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 Rendez-vous forcé ✦ w/ Kim aka GD

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AuteurMessage
Kim Hojin

@ Kim Hojin

animateur ☃ a perfect little storm


mon âge :
30

mon occupation :
Fracasser des machoires, briser des rotules

mon statut civil :
coeur de pierre

mon orientation :
Hétéro

Rendez-vous forcé ✦ w/ Kim aka GD - Page 2 C5jd
On brilla tellement que les étoiles seront jalouses
Rendez-vous forcé ✦ w/ Kim aka GD - Page 2 Fqfp
La seul chose que j'ai a faire dans la vie, c'est mourire. Tout le reste n'est que choix...Respirer inclu.

# faceclaim :
GDragon - Kwon Ji Yong

autres visages :
Shin, Charlène, Swann

mes messages :
117

pseudo/prénom :
Tata

crédits :
Eilera


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MessageSujet: Re: Rendez-vous forcé ✦ w/ Kim aka GD   Rendez-vous forcé ✦ w/ Kim aka GD - Page 2 EmptyDim 8 Sep - 14:53

Rendez-vous
forcé




Tu hausses les épaules à sa réflexion sur ton meilleur ami. Sa réaction ne t'étonne même pas. Tu ne t'attendais pas à ce qu'elle puisse comprendre dans quel monde tu vis. Il est clair qu'elle n'a qu'à se donner les moyens et les portes s'ouvrent. Elle n'a pas conscience que ce n'est pas pareil pour tout le monde. Enfin tu te doutes qu'elle doit le savoir sans le comprendre ou alors s'en foutre totalement. Toi-même tu t'en moques. Tu n'es pas du genre acharné au travail pour réussir. Tu as toujours choisi la voix de la facilité. Rien de plus simple que de brutaliser des gens, tuer, voler et extorquer. Tu ne t'es jamais posé de questions sur ton avenir. Tu savais dès ton plus jeune âge que tu n'étais pas fait pour de longues études, ni même des courtes. Tu as quitté l'école quand tu as fugué alors que tu avais tout juste 12 ans. Depuis ce jour la rue t'a pris sous son aile et tu t'es formé à survivre. Il est clair que la force physique est un grand avantage et ton inconscience du danger t'a beaucoup aidé. Cependant tu as dû être malin pour rester en vie. Tu ne lui envies pas la vie de château qu'elle peut mener, ni la vie des pauvres employés de bureau qui triment toute la journée pour assouvir leur besoin matériel. Tu as tout ce qu'il te faut dans la vie, un toit au-dessus la tête, une moto pour t'évader, un piano pour te détendre et un meilleur ami pour t'épauler, sans parler de la drogue qui coule constamment dans ton sang pour rendre la vie plus douce. Qu'importe ce qu'elle pense de toi ou de ton meilleur ami, elle ne pourra jamais comprendre vos vies. Toi tu sais qu'il a un talent caché, que c'est un romantique un peu fleur bleu et que dernière son caractère insolent, se cache un jeune homme blessé par la vie qui lutte toujours pour rester sur le droit chemin. Comme toi il a fait de mauvais choix et tu ne l'as pas aidé. Si tu ne l'avais pas enrôlé avec toi, il aurait peut-être pu continuer ses études, entrer à la fac et pourquoi pas devenir pianiste. En réalité c'est toi qui l'a entrainé dans cette vie et tu t'en veux encore aujourd'hui. Les paroles de Kitana te font lever les yeux au ciel et tu lâches en soupirant.

« Ouais on est tous des pauvres minables, mais on ne choisit pas notre naissance. Tu dois savoir ça mieux que personne. »

Tu esquisses un léger sourire car tu as bien l'impression que derrière son air parfait, elle non plus n'a pas choisi sa vie et elle doit, elle aussi, composé avec son monde. Tu sais qu'elle est aussi prisonnière que toi, si ce n'est plus. Tu ne surenchéries pas plus et de toute façon tu es presque certain qu'elle n'aimerait pas ton meilleur ami. Pourtant au fond c'est surement parce qu'elle lui ressemble que tu es attiré vers elle. En effet cette répartie, cette insolence et cette attitude je m'en foutiste. Seulement contrairement à lui, elle a un esprit combatif. Tu l'as bien vu dans cette ruelle la première fois que tu l'as vu. Tu sais que sous ses jupons de princesse se cache une tigresse prête à défiler la vie elle-même. Sur ce point elle te ressemble, une véritable lionne qui montrerait les crocs jusqu'à la mort. Même face à ces deux types plus forts qu'elle, elle n'était pas prête de lâcher son sac, même après avoir pris un coup de poing, elle n'a rien lâché, refuser de se laisser abattre. C'est ce qui t'a plu au premier abord et c'est bien pour ça que tu es venu l'aider. Tu n'aurais pas réagi pour une pauvre fille sans intérêt. Non elle est différente et tu sais qu'elle n'a pas fini de t'étonner.

Lorsqu'elle te réplique que tu as raison, tu hausses un sourcil. C'est bien la première fois qu'elle est d'accord avec toi. En même temps vu le sujet ce n'est pas étonnant. Il est clair que ton logement n'a rien à voir avec le sien. Tu sais qu'elle ne vit pas dans un château, mais tu l'imagines facilement dans un manoir ou un immeuble bourgeois du centre ville. Elle t'annonce que cela ressemble plus à une ville et tu fais une mime respectueuse. Elle ne le sait pas, mais elle vient de te donner une belle indication. En effet il n'y a pas des villas dans toutes la villes, tu peux déjà éliminer le vieux centre ville, les quartiers bourgeois au abord du centre ville. Enfin tu n'en es pas au point de la suivre mais tu es ravi d'en apprendre un peu plus.

Tu l'observes lorsqu'elle hésite à prendre ta veste. Tu n'es pas certain qu'elle va accepter, ni la veste, ni de te monter avec toi. Malgré tout tu espères et si jamais elle dit non, tu partiras sans elle, sans ta veste et sans ton casque. En réalité tout cela n'est que matériel, tu n'as jamais été porté sur la possession. Tu as connu tellement de misère qu'aujourd'hui tu as l'impression d'être riche. Dans un sens tu as tout ce qu'il te faut pour vivre et non survivre comme avant. Tu n'as besoin de rien d'autre, sauf peut-être un peu de compagnie, de bonne compagnie. Tu lâches un franc sourire à sa réplique de "prochaine fois". Tu acquisses en ajoutant.

« La prochaine fois je prendrais un deuxième casque. Quelle couleur tu voudrais ? »

Tu as lancé ça sans grande conviction qu'elle réponde. Tu n'as pas souri cette fois ci, gardant simplement ton regard sur elle. C'est vrai qu'elle est lunatique, arrogante et parfois énervante. Elle n'est pas si loin de toi finalement. Tu peux être agaçant, froid, moqueur et colérique. C'est peut-être ce qui t'attire le plus chez elle, son côté changeante. Tu ne sais pas sur quel pied danser et cela t'amuse. Tu ajoutes donc avant qu'elle ne puisse répondre.

« S'il y a une prochaine fois, qui sait…»

Contrairement à d'autres, elle peut parfois répondre ou parfois t'envoyer chier comme un pouilleux. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle te prend, un moins de rien qui n'est pas digne d'intérêt et pourtant elle est toujours là et dans un sens te fait un compliment. Tu n'es pas voyeur, tu lui as déjà dit mais visiblement ça la surprend encore. Contre toute attente, elle prend le casque que tu lui tends et regarde à l'intérieur. Tu ne le prends pas mal et tu lui fais comprendre avec un mimique d'approbation. Tu as bien vu qu'elle est à cheval sur l'hygiène, elle a même nettoyé la table à laquelle vous vous êtes assis précédent. C'est pour cette raison que tu lui proposes son propre casque pour la prochaine fois. Tu sais bien qu'elle doit certainement ne jamais vouloir te revoir. Tu es presque sûr qu'elle va te dire qu'elle ne compte pas te fréquenter.

Finalement elle passe le casque sur sa tête ce qui est plutôt bon signe mais tu sais que rien n'est joué. Tu as mimer un prince lui tendant la main pour l'aider à monter. C'est plus par jeu que pas nécessité. Tu es sûr qu'elle est capable de grimper, c'était une façon pour toi de jouer. Visiblement ce n'est pas à son gout, comme beaucoup d'autres choses. Tu ranges donc ta main sur ta cuisse en pouffant. Décidément elle ne sait pas ce qu'elle veut, être traité comme une princesse ou comme une personne normalle, enfin une bourgeoise. Tu esquisses un léger sourire alors qu'elle t'observe, se rendant compte que c'est peut-être pas une bonne idée de monter derrière toi. Tu n'es pas un mauvais conducteur, ton meilleur ami peut en témoigner. Tu n'as jamais eu d'accident grave et cette fois tu n'es pas en train d'échapper aux forces de l'ordre ou poursuivie par un gang rivale. Il n'y aucune raison que cela se passe mal mais tu comprends sa réticence. Tu es presque sûr qu'elle va refuser, ne voulant pas être collé à toi.

Lorsqu'elle pose sa main sur la moto et monte, tu esquisses un fin sourire que tu ne lui montres pas. Quand son genou te cogne la fesse, tu te retiens de pouffer de rire. Sa réplique par contre te laisse sans voix. Elle n'a pas dû faire attention au sous-entendu de sa phrase et tu ne vas pas lui faire remarquer. Cependant tu es agréablement surpris de voir qu'elle est souple et qu'elle serait peut être prête à t'en montrer plus. Tu sais pertinemment qu'elle ne pense pas à la même chose que toi. Il est clair qu'il n'y a que toi avec l'esprit mal placé. Tu te tournes donc un peu vers elle pour lui répondre.

« Tu es pleine de ressources, j'en ai jamais douté. Tu peux te tenir aux poignets là et là, ou tu peux t'accrocher à moi. Quoi qu'il en soit, suis mes mouvements et celui de la moto, mais n'exagère pas sinon on risque de tomber. »

Tu l'as regardé dans les yeux en parlant pour lui faire comprendre l'importance de tes paroles. En effet un passage qui bouge à contre sens ou qui reste raide peut être dangereux. Tu es certain qu'elle n'a jamais mis les fesses sur une moto et tu espères réellement qu'elle ne sera pas un poids mort et tétanisé derrière toi. Tu sauras contre balancer ses erreurs d'équilibre, cependant tu préfères qu'elle se laisse porter. Il serait plus sûr qu'elle s'accroche à toi pour suivre le rythme mais tu es certain qu'elle refuserait si tu lui demandais. En lui laissant le choix, tu espères la mettre plus à l'aise. Tu démarres de moteur et tu te tournes vers elle une dernière fois.

« Prête Princesse ? On y va. »

Dès qu'elle s'est accrochée, tu démarres doucement. Tu ne comptes pas lui faire une démonstration de vitesse. Tu n'es pas là pour lui faire peur avec un virage un peu serré. Tu n'as pas envie non plus de te faire arrêter par la police alors tu ne vas pas te risquer sur de grands axes. En sortant de la ruelle, tu bifurques sur l'avenue que tu quittes très vite pour dans le centre ville et des ruelles. Tu n'as pas l'intention de te faire arrêter avec elle derrière toi. Tu roules tranquillement, sauf en ligne droit ou tu te permets d'accélérer un peu. Ton squat se situe dans une banlieue désaffecté à la limite d'une zone industrielle. Tu t'arrêtes devant un immeuble de quartes étages assez délabré. Il est clair que la zone est inhabitée depuis plusieurs années, comme le hangar à côté et le terrain vague d'à côté ressemble à champ à l'abandon. Tu t'es garé derrière l'immeuble pour que ta moto ne soit pas visible depuis la route. Malgré le peu de fréquentation, tu fais toujours attention à rester discret. D'ailleurs entrée de ton squat se fait par derrière. Une fois à l'arrêt tu lui indiques le bâtiment d'un bras.

«  C'est là ! Mon château fort. Ça ne paie pas de mine de l'extérieur mais on est pas mal là installé. »

Tu as attendu qu'elle descende avant de faire de même. Tu n'as pas plus attendu pour l'inviter à te suivre. L'accès se fait par un escalier qui descend au sous-sol. Contrairement à certains immeubles qui ont des parkings, ici c'était les locaux techniques. Le couloir est délabré, sur l'ensemble des portes présentes, seulement deux semblent en bon état. En passant devant la première, tu lâches que c'est la salle de bain. En effet la salle d'eau n'est pas dans la pièce principale ou tu vis. Tu n'as pas précisé qu'il n'y a pas l'eau chaude, par contre il y a l'électricité ce dont tu es assez fier.

Tu ouvres la porte du squat pour lui dévoiler son repaire, ton jardin secret, son refuge. La pièce est plus longue que large. Sur la droite, un espace cuisine est délimité par un bar fait de palettes, derrière se trouve un petit frigo, une gazinière et un éviter résidu de l'ancienne buanderie. En face il y a deux canapés et un fauteuil qui ont fait plus que leur vie, avec une table basse et le piano. Au fond il n'y a que le lit. Le tout est propre, mais défraichi et clairement usagé. La seule autre porte donne sur ce qui sert de placard pour vos vêtements ce qui tu ne lui présentes pas. Tu indiques le piano avec un sourire.

« Voilà donc le piano, ne te fit pas à son allure, il a un son juste et clair. »
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