Sortie au bar ~ (Swann Chae et Will Lee)

 
 
  Will était dans le bureau avec son père, il était un jeudi soir, le jeune homme n'avait qu'une envie qui était de partir et de rentrer manger des ramens ou même des chips non pas des chips, manger des ramens et partir faire du sport. Faire de la musculation de la musique à fond dans les oreilles était son petit plaisir de tous les deux jours. Un petit plaisir dont il avait du mal à se priver, c'était vraiment un défouloir il faisait subir à son corps différent exercice qui lui font mal ,mais la douleur est synonyme pour lui de travail alors il continue jusqu'à en tomber de fatigue. Aujourd'hui était donc un jour de musculation et c'était tant mieux ,car étant dans le bureau de son père Will savait bien qu'il allait en prendre encore pleins la figure il s'en doutait ce n'était pas comme si tout allait bien se passer et que son beau-père lui dirait des mots d'amours. Loin de là il allait lui faire la morale pour un rien encore, Will savait pertinemment qu'il était irréprochable, son travail était fait et bien fait. Il sentit sa joue lui faire mal et sa tête pivotait légèrement, il fronça les sourcils, son beau-père venait vraiment de le frapper ? Will posa sa main sur sa joue qui était chaude et tout en tournant la tête vers l'homme qui lui servait de "parent" celui-ci lui cria à s'en déchirer les poumons tellement fort que tous durent l'entendre. Ce qu'il lui dit blessa Will au plus profond de lui. Il n'avait pas le droit, non ce n'était pas vrai. Tout ça n'était qu'un amas de mensonges, de toute façon il lui avait toujours menti. Il n'avait jamais rien fait pour lui à part le blesser. Mais là ce fut la phrase de trop, la phrase qui lui fit s'énerver pour de bon, la phrase qui le rendit faible. Il lui cria d'aller se faire voir puis il partit en claquant la porte de ce bureau lui rappelant sans cesse cette affreuse phrase que son beau-père avait eu l'horreur de dire. Il avait atteint un point sensible, trop sensible. Le jeune homme voulait juste se réfugier quelque part tout seul comme toujours à son endroit, un lieu perdu dans les environs ou du moins abandonner. Une ancienne cabane, sa cabane, la leurs, celle où tous ses souvenirs se trouvaient. Personne ne connaissait ce lieu seulement lui sa sœur, si elle s'en souvenait, et sa mère. Là-bas il pourrait être tranquille personne ne viendrait le perturber ou bien lui faire du mal. Il fallait qu'il chasse ses yeux larmoyant s'il le fallait il se mettrait des claques ,mais il n'avait pas le droit de pleurer. Faible.....faible... faible ! Non ce n'est pas ce qu'il voulait ,ce n'était pas lui.

Il alla comme par habitude vers le secrétaire, un petit sourire commença à se former sur son visage, Swann lui remonterait à tous les coups le moral. Le voir le ferait sourire et l'entendre rire ferait passer tous les malheureux du monde. Il voulait le voir, qu'est-ce qu'était que ce sentiment qu'il ressentait au fond de lui ? Il pensait que c'était dû à ce que son beau-père venait de lui dire, du moins c'est seulement ce qu'il pensait. Il voulait que ce soit ça mais c'était plus fort, il s'inquiétait d'un coup de ne pas voir Swann ,car celui-ci n'était pas installé derrière son écran en train de pianoter sur son clavier. Rapidement il jeta un coup d'œil à l'heure et il vit que c'était l'heure de partir depuis longtemps. Il fit le tour de l'étage en commençant à vraiment paniquer. Il voulait le voir, il ne rentrerait pas chez lui tant qu'il n'aurait pas vu le secrétaire. Il le trouva d'ailleurs devant la machine à café en train de se faire surement un café ou un chocolat chaud. Will mordit fort sa lèvre puis il s'avança vers lui sans rien contrôler ou même comprendre il le prit dans ses bras en murmurant pour que seulement lui entende.

Will : Ne me laisse pas s'il te plait....pas toi

Il ne comprenait pas du tout le pourquoi de comment il en était arrivé dans ses bras ,mais jugeant qu'il n'avait pas à faire ça il restait son futur
patron, ce n'était pas une chose à faire, il se décolla de s'est bras à contre cœur ,mais par obligation. Le pauvre n'avait rien demandé à part un travail et un bon salaire, mais Will venait le perturber tout le temps. Il ne pouvait se passer de lui, c'était bizarre encore pour le fils du chef de cette entreprise. Il ne comprenait pas ce qu'il ressentait, c'était flou pour lui il n'avait jamais rien ressenti pour quelqu'un. La seule personne qu'il a aimé et adoré était sa mère ,mais maintenant qu'elle n'est plus là tout est différent pour lui, quand il était avec lui c'était plus fort que tout. Il n'y comprenait rien et il ne voulait pas comprendre et plutôt profiter.

Il remarqua que Swann le dévisageait bizarrement, il poussa un soupir et se retourna pour partir. Pourquoi rester ici à l'embêter il allait se déchaîner à la salle de musculation. Il espérait vraiment qu'il le rattrape il voulait un peu encore rester avec lui ,mais vu ce qu'il avait fait et dit il y a de ça à peine une minute n'était pas acceptable. Il se tourna vers lui ,il sentait encore une certaine chaleur et douleur au niveau de la joue, il lui dit sans aucune expression.

Will : Désolé pour ce que je viens de faire je n'aurais pas dû je sais bien

 
 
Comme d'habitude la matinée passe trop vite. Tu n'as pas vu le temps passé, trop pris dans des autorisations de tournage à vérifier et à envoyer. A présent que tu es secrétaire du grand patron, tu as beaucoup plus de travail. Ce n'était plus toi qui rédiger les courriers, tu dois seulement les relire, éventuellement corriger certains fautes ou tournures. Si une autorisation était refusé, manquante et met en péril un projet, c'est toi le responsable. Tu as donc plus de responsabilité et cela ne te dérangeait pas. Tu es en poste depuis un peu plus d'an et tu as pris tes habitudes. A la fin de la matinée, comme souvent après avoir terminé les envois importants, tu fais une pause. L'avantage de travail pour le PDG c'est que tu as quelques libertés, comme pouvoir décaler un peu ta pause repas ou l'avancer, tant que tu es présent pour recevoir les rendez-vous et toujours disponible sur ton cellulaire avec une redirection d'appel, tu peux t'absenter de ton bureau. 

Oui tu es inverti dans ton travail car pour la première fois de ta vie tu aimes ce que tu fais. Tu n'as pas réussi tes examens de droits et ce poste est bien le seul travail ou tu peux gagner aussi bien ta vie sans diplôme. Alors oui tu prends à cœur ton travail. Tu attends ton thé devant la machine a café en récapitulant la suite de ta journée, les rendez-vous et les tâches que tu dois effectuer. Tu as les yeux fixés sur le gobelet ou l'eau chaud coule et tu ne l'as pas senti arriver. Tu as simplement senti des bras t'enlacer, un corps se coller à toi et tu t'es raidi, incapable de réagir. Tu as compris que c'est Will, reconnaissant ses cheveux et les vêtements qu'il porte. Tu n'as pas vu son visage car il s'est blotti contre toi sans plus de cérémonie. Tu as mis une seconde à réaliser que tu devais peut être réagir, le repousser ou au contraire le prendre dans tes bras. Tu sais qu'il a du s'engueuler avec ton père, ou son beau-père, tu ne sais pas exactement le lien qui l'unie au PDG; Tu n'as jamais trouvé utile de lui demander, peut être que c'est juste son oncle, mais tu en doutes. Quoi qu'il en soit, tu sais qu'ils ne sont pas en bon terme. Tu l'as souvent épaulé en le voyant sortir furieux de ce bureau. Il faut dire que personne ne sort avec le sourire de cette pièce. Heureusement tu n'y entres pas souvent et les seuls  fois ou c'est le cas, tu n'es pas mieux que les autres. Tu ne peux pas dire que ton patron soit quelqu'un d'agréable, plutôt hautain, froid et méchant. Il ne t'a jamais fait un compliment sur ton travail et pourtant tu as plusieurs fois rattraper des erreurs de tes collègues ou de lui-même. Enfin tu n'es pas là pour aimer ton patron, ni son fil d'ailleurs. 

Tu n'as pas réagi du tout, incapable de faire un geste, gardant tes bras le long de ton corps. Les mots qu'il a dit t'ont serré le cœur et c'est à cause de ceux-là que tu as posé une main amical sur son épaule. C'est tout ce que tu t'es permis et c'était déjà beaucoup, beaucoup trop pour toi. Tu ne veux pas que quelqu'un te voit avec lui dans tes bras. Tu risques d'avoir des problèmes si une rumeur se met à circuler sur vous. D'autant plus qu'il ne se passe absolument rien, tu ne veux pas perdre ton travail parce qu'il a besoin de réconfort. Tu n'es pas certain d'être prêt à lui donner. Lorsqu'il sort du bureau et que tu es derrière ton comptoir, tu peux te permettre de lui sourire, d'être gentil et d'essayer de le soutenir. Tu lui mentionnes souvent qu'il n'a pas à s'en faire, que Monsieur Anto, le PDG est comme ça avec tout le monde. Tu lui dis souvent qu'il est de mauvais poil aujourd'hui, comme la plupart du temps. Sauf qu'ici en salle de repos, tu as peur. Ce n'est pas normal que tu lui parles, que tu le crois et encore moins qu'il soit si près de toi, à chercher une étreinte interdite. Tu sais qu'il te dépose des fleurs depuis des mois. Tu sais qu'il fait attention à toi mais tu ne sais pas pourquoi. Tu crois naïvement que c'est un remerciement pour le soutient que tu lui apports chaque fois qu'il vient, ce qui est de plus en plus régulier. Toi de ton côté tu refuses d'admettre que ses attentions te touchent et pourtant c'est le cas. C'est comme le fait de le sentir si proche de toi, cela te fait paniquer, ton coeur s'emballe et en même temps tu n'as qu'une envie, répondre à sa demande, l'enlacer et lui dire que tu es là. Au lieu de ça, tu as enlevé ta main de son épaule, murmurant simplement en te reculant

« Je ne comptes pas démissionné tu sais…»

Tu l'as dévisagé. Tu ne comprends pas son geste et cela te fait même peur. Tu as envie de lui dire que c'est déplacé, qu'il ne devrait pas, qu'il te met en danger et qu'il doit comprendre que tu risques ta place s'il fait ce genre de choses. Tu aurais pu le repousser, tu aurais dû le faire. ça aurait été plus simple et il aurait bien comprit qu'il ne devait pas t'approcher de la sort, seulement tu n'en as pas eu la force et tu refuses d'admettre que cette faiblesse t'a été dicté par ton cœur. Tu te rassure en te disant que tu n'as pas eu le temps de réaction correctement, c'est tout...Tu as ton regard dans le sien et tu n'as pas repris la parole, hésitant entre lui demander ce qui ne va pas ou lui dire qu'il ne doit plus jamais refaire ça. Tu as l'impression que rien ne passera la barrière de tes lèvres, aucun mot ne sort et il finit par soupirer et tourner les talons. Tu as écarquillé les yeux, sous le choc, il vient recherche du réconfort puis il s'enfuit. Il te demande de ne pas le quitter et c'est lui qui te laisse. Une voile de colère passe dans tes yeux. Et pourtant ces mots te rassurent, il admet qu'il a eu tort c'est ce qui t'a pousser à le rattraper. Tu as posé ta main son épaule, gardant des distances. Tu aimais l'enlacer mais tu te refuses de le faire, ni ici, ni ailleurs. Tu ne dois pas céder à cet appel d'affection qui ronge ton cœur. Tu sais que l'amour fait souffrir et tu ne veux plus souffrir. Malgré tout, tu ne peux pas le laisser dans cet état de nerf, tu as remarqué ses yeux rouges, que ce soit l'alcool, la drogue ou suite à des larmes, tu n'en voudras si tu ne lui propose pas ton soutien, comme un ami, comme l'ami que tu aimerais devenir avec lui, quelque chose de moins professionnel que lorsque tu es assis à ton bureau.

« Tu veux qu'on aille boire un café pour te changer les idées ? »

  Will allait repartir, il ne voulait pas que Swann voit d'avantage de moment de mal être de son futur patron, déjà qu'ils avaient une relation plutôt bizarre. Le mot relation était peut-être trop puissante aux yeux de certains ,mais pas pour Will, pour lui le mot relation était vraiment une belle avancer, il était vrai qu'à part des sourires ou de petits échangent ils n'avaient jamais rien eut entre eux. Aurait-il un jour quelque chose entre eux ? Il n'en savait rien, il ne voulait pas y réfléchir préférant fuir ce genre de choses, quand il y pensait il se disait que de toute façon il devait vivre le moment présent et ne pas trop faire attention à réfléchir eu reste. Par moment cela pouvait s'avérer utile d'être spontané de la sorte ,mais lorsqu'il était dans une situation délicate il ne réfléchissait pas assez ce qui donnait des actions irréfléchis et non calculé et minutieusement détailler pour y trouver la meilleure solution. Non lui était du genre à foncer tête baissé et de voir par la suite ce que cela donnerait. Par exemple ce câlin improvisé n'était pas une chose à la quel il avait réfléchi c'était venu d'un coup ,sur un coup de tête. C'est seulement après qu'il s'était rendu compte que ce qu'il avait fait était une grosse érreur, il ne fallait pas qu'il lui montre autant d'affection ,car après son beau-père serait bien capable d'en jouer en sa faveur. Il voyait bien déjà que Will était très régulièrement au bureau de Swann pour lui parler de n'importe quoi ,alors si en plus il les voyait dans les bras l'un de l'autre, il ne pourrait qu'être "ravi" car il verrait donc que le point sensible de Will n'était personne d'autre que Swann. Alors, juste pour lui montrer qui est-ce qui dirigeait il le verrait virer pour des raisons horribles qui lui fermeront les portes du travail, il en était réellement capable, cela ne devait pas lui faire peur ça faisait peur à Will. Il fallait donc qu'il fasse tout pour ne pas se faire attraper et laisser croire à son beau-père qu'ils aiment bien se sourire mutuellement et qu'ils s'entendent plutôt bien ,mais sans plus. Rien ne se passait entre eux, ce n'était pas totalement faux, car ils ne se parlaient très rarement et entre eux seulement des regards étaient échangés. Cela rendait triste Will au fond ,car il se demandait comment se rapprocher ,comment faire en sorte qu'il le remarque ,comment apprendre à le connaître. Sans le comprendre il ressentait un sentiment de vide sans lui, un sentiment qui pouvait par moment lui déchirer le cœur au point qu'il soit obligé de prendre des doses supplémentaires pour que ça aille mieux, pour qu'il oublie. Oublier sa solitude et un amour naissant était une chose difficile ,trop dur ,il n'y arriverait pas il ne voulait pas l'oublier, il voulait garder ce sentiment fort mais semblable tout de même à ce qu'il ressentait pour sa mère. Il ne voulait pas se libérer d'un sentiment qui le faisait se sentir bien. Il ne voulait pas, car il en avait la conviction il pourrait le virer et le chasser de sa vie, il aurait voulu être autant sans cœur ,mais avec lui ça lui était impossible.

A son plus grand étonnement Swann lui proposa d'aller boire un café ,non ce n'était pas vrai, il devait rêver. Le secrétaire discret timide et mignon venait vraiment de lui proposer d'aller boire un café ? Will se mordit discrètement la lèvre. Sa conscience voulait et devait résister ,il ne devait pas accepter, mais cela était trop tentant. Et si cela se passait mal ? Et si Swann le trouvait répugnant dû à sa façon d'être ,sa façon de voir le monde ? Il avait clairement peur, ça ne lui était pas arriver depuis longtemps, cette sensation ne lui avait pas manqué. Il était en train de commencer à avoir réellement peur juste pour un café. Il allait refuser, il y avait trop de risques ce n'était pas possible. Il pensait au bien être du jeune homme avant le sien tout simplement ,car il savait que le pauvre secrétaire serait perdu et effrayer s'il se retrouvait sans travail. Comme tous son travail lui était essentiel sans lui il n'était plus personne, il n'avait plus rien. Will se fichait bien de son mal être Swann passait avant tout. Pourquoi ? Eh bien....il n'en savait rien. Il était de nouveau perdu, il allait dire tout simplement non et partir comme si rien ne s'était passé.

Will : Oui

D'un coup il fronça les sourcils, comment ça ? Il venait réellement de dire oui ? Conscience zéro, son cœur un. Maintenant il allait falloir faire attention un peu partout ,il voulait vraiment que tout se passe bien. Il le regarda dans les yeux ,choses qu'il faisait rarement, on pouvait dire qu'il fallait le mériter. Swann le méritait depuis longtemps, cet homme le rendait fou c'était un fait donc il n'avait aucune raison de rester hautain froid et méchant. Il pouvait être un peu plus "lui". Il pouvait surtout laisser tomber son masque, un masque qui était pesant et lourd mais qu'il portait fièrement, pour la simple et bonne raison qu'il savait qu'il fallait être comme ça pour le travail et les relations. Il savait bien que comme disait son beau père qui n'était pas si stupide par moment, s'il commençait à être gentil tout le monde le boufferait ,la gentillesse pouvait être une faiblesse. S'il voulait être gentil il n'aurait jamais eu le poste qu'il a maintenant et le respect qu'on lui donne. Il regarda autour de lui vérifiant que personne ne le voit ,une fois la vérification faite il se permit de lui offrir un sourire le remerciant de cette proposition et il commença à partir à l'extérieur pour aller boire un café dans un petit bar non loin. Il traversa la pièce et le couloir puis il se dirigea vers l'ascenseur attendant le secrétaire. Une fois celui-ci à ses côtés il tourna la tête vers lui en disant comme si c'était une discutions totalement banale, il ne mit aucune intonation juste il sortait des mots.

Will : Tu vas sortir en premier du bâtiment puis je sortirais à mon tour quelques minutes après toi, pour éviter que mon stupide beau-père nous voit ensemble. Sinon sa risque de se compliquer, bref on se rejoint devant. Réfléchis déjà au café où tu veux aller. Aller file les portes s'ouvrent j'arrive après

 
 
Tu ne sais pas réellement comment il va prendre ta proposition. Tu regrettes déjà de l'avoir faite. C'est vrai que tu veux apprendre à le connaitre, seulement tu sais que tu ne devrais pas. Tu as bien remarqué ses attention à ton égard et c'est bien là tout le souci. Si tu n'avais rien vu, tu pourrais te dire qu'il est simplement courtois et amical avec toi. Sauf que tu te mens, tu sais très bien que tu l'attires et tu refuses de l'admettre mais c'est réciproque. Tu n'es pas novice en matière, tu as déjà eu une relation avec un homme, tu sais comment ça se passe, tu sais exactement ou ça mène, à rien, à rien de bon, comme tout ce qui se rapproche à l'amour. Alors pourquoi diable lui as-tu proposé ? Tu souhaiterais que jamais ses mots ne soient sortir de ta bouche et tu pries intérieur pour qu'il te répondre que tout va bien, qu'il n'a pas besoin de réconfort. Pourtant vu l'étreinte qu'il t'a donné précédemment tu doutes qu'il refuse.

Evidement il accepte en fronçant les sourcils. Toi-même tu hausses un sourcil, n'affichant aucun sourire. Cette situation devient d'un coup gênante. Tu devrais lui dire que tu as du travail, qu'en réalité tu n'as pas le temps. Oui tu devrais te défiler en t'excusant. Seulement aucun mot ne traverse la barrière de tes lèvres scellées. Après une seconde d'hésitation, de réflexion, de silence, il vérifie les alentours, comme s'il s'assurait ne pas être épier par un employé. Ce n'est qu'une fois certain que personne n'espionne qu'il te fait un sourire. Tu as dégluti lentement esquissant un faible sourire en coin, plutôt gêné et crispé. Tu n'es clairement pas à l'aise avec la proposition que tu viens de lui faire. Pourtant c'est bien toi l'instigateur de ce rapproche. Non tu ne veux pas admettre que tu viens de faire la plus grosse erreur de ta vie. C'est ce que te dit ton cerveau alors que ton cœur, lui, s'emballe nouant ton ventre au passage. Tu lui emboite le pas pour rejoindre l'ascenseur en te demandant comment tu as pu être aussi stupide. Tu ne veux rien savoir de lui, tu ne veux surtout pas te rapprocher de lui. Tu refuses de souffrir, quitte à passer à côté de quelque chose. En plus de te mettre en danger, tu n'es pas correct avec lui. Tu te doutes que tu l'intéresses et tu ne veux pas lui donner de faux espoir. C'est égoïste, c'est dangereux, c'est idiot. Tu n'es pas stupide en règle général alors pourquoi tu as fait une erreur si grossière ?

Enfin c'est fait et tu ne vas quand même te rétracter, c'est quand même le fil de ton patron, ton futur patron et un supérieur. Tu lui dois le respect, tu lui dois politesse et courtoisie alors tu dois assumer ta proposition. Lui aussi peut te faire perdre ton travail, comme le PDG si jamais il a vent que tu as pris son fil dans tes bras. Tu aimes ton travail et tu n'as pas envie de le perdre, vu tes diplôme tu ne trouveras jamais une aussi bonne place et même si l'argent ne fait pas le bonheur il y contribue. Il reprend la parole et ces mots te choquent un peu plus. Tu n'aurais jamais cru qu'il puisse penser à faire attention de ne pas être vu avec toi, pas après être venu se coller à toi quelques minutes avant. Tu réalises qu'il est changeant et cela te fait un peu plus peur. Au fond il a raison et tu le remercie d'un regard d'avoir cette idée-là. Tu n'as pas répondu, préférant acquiescé de la tête et entrer dans l'ascenseur alors celui s'ouvre.

Son image disparait dernière les ports qui se ferment et tu peux enfin inspiré librement en t'appuyant contre la parois de l'ascenseur. Tu es seul et tu es soulagé que tu peux basculé la tête en arrière en soupirant. Décidément tu vas devoir prendre sur toi et aller boire un café avec Will, avec lui. Pourtant dès que tu penses à lui tu paniques. D'habitude tu es un personne plus calme. Tu es anxieux c'est vrai mais raisonné, enfin la plupart du temps, tout le temps, sauf quand il s'agit de lui.

En arrivant en bas, tu as traversé le hall sans un regard derrière toi, ni aux alentours. Tu es sorti, rejoignant le trottoir d'en face remontant la rue de quelques mètres pour éviter d'être en face de l'immeuble. Tu sais où se trouve le bureau de ton patron et tu sais ou te mettre pour éviter d'être vu si jamais il regarde par la fenêtre. Tu n'as pas attendu longtemps avant de voir Will arrivé. Tu n'as pas eu besoin de lui faire signe car il t'a remarqué et t'a rejoint. Tu l'as détaillé, son allure, sa démarre, son regard. Tu t'es perdu un instant dans ta contemplation. C'est vrai qu'il est beau mais tu chasses cette idée de ta tête quand il arrive vers toi.

« Je connais un bar sympa, pas trop loin. »

Tu as commencé à t'éloigner, remontant l'avenue pour haler un taxis. Même si le bar n'est pas loin, ça sera plus rapide d'y aller en voiture. En plus tu n'aimes pas marché au milieu de la foule. Tu préfères encore être assis à côté de lui, même si cette perspective ne t'enchaine pas plus, enfin cela te fait surtout peur. Une fois à bord du taxis et en route vers le bar tu as repris la parole.

« Alors raconte-moi ce qui ne va pas. Il a critiqué sur tes derniers travaux ? Il n'est jamais content tu sais, c'est pas contre toi, c'est pour te motiver à faire mieux tu sais. »

   Will repart à un autre étage choisi à la va vite puis demande à l'ascenseur de retourner au rez de chaussé, une fois arrivé en bas il sort de la cabine et se dirige vers l'entrée. Il marche dans la hall sans un regard pour qui que ce soit. Son regard est froid, personne n'essaye de l'approcher pour lui poser des questions, quelqu'uns essayent tout de même dont un rédacteur qui se rapproche et commence à lui poser des questions sur où il va ,qu'il a besoin de lui pour vérifier quelque chose. Will tourne la tête vers lui en le regardant de haut lui montrant bien qu'il lui est supérieur et que actuellement il le dérange. Le jeune homme persiste en restant collé à lui ,posant trop de questions qui n'intéressaient nullement Will. Il voulait bien s'arrêter pour le remettre à sa place, car celui-ci commençait à s'énerver de la non réponse venant du futur dirigeant de l'entreprise. Il poussa un long soupir exaspéré, bon il n'allait pas laisser ce petit prétentieux le collé et s'énerver encore c'est en jetant à peine un regard sur lui que Will dit d'une voix sans appel qui ne donnait pas envie à l'autre homme de répondre ou bien même de contester.

Will : Ose encore une fois m'adresser la parole sans que je t'y ai autorisé ou bien de me manquer de respect et je te fais virer la minute d'après. Bien sûr avec le supplément du fait que le monde te considérera et te regardera comme à présent je te regarde.

L'homme ouvre grand les yeux et en s'excusant il se recule rapidement laissant le passage à Will qui soupir, ça aurait pu devenir drôle que l'homme lui tiennes tête en continuant de parler Will aurait pu devenir carrément méchant. Il se serait peut-être un peu défoulé sans le vouloir ,mais ça lui aurait fait du bien, non il n'avait pas le temps pour ses bêtises Swann l'attendait dehors il ne pouvait pas se permettre de le laisser trop longtemps dans le froid. Alors, rapidement il sort ,au loin il remarque que Swann l'attend il va rapidement le rejoindre celui ci n'avait pas eu le temps de lui faire de signer que Will était déjà à ses côtés. Il avait les joues un peu plus coloré il ne se l'avouerait jamais ,mais le fait que Swann le regarde comme ça en le détaillant de la tête au pied lui avait fait avoir des couleurs aux joues, si on lui demandait il dirait que c'est le petit vent qui lui donne froid.

Will le voit qui commence à marcher il se met à le suivre pour voir a quel bar il compte aller, lui il s'en contre fiche bien du moment qu'il est avec lui tout lui va. Il pourrait bien l'emmener dans un bar à trente kilomètres d'ici qu'il y irait. Tout ce que Will souhaite c'est de rester avec Swann peu importe les circonstances, pourquoi cet attachement soudain ? Il n'en sait strictement rien, il sait qu'une seule chose actuellement Swann l'attire un peu trop. Pourquoi ressent-il toutes ses petites choses en sa compagnie, tout lui semble magique ou bien irréel quand il est avec lui. Mais aussi le monde pourrait bien explosé, ou que l'immeuble brûle il continuerait de regarder Swann, est-ce vraiment humain ou même légal d'être si beau ? Sans qu'il comprenne pourquoi il se retrouve dans un taxi à côté de Swann, il ne comprend pas trop pourquoi, puis c'est après une dizaine de secondes où il utilise son cerveau ,mais surtout sa mémoire il se rappel qu'il n'y a pas de bar trop proche d'ici qu'ils sont donc obligés pour éviter de marcher une éternité de prendre un taxi. D'un coup il entend la voix du secrétaire de son père qui lui demande ce qui s'est passé. Will se mord la lèvre puis répond d'une voix hésitante au début puis plus assuré vers la fin qui est même colérique, il lui en veut et ça se sent

Will : Ce n'est pas vraiment ça, si tu préfères il m'a sorti des phrases affreuses comme quoi je suis seul et je le serais pour toujours, ou bien que maintenant que ma mère n'est plus là je n'ai rien à dire je dois écouter à mes risques et périls. Puis il m'a humilié en me frappant à la joue. D'ailleurs il m'a fait mal ,c'est qu'en vrai il a plus de force que ce que je pensais. Il va voir le jour où je lui en mettrais une ,il va la sentir passer.

 
 
Tu sais comment peut être Will. Tu ne le connais pas beaucoup mais tu l'as vu, enfin entendu plusieurs fois d'engueuler avec son père, enfin celui que tu supposes être son père. Tu ne sais pas réellement comment il est en dehors des locaux du London News. Tu ne l'as jamais croiser dans la rue ou dans un bar. Il faut dire que tu ne vis pas à Londres et tu sors pas beaucoup. Pourtant tu connais Londres, tu as passé plus de deux ans lors de tes études alors la ville ne t'es pas inconnu. A cette période tu étais plus fêtard, tu avais besoin de boire pour oublier. Aujourd'hui cette ivresse est passé. Tu as compris que cela ne t'apportait rien, à part des maux de tête infernaux. Tu sais donc tu veux l'amener. Un endroit tranquille ou tu ne risques pas de croiser des étudiants, ni des collègues de bureau. Un endroit que tu n'as pas fréquenté depuis longtemps, un repaire tranquille ou à l'époque tu te saoulais avant de rejoindre des amis. Tu n'y a pas que des bons souvenirs mais c'est le seul endroit où tu peux remettre les pieds. Le seul dans lequel tu n'as pas de souvenirs trop douloureux.

Lorsqu'il t'a rejoint, tu lui as mentionner que tu savais ou aller. Tu ne sais pas réellement comment te comporter. Tu ne veux pas faire de gaffe avec lui. Tu n'as pas envie de t'attacher et tu n'aurais jamais dû lui proposer d'aller boire un café. Pourtant maintenant que c'est fait, tu ne peux pas te défiler et au fond tu n'en as pas réellement envie. Tu as peur c'est vrai. Peur te répété les mêmes erreurs qu'avant, peur de te rendre compte que tu commences à l'apprécier plus que tu ne le devrais. Par-dessus tu as peur car tu sais qu'il est l'auteur des fleurs sur ton bureau et ceux depuis des mois, pourquoi ? C'est une question qui te brule les lèvres mais ce n'est pas celle que tu lui poses, préférant lui parler de son engueulade. Tu ne connais pas réellement Will, à part ce que tu vois lorsqu'il vient au bureau. Tu as beau l'avoir soutenu poliment, tu ne sais rien de lui. Et pourtant il a toujours familier avec toi, amical et gentil. Il ne t'a jamais dit un mot méchant, ni même lancer un regard hautain. Tu ne le crois pas assez pour savoir que cette attitude t'es réservé. Si tu le savais tu ne serais pas là en train de lui faire la conversation. Non si tu savais ça, tu l'éviterais surement, terrifié à l'idée qu'il puisse être gentil avec toi parce qu'il…Tu ne veux pas y penser, tu ne veux pas réfléchir à ça. Tu te préfères essayer de te concentrer sur ce qu'il te dit.

Tu es attristé d'apprendre que son propre père te traite comme ça. Tu comprends que  trop bien ce qu'il ressent, le tien est pareil. Enfin ce n'est pas ton père biologie mais il ne t'a clairement jamais accepté. C'est vrai que sur les papiers c'est ton père, seulement il ne s'est jamais comporté comme tel. Tu es gêné de l'honnête de Will, c'est vrai que tu as compris qu'il ne s'entendait pas à son père, tu as quelque fois entendu des phrases provenant du bureau. Seulement tu comprends que c'est pire qu ce que tu pensais.

«  Merde quel salo ! Euh..je veux dire…il…»

Tu t'es stoppé en blanchissant. C'est sorti tout seul. C'est clair que tu ne le portes pas dans ton cœur, seulement c'est très impolie d'insulter ton patron surtout en présence de son fils.

«  Excuse-moi, je n'aurais pas dû dire ça mais il n'a pas le droit de te traiter comme ça. Je ne savais pas qu'il était violent avec toi. Je suis désolé…Tu ne dois pas te rabaisser à son niveau. Tu veux mieux que ça….»

Tu as détourné la tête, mal à l'aise avec les paroles que tu viens de sortir. Tu ne le connais pas assez pour lui dire des choses comme ça. Tu n'es pas son ami, tu n'es même pas son collègue de travail. Tu es juste le secrétaire de son père, tu as un peu oublié ta place, parce que vous êtes seul assis à l'arrière d'un taxis et que ton cœur s'emballe car cette situation te faire paniquer. Le trajet jusqu'à bar n'est pas long mais tu as l'impression que chaque seconde qui passe est plus longue de la normal lorsqu'il est à côté de toi.

    Will est surpris au début d'entendre Swann jurait, et qu'il allait commencer à insulter son patron ,celui qui lui donnait l'argent nécessaire pour vivre pas de prime ou même d'augmentation ou alors il faudrait le rendre fier et heureux pour une prime ou bien une augmentation, chose qui n'arrivera jamais. D'un côté il se disait que même en étant secrétaire de son père Swann devait pas le croiser trop souvent, Monsieur Anton sortait de son bureau très rarement ,s'il était dans celui-ci ,car de plus en plus souvent il était absent pour un sois disant rendez-vous. Il partait surtout s'amuser dans les alentours ou bien il rentrait chez eux pour se saouler tout seul. La fin pour lui devait être proche ,car il buvait tellement des quantités astronomique qu'un jour il en mourrait, Will n'irait pas le pleurer il irait plutôt sur la tombe de sa mère pour lui expliquer ce qu'il avait toujours pensé ,mais jamais dit. Il revient à la situation de Swann qui insultait son beau-père, il baissa la tête regardant ses pieds, il pouvait le dire, il avait le droit. Monsieur Anton n'était qu'un pauvre salopard qui ne savait faire qu'une chose, faire souffrir le monde autour de lui, niveau relation humaine Will savait pertinemment que son beau-père était seul il avait quelques autres amis qui avaient le même comportement, mais ceux-ci commençaient à l'abandonner. Ils avaient dû voir la méchanceté en lui, le fait qu'il aimait voir les autres se plier à ce qu'il disait et que si ceux-ci ne l'acceptaient pas il était "obligé" d'être méchant. Il avait bien envie de rire, il pensait que son secrétaire pourrait peut-être bien l'aimer ,mais à ce qu'il pouvait entendre et voir même lui ne le supportait pas. Il avait gardé la tête vers le bas, car il n'osait pas montrer son sourire qui lui montait jusqu'aux oreilles. Il fallait qu'il s'empêche de rire. Non c'était trop il se mit à rire doucement puis il releva a tête quand le taxi s'arrêta et en le regardant il lui tapota le haut de la tête, sur mes cheveux, et sortit continuant de rire doucement. La situation n'était pas hilarante, mais Will ne pouvait s'empêcher de rire, dû à ses paroles. Il était vrai qu'il ne devait pas s'abaisser au niveau de son stupide beau-père. Autant à ce moment là lui tirer les cheveux et aller dire à la maitresse qu'il n'était pas gentil avec moi. Une fois à l'extérieur il lui demanda.

Will : Alors, dit moi tout on va où. Et aussi ne t'excuse pas des vérités. Mon beau-père est qu'un pauvre salopard qui ne sait pas prendre soin des gens autour de lui, un vieux solitaire qui n'acceptera jamais l'aide de quelqu'un.

Il soupire et en voyant Swann légèrement voir beaucoup gêné il se demande ce qui s'est passé. Quelques secondes plus tard il se rendit compte de ce qu'il avait fait. Il ouvrit un peu plus gros les yeux et il fixa sa main qui lui avait touché les cheveux. Vraiment ? Il pouvait mourir en paix maintenant manquait plus que Swann lui fasse un câlin et il pourrait mourir sans scrupule. Il savait bien que malgré tout ce qu'il pourrait faire ou dire ou bien même ressentir, l'homme à côté de lui ne le comprendrait pas. Peut-être celui-ci aimait les hommes, Will ne lui avait jamais demandé, c'est là qu'il se rendit compte qu'il ne savait rien de lui et pourtant il était déjà tombé amoureux. Non ce n'était pas vrai, il ne l'aimait pas. Il était un ami, et puis c'était tout. Un ami, A.M.I. Pourquoi alors en sa présence tout était bizarre, pourquoi avec lui il n'était pas le même. Pourquoi l'avait-il regardé comme ça et pourquoi il lui avait touché les cheveux ? Will était incompréhensible, d'un côté il développait des sentiments pour lui ,mais d'un autre il voulait s'éloigner de lui, il lui faisait peur. Ce qui lui faisait peur avec Swann c'était qu'il s'attache trop ,c'était que cela devient encore plus bizarre ,vu comment il le rendait le secrétaire pouvait manipuler à sa guise Will, juste quelque mots ou quelques actions et Will tomberait encore plus sous son charme.

Will : Je ne sais pas comment tu as pris ce geste ,mais il n'y a rien de bizarre dedans c'est une sorte de remercient. Tu arrives à bien me remonter le moral.

 
 
Tu as bien vu que ta remarque n'a pas été mal prise, il s'est même mis à rire et ton cœur a accéléré. Tu sais très bien pourquoi tu as des papillons dans le ventre en l'entendant pouffé de rire, puis rire franchement. Tu as déjà vécu ça et ça ne te plait pas du tout de récidiver. Tu es en train de tomber amoureux et ça te fait peur. Tu refuses purement et simplement de succomber à ses charmes, d'abord car il est ton supérieur, tu seras amené à travailler avec lui. Ensuite, et surtout, parce que tu ne veux pas souffrir. Tu sais que l'amour fait souffrir, c'est beau au début, c'est l'euphorique, c'est parfait, puis c'est douloureux, rempli de larmes, de regrets et de tristesse. Non tu ne veux pas être amoureux de lui alors tu essayes de contrôle ton cœur, surtout lorsqu'il te tapote la tête, signe qu'il est surement bien d'accord avec ce que tu viens de lui dire. Tu l'as regardé avec des yeux ronds. Tu n'en reviens pas qu'il se permette autant de familiarité avec toi. C'est nouveau et cela te perturbe. D'habitude tu es protégé derrière ton bureau et c'était très bien comme ça. Aujourd'hui tu es à sa merci, il t'a enlacé tout à l'heure, il se permet un geste presque fraternel et tu ne sais pas comment réagir, à part avec un regard perplexe. Tu ne sais réellement plus ou te mettre et tu n'as qu'une envie : partir en courant. Tu y as bien pensé en payant la course avant de sortir. Tu te dis que tu pourrais simuler un souci en faisant semblant de recevoir un coup de téléphone. Sauf qu'il a repris la parole, coupant le courage que tu essayais de te donner.
 
« Je n'aurais quand même pas du l'insulter, c'est mon patron, c'est lui qui me paye tous les mois... C'est là, on ne risque pas de croiser de collègues de travail, enfin j'espère… »

Tu as indiqué le Brad's pub, l'enseigne est classique, rien d'extravagant, rien de très chic non plus. Tu es certain de ne pas croiser des gens de ta classe sociale, non pas que tu sois riche ou aisé, mais tu as le souvenir de ne jamais avoir vu quelqu'un en costume ici. Tu es gêné et cela ne va pas aller en s'arrangeant, tu redoutes de prendre un verre avec lui. Tu ne veux pas souffrir mais plus que tout tu ne veux pas lui donner d'espoir, ni qu'il souffre. Tu as compris avec les fleurs qu'il te dépose qu'il s'intéresse à toi. Tu ne sais pas le fin mot de l'histoire et tu ne veux pas savoir. Tu as peur qu'il s'attache comme toi. Car oui tu n'y peux rien, mais tu l'apprécies et tes sentiments ne s'améliorent pas en le croisant de plus en plus souvent. Aujourd'hui c'est juste l'apocalypse, lorsqu'il t'a pris dans ses bras tu as pu sentir son odeur, la même qui a envahi le taxis. Tu as l'impression que ce parfum a envahi tes poumons, allant jusqu'à faire frémir ton cœur. Tu n'aimes pas être dans cet état là et tu n'oses même pas le regarder alors que tu t'es mis à marcher vers le bar. Il a dû voir ta gêne car il a pris la parole pour mettre les choses aux clairs.

« Ne t'en fait pas, je ne suis pas de ce genre-là, tu ne m'intéresses pas du tout Will. On est amis, non ? Enfin on peut le devenir. »

Tu lui mens ouvertement avec une assurance incertaine et un léger sourire. Tu aurais pu lui taper amicalement l'épaule, comme deux garçons, sauf que tu n'es pas à l'aise avec le contact physique. Tu as préféré t'avancer vers le bar, lui tenant la porte pour qu'il puisse entrer. Tu espères qu'il va croire tes paroles, qu'il va comprendre ce que tu sous-entend, soit que les garçons ne sont pas pour toi. Après tout, ce n'est pas marqué sur ta tête que tu es attiré par les deux genres. Une fois installée, tu as pris la carte des boissons simplement pour occuper tes mains car tu sais déjà ce que tu vas prendre, rien d'alcoolisé. Tu ne tiens pas l'alcool et ce n'est plus ton genre de boire en plein milieu de la journée.

« Tu vas prendre quoi ? »

    Will l'avait suivi à l'intérieur du bar sans pour autant lui répondre à ce qu'il venait de dire. Il avait simplement hoché la tête. Comme venait-il de bien le dire il n'y aurait jamais rien entre eux, jamais rien. Pourquoi avait-il pu croire que Swann aurait de l'intérêt pour lui, ils seraient juste de bons amis. Sans se l'avouer Wil espérait tellement plus, il s'en contre fichait bien de où ils pouvaient aller pour le bar il voulait juste encore plus oublier. Sans rien n'y comprendre il avait mal au cœur et se dû se voir un peu dans son regard ce qu'il essaya bien évidemment de cacher. En rentrant dans le bar il put voir que l'atmosphère était plutôt cool et que de rester comme ça habillé si chic n'était pas approprié dans ce type de bar. Il se demandait intérieurement s'il ça ne ferait pas bizarre qu'il retire sa veste. Il était vraiment en train de réfléchir au pourquoi du comment du fait d'enlever ou non sa veste ? Au pire zut il s'en contre fichait bien de l'avis des autres personnes n'était là pour lui dire d'être exemplaire. De bien se comporter ,bien se tenir ,être présentable...Une fois assis au comptoir Will retira sa veste de costume qu'il posa à côté de lui laissant apparaitre ses larges épaules musclés ainsi que ses bras tout aussi musclé. Will aimait bien entretenir son corps en faisant régulièrement du sport ou de la musculation, il commençait de plus en plus à apprécier les regards étonnés ou même impressionner par son volume musculaire. Il était vrai qu'avec sa veste plutôt large il était difficile de voir ses muscles on ne pouvait distinguer que ses larges épaules. Il se dit que tant qu'à enlever sa veste il pouvait être plus cool alors, il desserra légèrement sa cravate et déboutonna les deux premiers boutons de sa chemise lui permettant de prendre une grande bouffé d'air. Enfin de l'air, il ne devrait peut-être pas fermer tous les boutons de sa chemise ,mais a vrais dire pour aller dans le bureau de son beau-père il se devait d'être présentable. Donc obligatoirement chemise bien mise, cirage des chaussures, peigne dans les cheveux. Il s'imaginait bien arriver au travail un jour en babouche bermuda et marcel rose bonbon, le carnage ,il risquait de mourir sur place soit de rire ou sous les regards de son beau-père. Puis il se dit que peut-être répondre à son nouvel ami serait une bonne idée

Will : Ne me prend pas pour un fou ,mais pour moi ça sera un alcool fort, ils ont du rhum tu penses ? Et toi tu comptes prendre quoi ?

Il se rapproche un peu de lui pour regarder rapidement par-dessus son épaule la carte ,mais rien ne le dit trop il préférait largement son alcool fort. Il est résistant à l'alcool ce n'est pas un petit verre qui le rendra soul il lui en faut plus. Puis avec le temps il a pris l'habitude de boire, quand son beau-père est devenu alcoolique c'est à dire quand sa mère est morte, eh bien ce foutu incompétent beau-père lui disait de boire avec lui. Il ne voulait pas boire seul au début donc il prenait son fils d’à peine 16 ans et il le faisait boire son fils ne voulant que juste le rendre heureux ou bien même qu'ils puissent tout deux avoir des liens au moins amicaux. C'est le jour où son beau-père à obliger sa sœur à boire et que comme celle-ci avait refusé il l'avait frappé, c'est là que Will a régi il a dit que ce n'était pas normal. Il n'avait pas à faire ça ,il s'approcha de son beau-père et lui mit la plus claque avec toute sa force en le regardant de haut il lui dit qu'il n'était rien pour eux qu'il n'était qu'un vaux rien. Son beau-père l'avait frappé par la suite ,ce qui rappela à Will qu'aujourd'hui Monsieur Anton avait de nouveau levé la main sur lui. Pourquoi n'avait-il jamais rien dit à propos de ça ? Car c'était normal chez eux , pourquoi parler d'une chose devenue habituelle. Boire de l'alcool lui rappeler aussi les quelques souvenirs qu'il avait lorsqu'il buvait avec son beau-père, bizarrement c'était de bons souvenirs, car il était gentil et compréhensif. Ses regards hautains et méchants disparaissaient totalement pour laisser place à un homme agréable et bon ,mais malheureusement cette attitude est partie quand Will a arrêté de boire avec lui. A présent il était méchant et violent, c'était la raison du pourquoi quand Monsieur Anton buvait de trop il partait avec sa sœur ailleurs le temps qu'il se calme. Ils avaient déjà tout deux passés plus d'une semaine dans une autre maison appartenant anciennement à leur mère. Le barman arriva rapidement pour prendre leurs commandes Will lui dit qu'il voulait le rhum le plus fort qu'ils avaient. Il sentait d'ailleurs dans son dos des regards il fronça les sourcils ,mais ne se retourna pas jugeant ça inutile, il savait être magnifique les gens ne pouvaient qu'admirer sa beauté.

 
 
Tu as bien vu qu'il a préféré acquiescé à ta remarque plutôt que d'y répondre. Lui au moins ne te ment pas ouvertement, contrairement à toi. Tu lui mens, tu te mens et tu fais ça avec un sourire gêné. Tu ne veux pas le faire souffrir mais simplement te protéger. Tu n'es pas prêt à accepter l'amour naissant que tu ressens. Tu essayes même de balayer tous les sentiments qui t'habitent depuis qu'il est à tes côtés loin du bureau. En général tu arrives à te concentrer sur ton travail. C'est vrai que tu es toujours heureux de le voir passer et discuter un peu avec toi. C'est faux que tu n'attends pas ces moments avec impatience et qu'il illumine ta journée, non tu ne l'avoueras jamais. Une fois à l'intérieur tu t'es assis, gardant ta veste de costume. Tu n'es pas du genre musclé, tu es grand et plutôt fin. Tu es généralement soigneux d'autant plus lorsque tu travailles, un costume est de rigueur et c'est clair que vous faites un peu tâche et que vous attirez les regards. Toi ça te met mal à l'aise, d'autant plus alors que Will se met à l'aise. Tu n'as pas pu t'empêcher de l'observer du coin de l'œil, gardant ta tête tournée sur la carte. Tu l'as vu opté sa veste et se dévoiler. Tu n'aurais jamais cru qu'il soit aussi imposant. Tu avais bien remarqué sa carrure mais là…Il détache sa cravate et révèle son cou en détachant deux boutons, tu as piqué un fard sur le papier que tu tiens en inspirant silencieusement. Tu ne dois pas te surprendre à l'observer comme ça. Tu as donc parcouru la carte des yeux. Il a repris la parole et s'est approché pour observer les boissons avec toi. Tu t'es un peu raidi mais tu as quand même tourné un peu le papier vers lui.

« Je ne te prends pas pour un fou, tu as surement besoin d'un petit remontant après cette dispute. Je n'ai jamais vu personne sortir de son bureau avec le sourire alors je peux comprendre. »

Tu as esquissé un léger sourire en cherchant des marques de rhum qui sont proposées. Tu lui as indiqué du doigt en lui tendant la carte. Tu ne peux pas le juger. Toi-même tu as essayé de noyer tes soucis avec l'alcool et avec bien plus qu'un seul verre. En réalité il ne t'en faut pas beaucoup plus pour être un peu éméché. Tu es saoul assez facilement et tu préfères clairement éviter de commencer en plein milieu de la journée. Pourtant ça serait assez impolie de le laisser boire seul. Ce n'est pas dans tes habitudes mais tu vas peut être prendre une bière, juste pour l'accompagner, juste pour qu'il ne se sent pas mal à l'aise si tu prends un café ou un soda.

« Je suis pas du genre à boire en plein milieu de la journée, mais je crois que je pourrais prendre une bière pour t'accompagner. »

Tu te rends compte que tu ne sais absolument rien de lui. Tu l'avais bien sur imaginé capable de boire, de fumer et de se droguer peut être. Tu n'es pas sûr pour cette partie, mais tu l'as vu quelques fois les yeux un peu gonflé et c'était avant qu'il entre dans le bureau de son beau-père. Enfin tu réalises en étant assis à côté de lui, que c'est la première fois que tu le fréquentes en dehors du travail et cela te fait un peu plus paniquer. Tu n'as pas envie de partir sur des conversations trop personnelles, comme ce qu'il a mentionné dans le taxis. Tu n'aurais jamais cru qu'il se fasse autant malmener, physiquement et moralement. Cela te perturbe de savoir ça et tu n'es pas certain d'être capable de te montrer aussi intime dans tes propres révélations. Une fois que le barman prend votre commande, soit une bière pour toi, tu poses la carte et tu es bien obligé de le regarder. Tu te ne sens pas encore super à l'aise, surtout en voyant son air décontracté avec sa chemise un peu défaite.

« Tu fais quelque chose ce midi ? Enfin je veux dire je n'ai pas beaucoup de temps pour manger, mais on pourrait peut-être manger avant que je reprennes. »

  Will le remercie d'un hochement de tête, c'est vrai qu'il aurait pu être gêné de boire seul, cela faisait quand même un bout de temps qu'il n'avait pas pris un bon verre de rhum dans un bar. certes de temps à autre il était convié à des repas et là-bas par politesse il prenait un verre de l'alcool qu'on lui proposait, il n'était pas non plus difficile en alcool ,car il trouvait de plus en plus les alcools sans goût ou du moins peu. Il y avait aussi la chaleur qui se rependait en lui qui était de moins en moins importante ou alors il devait prendre un truc plutôt fort pour se sentir "bien". Il ne savait pas si Swann était résistant à l'alcool ou bien au contraire il buvait n'importe comment et qu'en à peine quelques verres il était saoul. Dans tous les cas il ne voulait pas trop se tenter à lui demander ou même de le faire boire ,il allait faire attention à ne pas trop boire ,car s'il commençait et que Swann le suivait ça pourrait mal finir ,car à coup Whisky il ne tiendrait peut-être pas longtemps, il était certes résistant ,mais cet alcool le rendait vite saoul, ce qu'il ne voulait pas faire. Will se met à réfléchir et il se rend compte que c'est la première fois qu'il voyait Swann en dehors du travail et qu'il lui parle réellement. Il ne comprend pas trop pourquoi son cœur s'est accéléré dû à cette penser, pourquoi sombrait-il un peu plus dans ce sentiment qui s'annonce merveilleux ,mais qui était effrayant aux yeux de Will. Il ne voulait pas, il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit, Swann lui a dit .Il n'est pas intéressé par les hommes et Will n'ont plus n'aime pas les hommes, du moins, non ! Il n'aime que les filles, et ceci est non discutable. Il en prend déjà assez pleins la figure par son beau-père et si en plus il aime un homme qui plus est travail dans l'entreprise, ça risque d'être trop dangereux, il y risquait sa vie ,mais aussi le travail et la réputation de Swann et ça c'était une chose à protéger à tout prix. C'était tellement dur ,car le secrétaire était tellement son genre, non non non non il aime les filles et seulement les filles.

Will le voit poser la carte et le regarder pour engager la conversation, il s'attendait à parler de travail, de Monsieur Anton, du temps dehors même ou bien de la licorne dehors qui danse ,mais ce qu'il lui dit à effet de bombe sur lui. Il lui propose d'aller manger ensemble, Will pince les lèvres en s'imaginant qu'il l'invite pour un rendez-vous. C'est réel ? Vraiment ? Il va aller manger avec Swann ? Il ne veut même pas réfléchir et crier oui encore et encore en signe d'approbation. Il doit cacher sa joie et faire mine de réfléchir un peu, mais s'ils vont manger ensemble il faudra trouver un lieu un peu reculé de la ville pour être au calme. Puis il se dit qu'il pourrait bien dire à son beau-père que comme celui-ci n'était pas disponible il a été invité chez des personnes avec Swann. Il va d'ailleurs proposer son idée à celui-ci. Comme il ne sait pas trop de combien de temps sont les pauses ,mais connaissant Monsieur Anton cela doit être plutôt court et s'ils veulent prendre le temps de manger il faut bien. Il réfléchit encore un peu à cette proposition, ce n'est pas bien de mentir et il le sait bien, le mensonge est une chose seulement pour ceux qui se sentent pas capable d'assumer ce qu'ils font, mais si cela peut faire en sorte que Will passe plus de temps avec Swann il le fera.

Will : Non je n'ai rien, tu as une idée de où tu veux manger ? Et j'imagine tu as pas beaucoup de temps de pause ,car sinon je peux dire à Monsieur Anton que comme il n'était pas là tu as été invité à sa place pour aller manger chez des personnes importantes.

Leurs boissons venaient d'arriver il lança seulement un regard au barman se fichant bien de le remercier, son regard était posé sur lui et cela servi de remerciement. Il détourna vite le regard du barman pour le poser sur Swann, il prit son verre de rhum où se trouvait trois glaçons qui ne noyaient dans l'alcool. Il le porta à ses lèvres et en bu une bonne gorgée, puis il se dit que faire un peu plus connaissance aurait pu être sympa, mais il fallait qu'il fasse attention à ce qu'il disait pour ne pas passer pour un détraquer, il voulait juste en apprendre un peu plus sur un ami. Il fallait réfléchir à la question, oh il venait de trouver et il lui demanda donc.

Will : Et tu habites sur Londres ?

 
 
Tu sais bien que tu n'aurais pas dû lui proposer de manger un bout. D'ailleurs tu lui mens ouvertement en prétextant que tu n'as pas beaucoup de temps. En réalité l'avantage d'être le secrétaire du PDG c'est que tu as un emploi du temps plus souple. Tu sais exactement son emploi du temps, tu as même le droit de t'absenter si jamais, tant que tu prends les appels sur ton téléphone portable. Tu as d'ailleurs tout ce qu'il faut sur ton téléphone pour prévoir les rendez-vous, recevoir les mails et gérer ton poste. En réalité ton travail ne s'arrête pas lorsque tu as fini tes heures de bureau. Être secrétaire du PDG signifie gérer beaucoup plus que certains peuvent le penser. Il t'arrive de gérer un mail urgent le soir, informant Monsieur Anto ou prenant des dispositions pour régler le souci, déplacement de rendez-vous, organisation du planning. Alors que tu sois à ton poste ou pas importe peu. Enfin tu dois quand même te montrer au bureau et c'est rare que tu prennes tes aises. Il t'arrive de décaler ta pause de midi, mais tu n'as jamais pris une après-midi, sauf lorsque tu as été malade ce qui est relativement rare. Alors c'est vrai que tu mens un peu en disant que tu n'as pas le temps. C'est simplement parce que tu te sens un peu mal à l'aise et tu voudrais bien écourter ce rendez-vous. Alors pourquoi tu lui as proposé de manger ensemble ? Tu as préféré ça plutôt que de parler du travail ou de chose personnel. Tu es stupide puisqu'il faudra bien que vous parlez d'autres choses, ici mais aussi durant le repas.

«  Euh en général j'achète un sandwich à la boulangerie d'en face ou je me fais livrer parfois. Enfin je suis quand même assez libre de mes horaires. Pas besoin d'avertir Monsieur Anto, en plus il a un déjeuner d'affaire donc il a dû partir et ne devra pas rentrer de sitôt. »

Tu esquisses un léger sourire pour le remercier de se soucier de ça. C'est vrai que tu aurais pu être obligé de rentrer pour accueillir un rendez-vous, dans ces cas tu ne lui aurais pas proposé ce déjeuner. En réalité tu n'aurais pas dû lui faire cette proposition tout court. Pour autant tu n'as pas répondu à sa question, soit d'où aller manger. Tu connais Londres c'est vrai, tu connais des adresses rapides pour manger et pas cher, établissement que tu affectionnais quand tu étais étudiant. Seulement tu n'es pas certain que cela soit du style de Will de manger sur le pouce, vite fait.

Tu as bu en même temps lui, comme lui tu as pris une longue gorgée de ta bière. Tu sais que celle-ci te ne saoulera pas, elle te donnera juste un peu de courage et de baume au cœur. En entendant sa question, tu as serré un peu plus ton verre entre tes doigts. Voilà ce que tu redoutes, des questions personnelles. Pourtant c'est normal, il y a quelques minutes toi-même tu lui as proposé d'être son ami. Tu dois maintenant assumer tes paroles.

«  Euh non je suis dans une ville à côté. Les loyers sont trop cher à Londres. Enfin je viens en voiture, je ne sais pas si je fais des économies. »

Tu pouffes légèrement de rire pour cacher ta gêne. Tu sais que tu n'as pas dit ou tu habites et tu espères qu'il ne te le demanda pas. Pourquoi tu as peur de cette simple question, tu n'en sais rien. Tu es assez timide de nature et même si tu as dit vouloir devenir ami avec lui, ce n'est pas facile pour toi. Malgré tout tu fais des efforts, notamment pour lui retourner la question avant de prendre une gorgée plus raisonnable de ta bière

«  Et toi, tu habites ici je suppose ? »

  Will hoche la tête à sa réponse se mettant à réfléchir de où ils pourraient aller manger, car Swann ne lui avait pas répondu pour le lieu d'où ils allaient manger, le jeune homme se dit donc que c'était à lui de décider. À vrai dire tout lui aller même un fast Food, il se disait que Swann ne serait pas attiré par les restaurants de luxe où gastronomie régnait , il le voyait plus aller manger dans des endroits méconnus ou la restauration était rapide. Sauf que Will n'avait pas mangé dans ce genre d'endroits depuis bien longtemps ayant pris l'habitude de tout ce qui était raffiné et bien cuisiné. Il lui aurait bien proposé un endroit qu'il avait bien aimé où il avait emmené sa sœur ,mais pour une fois il se dit qu'un peu de changement ne lui ferait pas de mal, il fallait alors trouver un endroit sympa où ils pourraient manger en paix. Petit problème il ne connaissait pas les restaurants de genre là à Londres il était vrai qu'il ne s'y était jamais réellement penché ayant pour habitude d'être invité ou même par moment de ne pas manger ou du moins que peu une salade pouvait le nourrir ou alors il prenait des ramens seulement des plats qui pouvaient être prêt très rapidement. Il prit une autre gorgée de sa boisson pour ensuite lui dire.

Will : Allons dans un établissement de restauration rapide, ça sera très bien, je te laisse choisir par contre ,car je n'en connais pas.

Après avoir dit ça ,franchement il ne s'attendait pas à avoir une réponse pour sa question il pensait qu'elle allait être oublié et ça l'aurait arrangé ,car cela voudrait dire que donc pas besoin qu'il en dévoile trop sur sa vie. Il était de nature à être très franc et direct. Parfois voire même régulièrement c'était un peu trop, il disait des choses qui devaient rester pour lui. Après, il n'était pas le dernier des imbéciles il savait pertinemment que des choses ne se disaient pas et qu'il fallait faire attention ,mais ce qui était bizarre c'est qu'avec Swann il s'était confié facilement alors que ça aurait été une autre personne il n'aurait pas réussi au contraire il aurait envoyé la personne voire ailleurs s'il y était. Il ne comprenait pas pourquoi il voulait pouvoir lui confier tout un tas de choses, mais en même temps il avait tellement envie d'en savoir plus sur lui, il voulait vraiment apprendre à le connaitre. Il se posait un tas de questions, l'aimait-il plus qu'il ne le devrait ? Sûrement, car ce n'était pas tous les patrons qui allaient déposer des fleurs sur le bureau des employés. Swann était unique pour lui. Son cœur était en train de devenir fou il fallait vite qu'il le calme, il aimait les filles. C'était une obligation il n'avait pas droit de choisir et cela l'arrangeait ,car au moins ces débuts de sentiments pour le secrétaire s'en iraient plus rapidement et facilement. Son beau-père lui ferait vite oublier à coup de claque et d'atrocité rien de gentil seulement de la violence. C'était le meilleur moyen , mais maintenant est-ce que Will voulait oublier ce que c'était que ce sentiment tout nouveau pour lui et qui le faisait aller bien. Par la suite ce sentiment le ferait atrocement souffrir et il le savait, il s'en doutait tout ne pouvait pas rester beau et agréable pour toujours il fallait bien un peu de malheur dans sa vie. Pour faire passer toutes ses idées il but une grosse gorgée de son alcool le finissant au passage et il lui répondit.

Will : Non pas du tout j''habite sur Manfield dans les belles rues comme tu peux t'en douter.

Il se mit à regarder son verre vide, il avait peut-être bu trop vite, heureusement pour lui il n'eut pas de hoquet comme quoi il avait bu vraiment vite. Ses joues étaient peut-être un peu rosies ,mais lui ça allait très bien. Après avoir fini de fixer son verre il tourna son regard vers Swann pour le regarder dans les yeux, celui-ci était en train de boire une gorgée de sa bière et quand il tourna la tête vers lui ils ont pu se plonger dès les yeux l'un de l'autre. C'est Will qui détourna la tête seulement au bout de quelques secondes, il ne devait pas. Non non surtout pas. Il ne devait pas devenir plus fou de lui qu'il ne l'était déjà. Ça serait trop dur de se détacher de lui et de le laisser, qu'avait-il fait de mal ? Il en comprenait pas ,ça n'aurait pas pu être plus simple ? Il n'aurait pas pu tomber amoureux d'une fille déjà folle de lui et ils se seraient mariés, eut des enfants et ils auraient vécu heureux et longtemps. Ou alors Swann aurait dû être une fille, il avala avec difficulté sa salive. Il faisait beau aujourd'hui n''est-ce pas ? Il regarda la bière de Swann qui était bientôt fini, et il se concerta de nouveau sur les restaurants à proximités ,mais aucuns de lui venait en tête donc il fallait mieux que ce soit le secrétaire qui choisit l'endroit. Surtout que s'ils voulaient être discrets et tranquille tous les deux ou du moins pas trop entouré Swann saurait mieux le guider que lui. Surtout que Will n'avait pas pour habitude de se balader dans la capitale, Londres.

 
 
Tu as haussé un sourcil quand il t'a dit qu'il ne connait pas d'adresse d'un fast-food. Tu te demandes si c'est parce qu'il ne fréquente pas ce genre d'endroit où c'est simplement parce qu'il ne vit pas à Londres, ou du moins ne sort pas. Tu aurais cru qu'il était du genre à sortir régulièrement, à aller en boite de nuit, à prendre du bon temps et à profiter de la vie. Tu te rends compte que tu as plein d'apriori sur lui alors que tu ne le connais pas. Tu es souvent comme ça, jugeant facilement les gens. Tu t'imagines facilement qu'avec sa classe sociale il n'avait aucun problème, sauf avec son père, enfin beau-père, bref ton patron. Par exemple tu n'aurais jamais cru qu'il était victime de violence physique ou moral de la part de cet homme. Le savoir te met un peu mal à l'aise, car il ne laisse rien paraitre, aujourd'hui comme depuis que tu le connais. Tu acquisses signe que tu acceptes de manger rapidement et que tu lui en proposeras un. Pour l'instant la conversation continue et prend une tournure plus personnelle. Tu n'as pas osé le regarder mais quand tu as vu du coin de l'œil qu'il a tourné la tête vers toi, tu l'as regardé et un frisson t'a parcouru le dos.

Tu ne sais pas pourquoi tu te sens attirer par lui. Tu ne connais rien de lui pourtant ses attentions t'ont fait craquer. Dès que tu as su que c'était lui ton regard a changé. Tu l'as toujours trouvé beau, ça ce n'est pas nouveau. En apprenant que tu l'intéressais, tu t'es fait toutes sortes de films, allant d'un amour réciproque et éternel à une histoire dramatique, terminant par ton licenciement. Tu as vite mis fin à tout ce que tu ressentais, refusant d'attacher trop d'importance aux sentiments qui t'habitent. Seulement tu n'es pas parvenu à le sortir de ta tête, chaque jour ou tu le croises, tu as envie de lui sourire, ce que tu fais en général. C'est bien plus simple quand tu es derrière ton bureau. Ici assis à côté et après son étreinte tout à l'heure, tu ne sais plus ce que tu dois faire. Tu lui as dit que tu n'étais pas intéressé et il a l'air d'avoir compris et cela te brise le cœur. Tu aimerais pouvoir être plus confiant, mais tu as peur, peur de comprendre que tu te trompes, qu'il ne soit pas le bon, que tu t'attaches encore à une personne qui va t'abandonner, que tu vas encore souffrir et te faire bercer d'illusions. Tu n'es pas sûr d'être prêt à t'investir dans une relation pour finalement qu'elle se termine mal. Tu n'aurais pas la force de te relever encore une fois. C'est pour ça que tu essayes de refouler tes sentiments d'un bloc. Pourtant en croisant son regard, ton cœur chavire et tu n'es pas capable de contenir les papillons qui gassouillent dans ton ventre. C'est un sentiment agréable, mais il te fait paniquer. Il a détourné le regard alors que tu as reprit une gorgée espérant éviter de croiser à nouveau son regard. Tu n'es pas certain d'être capable de le soutenir sans devenir totalement abrutie, perdant tes mots et ta raison.

A sa réponse tu as eu un tremblement. Encore une fois tu es surpris d'apprendre qu'il vit à Manfield, tu te demandes s'il est originaire de cette ville. Si c'est le cas pourquoi tu ne l'as jamais croisé. Il n'a surement jamais été dans les mêmes écoles que toi. Malgré l'argent de ton père, il n'a jamais déboursé un centime pour toi. Il faut dire que tu es un fils né hors mariage et qu'il t'a accepté uniquement pour garder sa femme, ta mère. Tu es totalement perplexe et cela doit se voir car tu ne l'as pas lâché du regard.

« Tu…Désolé j'ai toujours cru que tu étais Londonien…. »

Tu as vu son verre vide et tu te rends compte que tu n'as pas même pas remarqué quand est-ce qu'il l'a bu. Tu as été trop choqué par la révélation qu'il t'a fait. D'un coup tu te dis que tu pourrais très bien le croiser dans ta ville natale et cette idée ne t'aide pas à garder ton calme. Ton ventre s'est noué un peu plus alors que ton cœur se lamente silencieusement de ne jamais l'avoir croisé avant. Peut-être que cela aurait été différent si tu l'avais croisé à l'épicerie du quartier. En même temps tu te doutes qu'il ne doit pas fréquenter les mêmes lieux que toi, Manfield est certes moins grand que Londres mais ce n'est pas un petit village ou tout le monde se connait. C'est une ville avec différents quartiers et il ne doit surement pas habiter du même côté que toi. Tu ne veux pas être indiscret, mais une question te brule les lèvres, tu bégayes un instant avant d'arriver à la poser.

« Je…je connais bien Manfield ? Tu…Euh…je veux dire ça fait longtemps que tu y habites ? »

Tu termines ton verre et paye les consommations. Tu ne sais pas s'il veut un autre verre ou s'il veut plutôt aller manger. Tu n'as donc pas initié le départ, attendant d'avoir sa réponse, lui laissant la liberté de boire un autre verre. Toi tu te contenteras de ça et c'est déjà bien. Tu sens que l'alcool te réchauffe le ventre et parvient petit à petit à dénouer ton estomac. Tu sais que dans quelques minutes, tu auras d'autres effets, c'est pour ça qu'il serait judicieux que tu ne tardes pas à manger, histoire de ne pas commencer à faire ou dire n'importe quoi. Il t'en faut plus pour être saoul mais c'est assez pour te libérer un peu.

Will lui lance un regard après avoir brusquement coupé le contact visuel, il n'y arrive pas, il n'arrive pas à se faire raison et oublié facilement cet ensemble de sensation pour Swann, il a la nette impression que plus il s'éloignera et plus il le laissera plus il souffrira. Les paroles du secrétaire lui reviennent en tête, il ne faut pas oublier que tout deux aiment seulement les filles, rien n'est possible ou ne sera possible entre eux. Will souffre rien que d'y penser, mais s'il lui faisait du mal ? S'il devenait un ami toxique ? Ce qui n'était pas dur vu tout ce qu'il faisait et tout ce qu'on lui faisait. Cela ne se voyait certes pas au premier abord ,mais il subissait des violences surtout moral de la part de Monsieur Anton, il devait supporter cet être inutile, il ne méritait pas du tout de vivre. Will avait tellement peur de devenir comme lui, il ne voulait pas devenir un pauvre vaut rien qui en savait que profiter de l'argent des autres il ne fallait pas qu'il oublie sa partie humaine, elle était précieuse. S'il devenait comme lui il ferait encore lus souffrir les gens autour de lui, c'était la raison principale du pourquoi il ne s'attachait à personne, il était solitaire et c'était ce qu'il y avait de mieux pour lui.

Il remarqua à quel point Swann était troublé comme s'il venait de le toucher en plein cœur. Il eut un petit bug de quelques secondes, il connaissait bien Manfield ? Il ne devait donc pas habiter trop loin de cette ville, ce qui eut le don de lui remonter le moral. S'il habitait là -bas ou du moins plutôt prêt pourquoi ne s'étaient-il jamais croisé. Il était vrai que Will ne sortait que le soir tard pour vendre des substances ou bien aller en boîte de nuit, à des soirées aussi. La journée il restait chez lui ,il sortait de temps à autre avec sa sœur pour la faire respirer un peu d'air frais. Ensemble ils allaient dans des cafés boire un chocolat chaud et après ça allait mieux ils rentraient. Will sortait aussi pour aller acheter à son beau-père de quoi boire et par moment il prenait aussi de quoi cuisiner chez eux. Car à part aller à des restaurants chics et au travail son beau-père ne sortait pas. D'un coup Will réalisa, mais s'il croisait Swann à Manfield, il en serait plus qu'heureux. Il lui répondit avec un tout petit sourire.

Will : J'y suis allé y vivre quand ma mère a rencontré Monsieur Anton donc vers mes quatre cinq ans, mais je suis né à Londres. Tu vis non loin de Manfield ?

S'il lui répondait oui il allait falloir que la nuit il se cache mieux ,car si Swann le voyait vendre de la drogue il pouvait être sûr que celui-ci ne laisserait pas ça comme ça, il chercherait surement à comprendre. Ne parlons pas de si celui-ci le voyait en boîte de nuit. Ok s'il habitait non loin il déménagerait très surement ,mais surtout rapidement. Plus sérieusement il devrait plus attention si Swann ne vivait pas loin de chez lui. Il était vrai qu'il avait pour habitude d'aller dans les quartiers sombres ,mais on ne sait jamais ils pourraient se croiser et ça serait un désastre, il ne voulait même pas imaginer la scène. Il vit qu'il avait terminé sa bière il prit sa veste à la main et le remercia d'avoir payé puis il se leva et lui demanda.

Will : On va manger ?

Il se mit à partir à l'extérieur en voyant qu'il le suivait il ralentit son rythme de marche pour qu'ils marchent ensemble. La veste était restée sur son bras il avait vraiment chaud et le but n'était pas qu'il suffoque avec la chaleur. Il jeta un rapide coup d'œil à son téléphone pour vérifier l'heure et qu'il n'avait pas de message de la part de son beau-père ou de sœur, le reste il s'en contre fichait bien. Il allait appeler un taxi alors il lui demanda quand même avant.

Will : Besoin d'un taxi ?

 
 
Tu ne sais pas trop quoi penser du fait qu'il vive à Manfield. Certes cela te trouble, cela te fait peur, mais une partie de toi est heureuse et tu ne sais pas pourquoi. Pourquoi tu t'es vu passer le prendre le matin pour aller au travail ? Comment ton esprit à pu imaginer une image pareille ? Pourquoi ton cœur s'amuse à te tourmenter autant. Tu n'as rien demandé, tu ne veux pas être attiré par ton futur patron, actuellement ton supérieur. Tu n'as pas besoin de ça, tu refuses de souffrir à cause de ça et tu ne veux pas le faire souffrir. C'est une relation vouée à l'échec, tu travailles avec lui, pire tu travailles pour son père et plus tard pour lui. Non c'est impensable que tu te laisses aller à tes sentiments, tu dois penser avant tout à toi, à ton bonheur. Pourquoi qu'est qu'il faut toujours que tu sois faible et que l'amour te rattrape. Pourquoi ne peux-tu pas avoir une vie tranquille, seul avec un animal de compagnie et heureux. C'est tout ce que tu souhaites vivre une vie normal…Tu as cru que c'était possible en trouvant ce travail, tu as cru que la vie te souriait enfin quand tu as ta promotion sauf qu'il est arrivé, tu l'as croisé une première fois et une autre. Tu l'as vu mettre des fleurs sur ton bureau et là tout a basculé pour toi. Tu aurais préféré ne jamais savoir, tu serais peut-être plus amical en ce moment. Non tu serais juste plus mal ne sachant pas si ton attirance est réciproque alors que là tu sais que c'est surement le cas, tu le crois en tout cas et c'est pire que tout.

Tu écoutes sa réponse en réalisant que vous avez toujours été dans la même ville sans jamais vous croiser. Tu n'en reviens pas, soit il ne sort pas, soit ce n'est pas dans les mêmes horaires que toi. Tu n'es pas celui qui fréquente les boites de nuit, en tout cas pas à lorsque tu étais à Manfield, tu l'as fait lorsque tu étais étudiant à Londres, sortant dans des bars pour ensuite danser toute la nuit. Cette période est révolue et tu es devenu moins fêtard. Tu préfères largement aller manger un morceau dans un restaurant, sortir au cinéma ou au bowling avec tes amis d'enfance. Tu te demandes quelle école il a pu fréquenter, il n'était pas dans le public c'est sûr sinon tu l'aurais croisé, à moins qu'il soit plus jeune ou plus vieux que toi. Non tu as l'impression que vous êtes de la même générale.

« C'est perturbant parce que je vis aussi à Manfield. En réalité je suis né là-bas, c'est drôle qu'on se soit jamais croisé. Tu habites dans quel quartier ? »

Tu aurais dû ajouter : "pour que j'y met jamais les pieds", ou "pour que j'y balade dans l'espoir de te rencontrer". Non tu n'aurais jamais du poser cette question, comme l'inviter à manger ou à boire un verre. C'est peut-être l'alcool qui commence à délier sa langue et cela te fait paniquer. Il faut réellement que tu évites de boire en plein journée, d'autant plus quand tu n'as pas mangé, cela ne fait pas bon ménage. Lorsqu'il te propose d'aller manger, tu acceptes d'un signe de tête. Tu t'es levé et tu t'es dirigé vers la sortie. Tu sais qu'il a un restaurant chinois pas loin. C'est assez ironique d'aller manger la bas alors que tu es coréen, enfin ta mère du moins ou plutôt des grands parents. Tu n'as jamais mis les pieds en Corée du Sud et tu viens d'apprendre que Will est lui aussi anglais. C'est pour ça que tu esquisses un sourire et un rire en lançant.

« Oh non, je connais un chinois pas loin, tu aimes ça ? Sinon il a toujours un fast food à deux pas d'ici. »

 Will essaye de ne pas le montrer ,mais il est réellement étonné que Swann vive au même endroit et qu'ils ne se soient jamais croisées même pas une fois, mais il est d'autant plus étonné quand celui ci lui demande dans quel quartier il habite. Sans rien y comprendre Will est pris de coup de chaud, il veut vraiment savoir où il habite ? Ce n'est pas une mauvaise blague ? Non ça en a pas l'air, mais qu'est-ce que cela veut dire , pourquoi veut-il son quartier ? Il compte venir y faire un tour ? Passer lui faire un coucou ? Venir manger avec lui ? Le kidnappé dans son sommeil sur le dos d'un dragon jaune ? Il part trop loin il le sait bien c'est tout simplement ,car il est perdu, il ne sait plus quoi penser. Pourquoi il comprend tout de travers ? Il a l'impression que le jeune homme lui demande son adresse pour venir le voir ,mais ceci est totalement faux. Swann veut juste savoir le quartier où Will habite pour....pour....pourquoi ? Will meurt d'envie de lui demander pourquoi ,mais il se dit que s'il fait ça il ne voudra pas entendre la réponse ,car celle ci risque de lui faire trop mal au coeur. Il ne saurait le supportait, selon ce qu'il pourrait répondre soit il le prendrait mal soit il deviendrait pour de bon fou de lui. Il prend une respiration et il lui répond.

Will : Je vis dans le quartier ParkHurot, dans une villa avec mon beau-père et ma sœur.

Will ne relance pas de question se disant que cela devenait peut-être trop personnel, une fois à l'extérieur quand il lui propose un Chinois ses yeux s'illuminent. Cela fait tellement longtemps qu'il n'a pas mangé de cette cuisine, avant sa mère leurs faisait pas moment des plats chinois coréen ou bien même quand ils avaient du poisson frais ils avaient droit à des sushis comme au Japon. C'était de véritables bons souvenirs pour Will, il eut un sourire un peu triste et nostalgique puis il hocha la tête en signe d'approbation. Il lui faisait comprendre que le chinois ça serait parfait pour lui. Il reprit une expression neutre et il lui demanda, restant sur le fait de savoir pourquoi ils ne s'étaient jamais croisés avant.

Will : Tu sortais beaucoup quand tu étais plus jeune ? Je ne sortais presque jamais ou alors je sortais ,mais tard le soir ou alors j'allais sur Londres. Je me demande comme ça se fait qu'on ne se soit jamais croisé, ça m'étonne. La ville n'est pourtant pas si grande, c'est bizarre.

Il continue de marcher suivant Swann où il allait il commençait à voir au loin une enseigne où on pouvait lire du chinois avec la traduction en dessous. Ils continuèrent de marcher jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la bâtisse. Il était vrai que l'endroit avait l'air tranquille sans trop de monde. Il avait donc pris la liberté de rentrer à l'intérieur et de demander une table pour deux. C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent face à face ,Will ne pouvait s'empêcher de le regarder, il le trouvait tellement beau, attirant. Son coeur tambourinait de plus en plus fort. Il détourna le regard avant de faire une bêtise, c'était possible donc même pour Will de tomber amoureux ? Mais Swann était un homme et en plus une personne qui travaillait pour lui, ce diner risquait d'être gênant si tout le long ils se voyaient comme le supérieur et celui travaillant pour lui. Il voulait donc mettre les choses au clair pour être légèrement plus à l'aise.

Will : Je vais juste te demander que pour ce dîner ne me voit pas comme ton supérieur, considère moi comme ton ami comme moi-même je le fais. Et aussi tu veux prendre un truc à boire ? Car moi je compte bien prendre une bière Tsingtao.

 
 
Sa réponse ne t'étonne pas, vu sa famille il aurait été étonnant qu'il ne vive pas dans le quartier le plus luxueux de Manfield. Tu te doutes que sa famille doit être propriétaire, comme la tienne sauf que toi c'est ton père adoptif qui possède une maison dans le centre-ville, et tu as toujours vécu là-bas avec ta mère. Par contre tu es surprit qu'il vive encore avec sa famille. Tu aurais cru qu'il soit du genre à avoir son appartement, son intimité et sa tranquillité. Tu comprends que cela doit être encore plus dur pour lui de supporter Monsieur Anto, son beau-père donc, il te l'avoue sans s'en rendre compte et tu comprends un peu mieux la relation qu'il a avec lui. Ce n'est donc pas son vrai père et sa mère étant, surement décédé de ce que tu as compris, les relations entre eux ce sont dégradés. Tu es réellement attristé d'apprendre tout ça. En peu de temps tu réalises que tu en as appris d'avantage que les derniers mois alors que tu le vois pourtant presque quotidiennement. Tu n'oses pas reprendre la parole, pour dire quoi ? Que toi tu as toujours vécu à Townpend, près du centre-ville, que maintenant tu as ton propre logement et que tu ne supporterais pas de vivre encore avec ton beau-père. Tant pour les financements, tu préfères largement te serrer la ceinture que supporter le regard qu'il te porte. En revenant à Manfield après tes études ratées, tu as vécu quelques mois chez tes parents mais tu as vite compris que c'était néfaste, autant pour toi que pour ta mère. Tu n'as pas envie qu'elle souffre de la relation que tu as avec son mari. Tu n'as plus envie d'être un obstacle entre eux et tu refuses de voir rendre ta mère triste car son mari a mis toute sa haine contre toi plutôt que de blâmer ta mère. Dans un sens tu l'as accepté, en grandissant tu as compris et tu préfères ça plutôt qu'il en prenne à ta mère. Alors tu as fui le cocon familiale, tu y vas régulièrement le week end pour un repas ou prendre un thé mais tu n'y dors plus, ta chambre n'est plus là, elle s'est transformé en salle de sport, signe que tu as définitivement quitté les lieux et que tu dois te débrouiller.

Au lieu de répondre, vous êtes sorti et vous avez rejoint le chinois. Tu as été surpris de voir les différentes expressions passées sur son visage. D'abord un regard, puis un sourire et plus rien. Tu n'es pas certain d'avoir bien saisi ce qu'il ressent, ce qu'il pense. Malgré tout tu as compris qu'il accepte car il t'emboite le pas. En chemin il reprend la parole, t'interrogeant sur tes activités et s'étonnant de ne jamais d'avoir croisé. Tu gardes ton regard sur la rue, fixant les gens qui passent à côté de toi plutôt que de tourner ton regard vers lui. Tu es un peu mal à l'aise d'apprendre autant de choses sur lui et en même temps c'est comme que deux personnes deviennent amis en discutant de tout et de rien. Tu prends donc ton courage à deux mains et tu fais un effort pour être amical et répondre honnêtement, sans esquiver la question.

« Et bien je sortais pas beaucoup non plus, j'ai des amis mais je voyais plus souvent ma copine, on trainait souvent dans les parcs ou au cinéma. On est jamais allé dehors trop tard. C'est normal je crois on a pas du fréquenter les mêmes écoles, je vis dans le quartier de Townpend, j'ai fait ma scolarité dans le public. On avait surement pas le même rythme de vie, je suis parti fait mes études à Londres ensuite et je suis revenu que récemment. »

Pourtant tant de détails d'un coup, c'est surement la bière. Oui tu mets ça sur ce coup, en généralement ça commence ça, tu es plus libéré plus bavard et moins renfermé. Après une bière, oui cela te suffit surtout que tu l'as bu un peu trop vite pour le suivre. Alors oui maintenant tu as besoin de manger pour éponger tout ça et éviter de raconter toute ta vie à ton futur patron. En t'installant à table tu te trouves un peu gêné, tu as fini par enlever ta veste pour être plus à l'aise pour manger. Lui l'avait déjà enlevé et si lui avait révélé une carrure plutôt impressionnante, ce n'est pas ton cas. Ta veste cache juste une chemise ajusté révèlent tes épaules frêles, ta carrure fine et ton torse tout en longueur.

Lorsqu'il prend la parole tu t'es surprit à t'être perdu en l'observant. Tu piques un fard sur le menu pour éviter qu'il ne te voit rougir. D'autant lorsqu'il te dit de le considérer comme un ami. Tu n'es pas certain d'en être capable, heureusement qu'il a enlevé sa cravate contraire à toi. Il a l'air moins sérieux dans sa tenue et tu relèves le regard vers lui en essayant d'esquisser un sourire d'approbation. En réalité cela ne va pas etre très dur vu la bière que tu as pris. D'ailleurs lorsqu'il te parle de boire tu as bien envie d'accepter mais tu sais que tu seras mal tout le reste de l'après midi, pire tu risques de faire ou dire des choses que tu vas regretter alors tu secoues la tête doucement.

« Euh je vais rester à l'eau, il faut que je sois capable de finir ma journée et je…je tiens pas bien l'alcool. Il propose un menu du midi que j'ai déjà pris, c'est rapide et plutôt bon, tu as le choix entre plusieurs plats. »

Tout en gardant sa tête vers la carte au nombre de deux sur la table, tu as reprit sans réellement mesurer l'impact de ses paroles.

« On pourrait sortir un jour à Manfield ensemble…Enfin je veux dire prendre un café quoi entre amis, tu comprends quoi… »

  Will pour paraître un peu moins supérieur et strict il prend la décision de carrément retirer sa cravate, peut-être ça va être déplacé ,mais bon ce n'est pas ce qui est le plus important. Ce qui pourrait être important c'est le fait que Will déteste beaucoup trop les cravates donc d'un côté ça l'arrange de se retrouver en chemise et pantalon de costume. Ainsi il doit avoir l'air beaucoup moins professionnel ,il l'espère en tout ça. C'est plutôt heureux qu'il constate que Swann le suit en enlevant sa veste dévoilant de large ,mais frêle épaules. Will ne réagit pas pendant quelques secondes le détaillant, c'est quand il remarque que son regard est trop insistant qu'il arrête de le fixer pour éviter tout autres moment gênant il se met à fixer les décorations un peu partout situé dans la pièce. C'est quand Swann prend un des deux menus sur la table Will se décide de prendre lui aussi la carte avec les menus dessus. Il parcourt la carte du regard cherchant ce qui pourrait lui plaire en lui remplissant l'estomac. C'est quand il prend la parole que Will lui demande à la suite.

Will : C'est quoi le nom de ce menu ?

Heureusement la carte était devant son visage ,car là il aurait clairement paru pour un andouille fini. Il est là les yeux grands ouvert la bouche entre ouverte et les joues rouges. Comment ça se fait que son cœur bat si vite ? Tout simplement ,car cet homme qui est adorable vient actuellement de lui proposer un jour un rendez-vous ,du moins....c'est comment le prend Will. Son cœur s'accélère encore, Will ferme la bouche et pose sa main contre son coeur pour voir a quel point il va vite. Il n'en revient pas il va mourir pour de bon, un rendez-vous....Il lui casse totalement son rêve en lui rappelant qu'ils ne sont qu'amis. D'un coup Will se contre fiche bien de savoir s'ils sont amis ou pas ,car il va passer encore plus de temps en compagnie de cet homme qui clairement lui fait un peu trop tourner la tête. C'est vraiment tout nouveau pour lui tout ça, il ne sait pas aimer une autre personne. À chaque fois la personne souffre dû à ce rapprochement. Il a bien envie de lui dire que ça va trop vite qu'il n'y comprend plus rien ,mais que ça lui plait d'un côté. Se sentir aimé est une bonne chose même si ceci n'est qu'amical ,cela restera amical ,car tout simplement Will ne pourra pas plus et Swann n'aime que les filles. Alors, cela restera un amour à sens unique ,si on peut qualifier ça d'amour.

Quand Swann lui dit ce qu'il se trouve dans le menu et son nom il hoche la tête pour approuver ce choix ,un serveur arrive rapidement leur demander s'ils ont choisi Will lui demande sa fameuse bière et une bouteille d'eau avec deux menus qui sont les menus que Swann lui a proposé. Lui commande du porc épicé au caramel, puis il laisse Swann dire ce qu'il souhaite prendre et une fois que le serveur est parti Will se demande de quoi ils pourraient bien parler. Une question lui brûle les lèvres ,mais comment lui demander sans qu'il le prenne pour un vieux pervers dégueulasse. Il y réfléchit et demande tout doucement limite timidement.

Will : Tu vis avec quelqu'un ou tout seul ?

Comme Will lui avait déjà dit qu'il vivait avec sa sœur et son beau-père peut être que Swann se sentirait un peu plus à l'aise pour en parler. Will à l'impression de surement lui en demander trop, lui parle avec aisance de sa vie ,mais ce n'est pas pareil pour Swann. Will a bien remarqué ses petites manières lorsqu'il parle ,il remarque à chaque fois sur son visage une once de stress. Will se savait pas trop commode ,mais de là ce qu'il ait des moments où il a du mal à s'exprimer il faisait fort.

La bière de Will arriva assez vite il se dit qu'à présent les rougeurs sur ses joues devaient être bien parties donc il reposa la carte des menus sur la table et bu une gorgée de sa bière qu'il reposa bien rapidement. Il l'a trouvé amer, ce qui voulait dire que ce n'était pas un alcool fort, il ne sentait pas la chaleur se répandre en lui. En même temps il ne pouvait pas non plus trop en demander à cette bière.

 
 
Tu as évité de l'observer quand il a opté sa cravate. Tu n'es pas prêt à faire de même. Même s'il t'a dit qu'il voulait que tu le considère comme un ami, tu ne peux pas t'empêcher de toi rester dans ton rôle d'employé; Déjà que l'alcool te fait parler un peu trop, tu veux éviter de paraitre carrément déplacer. Tu lui as mentionner ou tu habites, tes habitudes et une partie de ta vie sans détour et tu dois éviter de continuer sur cette lancé. Tu lui propose alors le menu et lorsqu'il te demande tu lui indiques sur ta propre carte, il y a un choix limité de plats, trois plats avec trois viandes différentes. C'est peu les classiques chinois, toi tu as choisi de prendre du poisson au curry.

A sa question, tu as piqué un fard sur le menu, essayant de calmer ton ventre qui vient de faire un looping. Tu n'aurais pas dû lui proposer de boire un verre, ni de manger, ni même de le retrouver à Manfield. Pourquoi diable n'arrives tu pas à tenir ta langue ? Peut-être parce que ton cœur prend parfois le dessus. Tu te trouves pathétique ta tête te dit de faire attention alors que ton cœur s'attache un peu depuis que vous êtes sorti du cabre du travail. Tu n'en peux plus de toi. Tu te maudis mentalement d'être aussi faible et tu refuses catégoriquement d'aller plus loin. Tu imposes le silence à ton cœur en serrant ton menu comme si ta vie en dépende. Tu ne le regardes pas, préférant fait comme si tu n'avais pas encore choisi encore en lui répondant.

« Je vis seul, c'est.. compliqué avec mon père…enfin c'est mieux que je ne sois pas la maison. Tu sais tu devrais penser à te prendre un appart si ton beau-père te fait vivre l'enfer. Tu dois pouvoir trouver quelque d'abordable à Manfield. »

Tu ne sais pas réellement sa situation financière. Peut-être que son beau-père l'entretient et se sert de ça pour le garder près de lui. Tu sais que c'est moyen courante dans les famille aisés. Tu ne voudrais pas paraitre trop indiscret et lui proposer ton aide financière au risque qu'il le prenne mal. Pourquoi est-ce que tu es prêt à faire ça, surtout pour ton futur patron ? Peut-être pour que l'actuel libère la place plus vite. L'ambiance au bureau serait nettement différent si c'est Will qui occuperait ce bureau, tu en es sur. Enfin sa bière arrive et les plats ne tardent pas. En attendant tu t'es sorti un verre d'eau dans lequel tu as trempé les lèvres. Tu as un peu chaud et ce n'est pas du à la température du restaurant. Non tu es plutôt mal à l'aise de déjeuner en tête avec lui. Pourtant c'est quelque chose de nature, deux amis de travail qui manger un midi, il n'y a rien de spéciale là-dedans. Si on oublie que vous n'avez jamais fait, que c'est la première fois que tu parles avec lui de façon si ouvert. D'habitude les conversation tournent toujours autour du travail, il faut dire qu'en général tu es derrière ton bureau et lui debout face à toi. Le voir assis aussi près de toi, sachant toutes les fleurs qu'il a déposé sur ton bureau, sachant que tu les toutes gardé, les faisant sécher pour former un bouquet, tout cela te donne un peu chaud.

« Tu sais c'est plus abordable à deux, enfin je veux dire si tu as une petite amie, ou un ami avec qui tu pourrais faire une colocation...Cela pourrait montrer à ton beau-père qu'il n'a pas tous les droits sur toi. »

Tu te sens mal d'être aussi direct avec lui, pourtant il t'a demandé de le traiter en ami et c'est ce que tu fais. Il espère qu'il ne pas mal prendre ton conseil. Tu n'es pas là pour juger, il doit avoir ses raisons de vivre encore dans la demeure familiale. Tu n'as pas la prétention que ta solution soit la bonne, tu ne veux qu'il pense que tu lui fais la morale. Tu espères qu'il ne va pas se braquer et te dire de te mêler de tes affaires. Tu te comportes peut être un peu trop comme un ami, trop et trop vite. Heureusement tu es sauvé car les plats arrivent et tu esquisses un sourire gêné au serveur avant de déplier ta serviette lui souhaitant bon appétit avant de commencer.

 Will se rendit compte qu'il n'aurait peut-être pas du commencer sur ce sujet, car il ressent bien la gêne que montrait le jeune homme face à lui. Il comprend donc que lui aussi à une famille compliquée et qu'avec son père ce n'est pas l'amour paternel. Il hoche la tête comprenant qu'il ne doit pas lui parler de sa famille qui le fait souffrir, Will ne veut pas ça, il veut le voir sourire et rire. Quand il lui demande pourquoi il vit encore avec son beau-père le concerné se raidit sur sa chaise. Alors, comment expliqué tout ça clairement ,déjà comment pouvoir raconter ça ? Il allait surement dire encore n'importe quoi, la dernière personne à qu'il avait expliqué ça était sa peluche lapin qui n'avait pas tant que ça réagit. Il s'était beaucoup entraîné avec son lapin pour parler des choses qui faisaient mal. Il tourna le regard et commença à doucement serrer son poing pour ne pas s'emporter. Il prit une grande inspiration puis une expiration. Il allait lui confier une partie de sa vie, était-il trop tôt pour ça ? Totalement, le pauvre aller prendre peur, il lui fallait une explication simple, efficace et rapide.

Will : Je vais essayer de t'expliquer, je ne compte pas non plus tout t'expliquer ,car ce sont des choses vraiment personnelles. Mon beau-père est un ivrogne il a eu une fille plus jeune que moi ,elle est donc ma sœur. Mon beau-père est affreux avec elle c'est pire qu'avec moi sauf qu'elle est attachée à lui ,mais je ne peux pas la laisser seule avec lui. Quand on était petit il était gentil avec nous donc elle espère le voir de nouveau comme ça....affectueux et aimant

Will fixe sa main qu'il sert fort qu'est-ce qu'il aimerait que sa sœur arrête d'espérer et qu'elle le laisse mourir dans son coin ,de toute façon c'est ce qu'il mérite. Après il ne pouvait rien dire ,car il fait tout pour retrouver son beau-père d'avant. Celui quand sa mère était encore là. Pourquoi est-ce si dur pour quelqu'un d'être agréable et gentil. Will ne devait pas se mentir, la nuit il rêvait d'avant, de quand tout aller bien, quand il pouvait se prendre dans les bras mutuellement et même s'amuser. Will voulait le retrouver alors il espérait encore et encore, mais de plus en plus de fois il se surprenait à s'imaginer partir, aller vivre ailleurs. Il voulait être tranquille, vivre sa vie "normalement" était-ce trop demander ? Il en avait l'impression ce qu'il ne disait pas aussi c'est que s'il partait son beau-père lui détruirait sa vie en faisant tout pour le rendre malheureux. Il ne pouvait pas partir, il n'y arriverait pas. Il aurait voulu aussi avoir le courage de lui en mettre pleins la figure, de lui montrer qu'il n'était pas un déchet ,mais une personne tout aussi fort que lui. C'est en le fixant dans les yeux qu'il lui répondit

Will : Je ne veux pas tomber amoureux la personne souffrirait de trop, je veux juste le bonheur des personnes que j'aime et le résultat est désastreux

Une fois son plat arrivé il l'entendit lui souhaiter bon appétit et il commença à manger guettant une réponse de sa part à ce qu'il venait de dire. Clairement il en avait trop dit. Pourquoi était-il si franc ça en été vraiment perturbant. Il desserra sa main afin de pouvoir manger plus facilement, il venait de dévoiler une partie de sa vie vraiment importante.

 
 
Les sujets ont vite tournés à des choses très personnels et ça t'a mis mal à l'aise. En même temps tu n'aurais pas dû aborder le sujet, comme tu aurais dû le laisser partir lorsqu'il t'a enlacer au bureau. Il y a tellement de choses que tu regrettes d'avoir dite, proposer ou juste imaginer. Lorsqu'il te répond tu l'écoutes attentivement, et tu acquisses lorsqu'il mentionne que certaines choses sont personnels. Tu comprends qu'il ne faudra pas que tu poses plus de question sur l'explication qu'il va te donner. Tu blanchis en apprenant qu'il a une sœur plus jeune et elle aussi victime des affres de la bouteille de son beau-père. Tu serres les dents en essayant de ne pas le dévisager de façon trop mal venu. Tu as de la peine pour lui mais tu sais qu'il n'a pas besoin de ta pitié, ni même de ton avis. Tu comprendre ce qu'il veut te dire, qu'il ne peut pas abandonner sa sœur, pas aux griffes de son beau-père. Tu comprends lorsque sa situation est bien plus compliqué que tu ne l'aurais imaginer. Tu n'aurais pas pensé le voyant qu'il vivait une situation si compliqué, tu comprends à présent beaucoup de choses, enfin en tout cas ses nombreuses disputes avec ton patron. Tu as dégluti lors qu'il a fini, réalisant qu'il est dans une situation délicate, prise entre sa sœur et son beau-père et peut être ses propres espoir de revoir l'homme qu'il a connu. Tu te sens chanceux que ton père se soit toujours montrer sous son meilleur jour, soit haineux envers toi. Tu as la chance de savoir à quoi t'en tenir et tu es aussi le seul enfant de la famille, ce qui fait que tu n'as eu aucun remord à quitter la maison. Il n'est pas le même cas que toi, il ne vit pas les mêmes choses et tu ne peux pas l'aider. Tu pourrais lui dire qu'embarquer sa sœur avec lui, de vivre ensemble pour un temps. Tu pourrais lui proposer de l'héberger les soirs ou vraiment c'est l'enfer, elle et lui, si besoin. Tu as un bureau dans lequel tu pourrais installer un matelas pour lui et tu pourrais laisser ta chambre à sa sœur, tu n'as jamais dormi sur ton canapé et l'idée de traverse l'esprit à cet instant. Au lieu de cela tu n'as rien dit, le laissant répondre à la totalité de tes questions.

Lorsqu'il mentionne qu'il ne peut pas être amoureux, tu as un pincement au cœur. Tu as cru qu'il s'intéressait à toi, tu as cru que les fleurs étaient un signe de sa part. Tu réalises que tu t'es peut être fait des idées à ce sujet. Tu as l'impression de comprendre ce qu'il sous-entend, si son beau-père est aussi influant qu'au bureau, aussi tyrannique et malveillant, il doit vouloir garder sa fille et Will près de lui, par tous les moyens.

« Will…je…je suis désolé, si je peux faire quelque chose…enfin je veux dire, on est pas amis…enfin on se connait pas beaucoup mais tu peux compter sur moi si tu as besoin d'accord. »

Tu as esquissé un franc sourire, sincère et amical. Tu n'es pas du genre à laisser les gens souffrir si tu es capable de les aider. Tu ne sais pas bien comment venir en aide à Will. Tu ne le connais pas assez pour lui proposer de le dépanner, que soit pour de l'argent ou pour l'héberger. Tu ne sais pas tout la situation pour lui dire qu'il doit se sortir de là, lui et sa sœur. Et tu n'as pas envie de poser plus de question pour éviter de le mettre mal à l'aise. Heureusement rapidement ils s'étaient mis à manger et Swann reprit la parole un peu hésitant.

« Je peux peut être te donner mon numéro en cas d'urgence. Je veux dire si ça tourne mal un soir, je peux peut être t'aider, comme je suis sur Manfield aussi. »

Will se sentait gêner d'en avoir autant dévoilé sur sa vie, il n'avait jamais fait ça pourquoi ce midi ? Pourquoi avoir montré sa faiblesse principale ,surtout à lui ,il se sentait un peu démuni par rapport à ce qu'il venait de dire heureusement il mangeait en même temps. À la fin de sa bouché il but un peu de sa bière qui avait toujours le même goût amer. Lui-même n'y comprenait plus rien ,pourquoi avoir tout dévoilé, il allait avoir pitié, il allait lui aussi le juger. Non Swann n'était pas comme ça au contraire il chercherait à être là pour lui, il n'était pas du genre à avoir pitié des autres. Du moins Will l'espérait la pitié était un sentiment qu'il n'appréciait pas quand cela était pour lui ,car il n'y avait aucune raison d'avoir pitié de lui il avait beau vivre des choses pas cool pas besoin de pitié. Il s'en sortait très bien du moins il essayait de bien s'en sortir, son rôle de grand frère était de protéger sa sœur alors, il la protégeait du monde extérieur et de son beau-père quand il pouvait et par la même occasion il la protégeait de lui. Il était vrai que des soirs c'était plus dur, des soirs où il n'avait plus la force ou il en avait marre alors, un petit cachet et c'était reparti tout aller mieux. C'est vrai que de mentir était devenu habituel pour lui ,il mentait à beaucoup de monde, mais en premier à sa sœur en lui disant que ça irait, qu'ils allaient bientôt s'en sortir.Personne ne devait savoir ce qui se passait, personne ne devait intervenir il fallait juste attendre encore et encore. Attendre la mort de Monsieur Anton ,il n'y avait rien de plus long , c'était affreux comme pensé, mais il en était rendu là. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas bien dormi, tellement longtemps qu'il ne s'était pas senti bien sans avoir recours à ses stupides cachets. Mystérieusement en compagnie de Swann il se disait que ça allait bien se passer qu'il fallait de profiter d'être en sa compagnie, profiter avant qu'il parte, qu'il décide que c'était trop qu'il ait le courage de laisser sa sieur. Il fuguerait loin d'ici ,il irait surement vivre sur Londres ou non loin de chez Swann.

S'il n'était pas en train de succomber à ses charmes il serait parti ce soir ou même dans l'après-midi. Son beau-père n'avait aucun droit sur lui il n'avait pas à le frapper. Swann devenait sa faiblesse ,mais en même temps son courage, il allait réfléchir à trouver un appartement pour lui et sa sœur ou une colocation, il fallait qu'il se fasse discret ou alors, il faudrait que Will hérite de l'entreprise et à ce moment là son beau-père ne pourra plus rien faire ,car personne ne le croiraient jamais. Il lève les yeux vers Swann et il voit son sourire qui le fait sourire aussi. Il lui propose son numéro ? Il se dit que d'un coup il va avoir besoin de lui tous les soirs. Il baisse la tête en souriant ,non il ne doit pas l'appeler ,car il pourrait le voir dans le pire des états. Il espère réellement ne pas avoir à l'appeler.

Will : Si ça peut te rassurer ,sache que si je t'appelle ça ne sera pas pour rien c'est que ça sera vraiment grave. Car savoir que je demande à quelqu'un de l'aide veut dire pour moi que je ne suis même pas capable de gérer ma situation. Puis si toi aussi tu as un problème n'hésite pas je ne suis pas loin

Il relève la tête pour le regarder, rien que le regarder lui fait avoir le cœur qui s'accélère. Il devient fou totalement fou, comment a-t-il vécu avant de le connaitre ? Grâce à lui ce soir il rentrera avec de quoi raconter à sa sœur qui aime les histoires comme ça, les histoires qui se dévoilent être impossible. Puis lui aime lui raconter toutes sortes d'histoire pour l'occuper ,occuper son imagination. Will commence à s'imaginer sa sœur faire la rencontre de Swann, elle risque de lui sauter dans les bras en criant puis elle fera son examinatrice en l'observant sous toutes les coutures. Will commence à la connaitre par cœur il sait parfaitement comment elle réagit comment elle est. Il sort son téléphone et lui dit.

Will : Je pense que oui, prendre ton numéro est une bonne idée

 
 
Tu n'as pas voulu lui lancer un regard rempli de pitié. D'abord car c'est impolie et en plus tu es certain qu'il risque de mal le prendre. Tu ne comprends pas toujours gens, s'ils ne veulent pas de pitié alors ils ne doivent pas se plaindre. Tu étais triste pour lui, comment pourrait-il en être autrement, comment pourrais-tu ressentir autre chose de la pitié, de la peine et de la tristesse face à l'histoire qu'il te raconte. Tu es humain et sa peine te touche, tu saurais un monstre si tu ne ressentais rien de plus qu'un peu tristesse pour lu. Non tout personne normal devait ressentir ce sentiment de chagrin en apprenant une telle chose. En tout cas c'est ton cas et tu espères qu'il ne prendra pas mal ta proposition d'aide. Tu n'étais clairement pas prêt à apprendre tout cela sur lui, surtout pas en si peu de temps mais tu te rends compte que tu as toujours été proche de lui, même lors de vos conversation banales, tu t'es toujours montré amicale, le soutenant face à son beau-père. C'est peut être normal qu'en dehors du travail, suite à ta proposition d'être ami, il décide de se confier. Peut-être que les fleurs sont réellement un remerciement pour ton attitude et non pour les avances que tu crois. Tu ne sais plus trop à quoi t'en tenir, surtout que tu es bouleversé par ce qu'il vient de te dire. Tu aimerais pouvoir l'aider, beaucoup plus que tu ne le peux, surement la seule chose que tu peux faire c'est lui proposer ton aide et ton numéro en cas de besoin.

Tu n'es pas certain que cela soit utile. Si un jour il t'appelle qu'est ce que tu feras ? Tu iras chez eux, t'interposer face à ton patron, celui devant lequel tu t'écrases tous les jours. Non clairement tu ne pourras pas faire grand-chose, à part lui proposer un nuit à l'abri à lui et à sa sœur. Tu ne sais pas à quel point la situation est compliqué et tu ne veux pas poser plus de questions au risque d'abord d'être impoli et indiscret ensuite car tu ne veux pas lui raviver de mauvais souvenirs. Alors qu'il prend la parole, tu esquisses un sourire gêné. Tu comprends ce qu'il veut te dire, tu n'as pas voulu reprendre en doute sa capacité à gérer la situation. Tu l'admires d'ailleurs beaucoup car il n'a jamais rien laisser paraitre. Tu comprends à présent un peu mieux les doses d'alcool et de drogue que tu le soupçonnes de prendre.

« Je n'ai jamais dit que tu n'étais pas capable de gérer, c'est pas ce que je voulais dire Will. Je...je veux juste que tu n'hésites pas, tu n'as pas à être seul tu sais. Les amis c'est fait pour ça...»

Tu te poses en tant qu'amis alors que tu ne le connais pas si bien que ça et pourtant c'est bien ce que tu as envie d'être pour lui, un ami, un ami proche, un petit ami, un....Non tu dois arrêter de t'attacher de plus en plus. Tu as beau ne pas être insensible à sa situation, tu dois arrêter de laisser ton cœur prendre le dessus. Tu n'as jamais voulu sauver la veuve et l'orphelin alors pourquoi ça serait différent avec lui. Tu veux juste vivre ta vie tranquillement sans trop de vague, sans trop de drame. Tu as assez donner dans le drame, dans la dépression et dans la souffrance, à présent tu souhaites être heureux. Il n'a pas besoin d'ajouter les problèmes des autres aux siens, pourtant c'est bien ce qu'il fait avec lui, car lui c'est différent. Il se souciait déjà de lui avant, avant ce repas partagé, ce verre, ce rendez-vous, ces fleurs, avant même d'être promu au poste de secrétaire de son beau-père. Tu avais déjà répété Will et il t'a fallu quoi, plus d'un ans, presque deux pour arriver à boire un verre avec lui en dehors du travail. Cela fait quelques mois que tu sais pour les fleurs mais ton attirance à commencer bien avant elle.

Lorsqu'il sort son téléphone, tu fais de même. Tu n'as pas son numéro, c'est étrange car en réalité dans ton téléphone, tu as l'emploi du temps de son beau-père le numéro de ce dernier et celui de beaucoup de collaborateur de patron de Monsieur Anton mais jamais tu n'as eu besoin de celui de son fils, de celui de Will. Tu n'aurais jamais cru que tu l'échanges pour quelque chose qui ne concernait pas le travail.

« Tu sais tu peux m'appeler quand tu veux, enfin je veux dire c'est pas obligé que tu sois dans l'urgence. Si t'as juste envie de sortir un peu à Manfield et que je suis dispo on peut se voit. »

 Will hoche la tête il a beau être froid et distant voir même hautain et méchant avec des gens, il a besoin d'aide, de soutien, de se sentir aimer. Il ne l'avouera jamais ,mais avoir du soutien moral pourrait lui faire tellement de bien ,il en avait terriblement besoin. Comme personne n'était au courant de la situation ,car il ne s'était jamais plain ,tout le monde le croyait dans une grande maison avec tout l'amour et l'argent qu'il voulait. Sans trop de problèmes, tous le croyaient heureux avec une petite amie une grande maison un chien et deux lapins. Qui pourrait croire que tout ça se passait chez lui ? Même lui n'y croyait pas vraiment ,pourtant s'il ne savait plus quoi dire, il en avait déjà trop dit, il n'aurait pas dû répondre. Ce qui le rassurait un peu c'était de ne pas voir autant que ça de pitié dans ses yeux au contraire il y avait vu de l'inquiétude beaucoup d'inquiétude, cela lui mit le chaud au cœur il avait l'impression d'y déceler la même façon que sa mère pouvait le regarder lorsqu'elle s'inquiétait. Pourquoi voyait-il des choses de la seule personne pouvant le rendre bien et qu'il l'avait aimé et chéris pouvant lui faire tout oublier, lui faire oublier quand ça n'allait pas. Il lui sourit tout en continuant de manger et de l'écouter.

Il devait rester seul, il ne voulait pas que les autres se mêlent de ses problèmes ,il n'aimait pas ça. Bizarrement Swann avait le "droit" de s'en mêler, il ne pouvait pas faire grand chose, mais déjà qu'il soit là pour Will était une bonne chose, cela l'aiderait plus que les deux pourraient l'imaginer. Il termine sa bouché et lui donne son numéro rapidement avant d'ensuite ranger son téléphone pour continuer de manger. Il leva la tête quand il dit qu'ils pourraient se voir de nouveau. Son cœur accéléra sa cadence, un peu trop à son goût il mit ça sur le compte du fait qu'il avait peur que Swann croise Monsieur Anton et que ça dégénère, car si son foutu beau-père osait faire du mal à Swann Will ne se retiendrait pas il embarquerait sa sœur et ils iraient vivre ailleurs après qu'il est bien défiguré son beau-père. Personne n'avait droit de toucher à ce qui lui était voué, à celui qu'il aimait....oula....il s'était un peu beaucoup trop emballé. Swann était son ami ,a-mi. Rien de plus il n'y aurait rien de plus toute façon. Will ne pouvait pas espérer sur une cause impossible. Puis il y avait Monsieur Anton, lui serait un gros problème, il se jura de ce soir parler avec sa sœur pour qu'ils partent Will en avait marre. Marre d'avoir à 25 ans des ordres à suivre, il n'était plus un enfant et sa sœur non plus, il fallait réagir. Y arriverait-il ? Sûrement après une bouteille de Whisky. Il but une gorgée de sa bière en guise de Whisky et lui dit soudainement, ne comprenant même pas pourquoi il disait ça.

Will : J'aime ta compagnie, c'est peut-être bien bizarrement dit, mais c'est la vérité. Quand je suis avec toi je me sens plutôt bien, attend toi à ce qu'on se voit souvent

Will esquissa un sourire en disant ça, il fallait qu'il fasse attention à ne pas trop montrer ces débuts de sentiments qu'il ressentait. Etait-il normal de ressentir ça pour un homme ,d'autant plus qui était le futur secrétaire de celui ci ? Non aucunement ,mais Will aimait ça ,l'inconnu ,cela pourrait être drôle d'essayer de découvrir tout ça. Il ne comptait pas découvrir toue ça en jouant avec le cœur de Swann ,non ,non, et encore non. Il n'était pas comme ça. Il allait découvrir en se laissant porter par la vie et sa franchisse. Il comptait réellement ce soir voir avec sa sœur pour partir où même qu'elle parte se faire plaisir en allant dans un autre pays et Will pourrait laisser tomber son beau-père qui se rendrait peut-être enfin compte de ses bêtises trop souvent répéter.

Will : Ce soir je vois avec ma sœur pour qu'on parte de cette boucle infernal de la violence. C'est vraiment pitoyable à la fin de le voir dans cet état en permanence