avait l'autre jour, et son idée n'est pas si mauvaise. << Je vais faire avec. >> Tu enroules à ta taille les manches de sa veste, et tu les joins derrière toi à la hauteur  de ton bassin, en faisant un bon nœud. Sa veste permet de cacher tout le devant, et évitera que tes cuisses soient trop à l'air. Tu sers un peu tes cuisses, et tu tires un peu ta jupe vers tes genoux. Du mieux que tu peux, car tu as un petit semblant de gêne. << La prochaine fois, prévenez moi qu'on ferra un tour en moto. Ça évitera que je me pointe dans une tenue comme ça. >> Tu ne dis pas ça sérieusement, même si tu parais aussi sérieuse qu'un politicien en conférence. Il ne pouvait pas le deviner non plus. Tu baisses la tête légèrement, et tu te sens juste ridicule avec sa veste autour de ta taille, mais tu fais avec. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu as vraiment envie de faire un tour à moto. C'est tellement nouveau pour toi, et que tu veux le temps d'un instant que cela soit différent de ce que tu connais. << Au moins, vous réparez cela. J'étais persuadée que vous en aurez profité. >> Tu hausses les épaules avec certitude alors que tu récupères le casque. Tu jettes un coup d'œil à l'intérieur par précaution, avant de porter ton regard vers lui, l'air innocent. << Bah quoi ? Je regarde s'il n'y a pas de puces, ou de mèches de cheveux dégueulasses. >> Au moins, tu acceptes de mettre son casque, car il est hors de question que tu montes là-dessus sans un casque de sécurité. Lui ? Tant pis pour lui. Tu retires alors ton chouchou de tes cheveux, pour laisser tomber ta longue chevelure sur tes épaules. Tu mets ton chouchou rouge dans ton sac à main, puis tu vérifies ton masque sanitaire à ton visage. Évidemment, tu comptes garder ton masque, car il est pas question que tu respires à l'intérieur de ce casque. Déjà que tu as des difficultés pour respirer avec sérénité à l'extérieur lorsque tu es dehors. Alors là, pas question. Tu mets ensuite le casque avec beaucoup de douceur et de retenue. Comme-ci que tu te méfier de quelque chose. Tu as du mal à le mettre, mais tu finis par l'enfoncer à ta tête. Tu as même fermée les yeux pour le mettre. Ça t'a pris au moins une bonne minute.

C'est tout drôle. Tu as l'impression d'avoir la tête lourde, mais tu te rends compte que tu n'aimes pas du tout avoir ça sur la tête. Tu grimaces désagréablement, et tu as la sensation d'avoir des nausées malgré ton masque sanitaire. Ah non, tu n'apprécies pas ce casque. Tu positionnes tes mains à chaque extrémité du casque, comme-ci que tu allais l'enlever. << Bwaah. Je n'aime pas avoir ça sur la tête. Ce n'est pas moi qui risque d'avoir une moto. >> Dis-tu d'une petite voix étouffée par le casque. Il est clair que tu préfères les véhicules à quatre roues, mais tu le gardes quand même sur la tête. Tu ne l'enlèves pas malgré tout. Tu imagines que tu finiras par t'y habituer, même si c'est peu probable. Lui, il a enfourché sa moto, puis une fois que tu es prête, il tend sa main pour t'aider à monter. Néanmoins, ce n'est pas à ton goût, et tu ne le prends pas vraiment de la bonne manière. Tu arques un sourcil dérangé et froid à l'écoute de sa phrase. << Pas la peine de faire des manières non plus. Pour qui vous me prenez ? Pour une vulgaire princesse ? Je n'ai pas besoin d'aide. Rangez donc votre main là où je pense. >> Tu l'envoies balader sans remords. Il n'a pas besoin d'en faire des caisses non plus. Il devrait plutôt se montrer discret. Tu n'aimes pas les personnes qui en font trop et te prennent pour rien, ou qu'une princesse inoffensif comme il a l'air de te prendre. Tu peux monter sur une moto toute seule quand même. Tu es une grande fille. Tu observes ta place sur la moto, juste derrière lui. Tu suis du regard, et tu te rends compte que tu seras assez proche de lui. Tu plisses les yeux nerveuse. << Finalement…. Je ne suis pas certaine que ça soit une bonne idée. >> Tu as l'air un peu d'une coquille renfermée sur elle-même à côté de la moto. Tu n'oses pas vraiment monter. Tu n'avais pas pensée à ça, que tu serais juste derrière lui. Tu t'es plus préoccupée de ta tenue et du casque. Tu poses ta main sur la moto, c'est vrai qu'elle a l'air d'être entretenue et c'est tant mieux. Ta main sur la bécane, tu essayes d'en faire un appuie pour pouvoir passer ta jambe de l'autre côté. Et, tu y arrives sans problème. Il voit, tu n'as pas besoin d'aide pour monter sur la moto. Il ne faut pas oublier que tu as été danseuse ballerine. Alors tu es assez souple, et tu sais quand même lever une jambe. Ce n'est pas non plus ça qui va t'épuiser, sinon il faudrait s'en inquiéter. << Vous voyez. Je sais me débrouiller toute seule. Vous verrez peut-être par vous-même que je suis très souple, et que lever une jambe ce n'est pas un effort insurmontable pour une petite princesse comme moi. Même en jupe. >> Sans faire exprès, tu t'es quand même un peu cogner ton genou contre lui…. Au niveau de ses fesses, oups. Tu l'as remarquée un peu, ou du moins sentie, et tu as eu un petit geste discret de la main pour t'essuyer le bout de ton genou sans en dire un mot une fois assise sur la moto. C'est quand même gênant. Ta phrase, n'a évidemment aucune arrière-pensée et ça ne t'a même pas traverser l'esprit que cela pouvait être à double sens. Tu n'es pas comme lui. Juste dans le sens, peut-être qu'un jour, sait-on jamais si tu reprends la danse, il te verra danser comme une étoile. Enfin, même si c'était plus dans le genre pour lui faire comprendre que tu es capable de grimper toute seule et que tu n'as pas besoin de sa hideuse main. Tu n'as pas mis une seule fois tes mains sur lui ! La moto est en arrêt, alors pas besoin. De toute manière, le passager en arrière peut se tenir avec le derrière de la moto. Mais toi, tu ne le sais pas évidemment. Tu n'y connais rien en moto. Tu as juste trouvée l'emplacement pour poser tes pieds… tes talons plutôt. Pour le moment, tu étales bien sa veste le long de tes cuisses pour que cela soit bien en place. Tu vérifies que le nœud soit correctement mis, et tu secoues un peu ta tête car tu es très gênée par le casque.